Sous la porte qui chuchote

En ouvrant un roman de T.J. Klune, je sais que je vais passer un bon moment. Sous la porte qui chuchote est encore l'un de ces livres qui nous rendent heureux malgré la dureté de certains thèmes abordés.

J'avais adoré La Maison au milieu de la mer céruléenne, son histoire et l'atmosphère de l'ouvrage. T.J. Klune a réussi le pari de nous offrir un livre avec les mêmes vibes sans pour autant que ce soit du copié-collé du premier bouquin.
Nous commençons notre lecture en suivant Wallace, un grand avocat, virant une dame de son travail. Immédiatement, nous comprenons que si Wallace est un grand avocat, il n'est pas un grand homme. Il meurt, se retrouve seul avec lui-même, seul ses trois partenaires et son ex-femme viennent à son enterrement, plus par obligation qu'autre chose. Il y a quelque chose de tragique chez Wallace qui malgré tout cela, nous le rend attachant.
Une fois de plus, T.J. Klune nous offre des personnages hauts en couleur. Ils sont très stéréotypés : le grand-père grincheux mais aimant, la jeune émo au coeur chaud… Mais vous savez quoi ? Ça marche. Sous la porte qui chuchote est un livre bonbon que l'on croque avec plaisir.

T.J. Klune aborde des sujets difficiles mais sous un prisme qui les rend plus digérable. C'est ce que j'apprécie énormément avec cet auteur. La mort et le deuil sont des sujets importants à aborder, surtout avec les plus jeunes. Comme pour son précédent ouvrage, la santé mentale a également une place très importante dans le livre. Ces deux sujets sont écrits avec une finesse et une délicatesse sans faille.
Si ce livre a été un véritable plaisir à lire, j'ai été plus déçu par le deus ex machina qui fait office de fin. C'est facile et ça me fait soupirer. Je pense qu'en rajoutant peut-être une centaine de pages à Sous la porte qui chuchote, T.J. Klune aurait pu rendre ce revirement moins soudain et artificiel. Il s'agit là du seul bémol du roman, mais un bémol de taille malheureusement !

T.J. Klune est une valeur sûre si vous voulez passer un bon moment tout en se faisant secouer d'émotions. L'auteur le dit lui-même : il est important d'avoir une représentation queer positive et heureuse. Sous la porte qui chuchote est un roman réussi que je recommande vivement.
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Imaginez que la faucheuse vienne à votre propre enterrement et vous conduise dans un salon de thé qui permet également de passer de l'autre côté. Pas banal n'est-ce pas ?
C'est l'étrange expérience que va vivre Wallace, un homme extrêmement antipathique (pour ne pas dire détestable) et qui n'était absolument pas prêt à mourir. Accompagné de Hugo, le passeur doux et craquant, Mei, la faucheuse excentrique, Nelson, le grand-père fantôme et d'Apollon, le chien fantôme de Hugo, Wallace va devoir apprendre à accepter sa mort et ainsi passer sereinement de l'autre côté.
Mais l'entre-deux mondes n'est pas de tout repos ! Wallace va le constater à plusieurs reprises...

J'avais adoré "La maison au milieu de la mer céruléenne" et je craignais de ne pas retrouver dans ce roman tout ce que j'avais aimé dans le précédent. Je n'ai absolument pas été déçue ! Ce roman est également un coup de coeur !

Le sujet omniprésent est la mort, mais il est abordé avec douceur, philosophie et beaucoup émotions. L'humour, omniprésent allège l'atmosphère et m'a donné quelques éclats de rire ! J'ai adoré les différents personnages, chacun donnant son sel à l'histoire (mention spéciale à Mei qui m'a beaucoup amusé !).

Un excellent moment de lecture que je vous recommande !

