Comme beaucoup, ce roman de l'univers Shadowrun est dans le ventre mou de ce que l'on peut lire de la gamme. L'auteur a d'ailleurs écrit mieux que ça.
L'évidente inspiration de la deuxième mort de Jonathon Winger est le film Rollerball, mais l'auteur rate son "hommage". Comme la majorité des romans basés sur un JdR, on devine l'implication superficielle et le peu de temps consacré à la rédaction. C'est de la littérature de gare sans intrigue ni personnages mémorables. de quoi vous occuper dans le train ou dans un aéroport.
Je ne recommande ce livre qu'aux passionnés de Shadowrun, un univers qui reste malheureusement dans l'ombre. Cyberpunk, son concurrent inférieur et moins intéressant, est à l'honneur de notre jour... Quel monde étrange que le nôtre.
Précision : le titre enregistré sur babelio est erroné. C'est "Jonathon" et pas Jonathan.
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Entre ses cuisses, malgré l'armure bleu et argent qui l'en séparait, il sentait le moteur de sa Suzuki ronronner comme un second cœur, ses roues se plantant sur le bitume comme une deuxième paire de jambes.