Ça doit faire bizarre de réaliser subitement qu'on est mort... Heureusement qu'il y a, en tout cas dans ce roman, une période d'adaptation avant de passer encore au-delà... derrière cette porte qui chuchote et nous appelle. Et cette période d'adaptation, de transition, d'acceptation, on a passe dans un salon de thé tout biscornu (exactement celui de la couverture) nommé La Traversée de Charon (on ne pouvait pas trouver meilleur nom). C'est un vrai salon de thé, mais les gens qui y travaillent (Hugo et Mei) sont aussi des sortes d'agents de l'au-delà (il et elle sont employé·e·s par le mystérieux Directeur qui régit la vie et la mort dans L Univers) ; Mei est la faucheuse, elle conduit les personnes mortes récemment au salon de thé et Hugo, le passeur, prend le temps de répondre à leurs questionnement et ensuite de les emmener à la porte qui chuchote quand ils/elles sont prêt·e·s. Mais voilà, Wallace, cet avocat égoïste et sans scrupule, qui vient de mourir d'une crise cardiaque, n'accepte pas bien sa mort. Et puis il découvre tellement de choses nouvelles dans ce salon de thé : sentiments, émotions, compassion, envie d'aider,...) qu'il ne se sent pas prêt du tout à passer de l'autre côté.
C'est une romance fantastique (avec fantômes, ombres, médium et être divin) toute mignonne et littéralement haute en couleurs (La Traversée de Charon est vraiment à l'image de la couverture). Une romance gay entre (je ne vous dis pas qui, c'est légèrement spoiler, même si on le découvre assez vite) 2 personnages que tout semblait opposer. Il n'y a pas énormément d'action, mais les personnages sont assez intéressants pour nous embarquer dans leurs drôles de folies fantomatiques ou leurs poignants drames intérieurs.
J'ai la version reliée qui est juste magnifique !

Après La maison au milieu de la mer céruléenne, il me fallait découvrir le nouveau TJ Klune paru aux éditions De Saxus. Encore une couverture à tomber par terre (même si le titre en français vend un peu moins du rêve que le précédent) pour une histoire que je note sans hésiter 5 étoiles. Un coup de coeur tout doux pour ce récit un brin fantastique mais surtout familial, rempli de bons sentiments, d'amour et de tendresse. Un livre sur l'apprentissage des phases du deuil, un livre qui apprend à se pardonner, à jeter un dernier regard sur soi. Un livre que l'on a envie de chouchouter car les relations entre les personnages sont tellement attendrissantes qu'on a envie de plonger tête la première dans ce salon de thé si particulier.

Le concept est assez étonnant d'ailleurs, c'est aussi ça qui fait la magie des romans de TJ Klune. Comme le précédent livre, on démarre ici avec un homme aigri, obsédé par son travail. Un homme qui n'a personne dans sa vie et qui ne fait pas attention aux sentiments ni à la vie des personnes qui l'entoure. Et PAF, il meurt ! Il se retrouve dans un endroit « de passage » entre la vie et la mort. Enfin, il est mort mais n'est pas encore arrivé dans le véritable au-delà. Avant cela, il va passer un peu de temps auprès de Hugo et Mei, dans un salon de thé.

Je n'en dis pas trop car ce livre est un vrai bijou. C'est un récit inclusif (De Saxus est connu pour ce genre d'ouvrages) où les personnages font vraiment la force du récit. On ne voyage pas tellement dans l'espace vu qu'on passe quasi toute l'histoire dans cette maison originale qui nous fait évidemment penser au Terrier des Weasley…. mais le temps passé auprès de ces personnages est un moment exquis. On se sent enveloppé, rassuré, aimé en lisant cette histoire.

Le livre parle de la mort, de suicide, de deuil d'une telle façon que rien dans ce livre n'est glauque ou triste. Il s'agit d'un nouveau départ, d'un moment de pause. Un temps de réflexion qui peut amener un changement que l'on n'attendait plus. Un nouvelle vie pour notre cher Wallace Price, cet homme que personne n'aimait… de son vivant du moins.

J'ai adoré voir l'évolution du personnage de Wallace. Cela se fait tout en douceur, suite à des petits gestes. Rien n'est précipité dans ce livre. On a le temps de voir les relations se bâtirent. Et même si c'est fantastique et qu'on parle d'une histoire de morts, on a envie d'y croire à cet endroit de passage où Hugo est capable de trouver LA bonne tasse de thé pour chacun de ses visiteurs.

Si vous cherchez une bonne dose de tendresse, n'hésitez pas à plonger dans ce livre. Et surtout… n'oubliez pas de vous faire une tasse de thé avant de le commencer !
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J'attendais la sortie de ce livre avec impatience, et j'ai été ravie de ma lecture, même si je l'ai trouvé un peu longue par moment. Avec des creux de vagues sans vraiment d'action ou de détail qui auraient pu épargner des longueurs inutiles. Mise à part cela, j'ai aimé l'histoire et les personnages.

Wallace est un avocat de renom. Il n'a plus rien à prouver et est à la tête d'une firme importante. Mais… Wallace est aussi un crétin, hautain, puant et j'en passe…
Un jour, Wallace trépasse (oui, c'est fait exprès). Il a du mal à l'accepter (normal, en soit). Et, alors qu'il assiste à son enterrement, une jeune femme vient se présenter à lui comme sa faucheuse. Elle l'emmène alors jusqu'à un salon de thé où elle travaille et où se trouve un passeur : Hugo.
Wallace n'est pas prêt à accepter ce qui lui est arrivé et passer à la suite, mais Hugo est là pour l'aider.

Premier livre commencé en 2022 et bon sang, le coup de coeur ❤️

Comme pour « La maison au milieu de la mer céruléenne », l'histoire s'étire petit à petit et c'est en tournant les pages au fur et à mesure que l'on se rend compte de l'ampleur qu'elle va prendre.

Ce livre, c'est l'histoire du deuil. le deuil d'un homme pour la vie qu'il aurait pu avoir mais qu'il n'a jamais menée. de ces êtres qui doivent apprendre à faire avec cette fin de vie souvent prématurée, qu'on leur a peut-être même arrachée.

C'est aussi l'histoire de ces personnes qui les accompagnent.

Je suis admirative de ces auteurs qui arrivent à faire des chapitres avec des scènes du quotidien sans plein de rebondissements et d'action mais qui sont nécessaires à l'avancée du développement du personnage et qui accrochent quand même le lecteur.

Ce livre est rempli de petits moments de vie qui font grandir l'amour que l'on va ressentir pour les personnages. Oui, de l'amour. Même pour cette andouille de Wallace.

Ce n'est pas évident d'écrire un livre sur le deuil. On à tous notre manière de le vivre et je trouve qu'ici, TJ Klune s'en sort merveilleusement bien ! C'est plein de bienveillance et d'amour.

Comme dans « La mer au milieu… » on s'attache aux personnages. Ils sont le corps même de l'histoire. Leurs interactions, leurs dialogues, tout est si juste.

On rit, on s'indigne… et puis on pleure. Forcément, si l'histoire parle de mort, me direz-vous…

Mais moi, ce que j'en retire, c'est énormément d'amour. Même si le livre dtraite de la mort. Et c'est là toute la beauté de l'oeuvre écrite par TJ Klune.

T.J Klune sait écrire des histoires toujours plus bouleversantes à chaque nouveau roman.

Dans cette histoire, nous suivons Wallace, avocat qui ne perd pas de temps et passe sa vie au travail. Lorsqu'il meurt soudainement d'une crise cardiaque et réapparaît à l'état fantomatique le jour de ses funérailles, Wallace comprend qu'il n'était peut-être pas un "homme bien". Mais le voilà parti pour un salon de thé unique en son genre, où Hugo, le propriétaire, aide les âmes à passer de l'autre côté.
Durant son séjour à la maison de bric et de brac, Wallace va en apprendre plus sur lui-même et sur les autres qu'il ne l'a fait durant son vivant.
Des amitiés profondes et durables vont naître de cette rencontre, même si Wallace ne peut pas rester dans l'entre-deux pour toujours...

Absolument magnifique, une histoire fabuleuse que je recommande pour celles et ceux qui ont été secoué par "La maison au milieu de la mer céruléenne". Et pour tous les autres également !