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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De base, je ne suis pas très intéressé par tout ce qui a un rapport avec l'armée, et encore moins quand il s'agit d'aviation. Je crois que ma seule référence dans le domaine c'est Top Gun, et je n'en garde pas un très bon souvenir xD

Mais l'avantage des manga, en tout cas chez moi, c'est de me faire aimer des univers qui ne m'intéressent absolument pas en temps normal. le volley pour Haikyu, la boxe pour RikuDo ou encore le sumo pour Hinomaru Sumo. Trois manga que j'adore, et dont les disciplines me laissent de marbre. J'ai donc testé Tenjin, et j'ai juste surkiffé ce titre ! Dès le départ, tous les ingrédients sont réunis pour qu'on se passionne pour notre héros et ses camarades, et ce même si comme moi, vous vous fichez royalement de l'aviation.

On suit Riku, un personnage attachant et dynamique comme c'est souvent le cas dans les shonen qui souhaite rentrer dans les Force Aeriennes d'Autodéfense du Japon, comme son père, et son grand-père avant lui. On sent qu'il a ça dans le sang, et même s'il n'est pas très doué pour les études (il doit travailler deux fois plus que les autres pour arriver à un résultat juste convenable) dès qu'il pilote, il balaie quasiment toute la concurrence.

Il semble avoir un sens inné pour le pilotage, comme si chez lui, c'était instinctif. Cela va le conduire très rapidement à faire la connaissance de son premier rival, Hayaori Takaoka, l'enfant prodige, le meilleur de tous les cadets de l'académie. Ce dernier est un personnage qui semble assez complexe, car tout le monde le décrit comme arrogant, mais lors de ses quelques entrevues avec Riku, il est au contraire plutôt sympathique, même s'il reste distant. D'ailleurs, dès la fin du premier tome, on sent que les choses risquent de rapidement bouger et que l'on n'est pas au bout des rebondissements.

Car dans Tenjin, nous ne sommes pas dans un manga scolaire. J'entends par-là que les protagonistes sont quand même adultes, certains sont jeunes comme Riku, mais d'autres qui ont suivi un cursus différent, sont plus agés. Je trouve que cela donne une certain ton au manga, qui sur ce point se démarque de la concurrence.

Dans les tomes 2 et 3, les choses avancent très rapidement. Il y a des accidents pour certains personnages (dont je ne dévoilerais pas les noms) qui vont les conduire à tout reprendre du début. Mais comme je le disais, le ton de ce titre est sérieux, et les personnages le sont aussi. On n'est donc pas surpris que dès le troisième tome, certains aient obtenus leurs ailes et envisagent de piloter un F-15 !

Parlons un peu du graphisme, qui est à couper le souffle. Les phases de vol sont excellentes, intenses, et l'on comprend bien le concept de vouloir voler toujours plus haut, jusqu'à rencontrer Tenjin, le dieux du ciel. J'étais déjà convaincu à la lecture du premier tome, mais croyez-moi, ce n'était rien à coté des tomes 2 et 3 ! Est-ce que je vais prendre rapidement les tomes suivants ? Oui, c'est obligé ! Et bien entendu, je vous en reparlerais car il faut lire Tenjin *-*
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"Tenjin, le dieu du ciel" est le nouveau Shonen arrivé aux éditions Kana (paru le 16/06/2017).
L''univers aéronautique exploité est pour une fois bien différent des autres shonen mais se prête particulièrement bien à ce type de manga.

Et cette série est signée par Sugie Tsubasa et Taoka Muneaki. Elle est leur première oeuvre
Cela nous promet beaucoup de haut-le-coeur et de vertige !
De quoi planer et rêver tout comme le héros Riku.

Le dessin :

Bien que cela soit une première oeuvre, le dessin n'a rien à envier aux autres mangaka !
Le trait fin et délicat permet de donner de beau détails, notamment sur les scènes d'actions en vol, avec la superbe représentation des avions T4 et/ou T7 japonais, ou les tenues des pilotes.
Le dynamisme et le mouvement est superbement bien suggéré avec les effets adéquat et efficaces.
Les trames sont nombreuses et variées, suivant ainsi la rythmique intensive imposée par le domaine aérien, mais au final on y prête que peu d'attention, ce qui veut donc dire que le travail est très bien fait.
Chaque personnage possède sa personnalité. Certains sont détestables, d'autres trompeurs par leur coté angélique, d'autres bien fêtard etc...
Et notre héros qui, au prime abord, parait presque quelconque, et aux traits communs à de nombreux autres personnages de manga, mais pour qui nous nous prenons d'affection trait rapidement !
Les auteurs ont bien compris le truc pour jouer sur nos émotions en représentant un jeune homme singulier rêveur, ayant connu un drame familial, et avec des difficultés scolaires: le tour est joué.
Les mises en scènes sont originales et bien orchestrées à l'image d'un ballet aérien.
Je regrette toutefois que les scènes aériennes ne soient pas plus nombreuses dans ce tome.

Le scénario :

Komori Yôichi & Taoka Muneaki ont eu une excellente idée de ce s'attaquer à ce milieu militaire aéronautique pas souvent abordé.
En effet tous les éléments requis pour un bon Shonen sont présents : une école, des rivalités, un but commun à tous les personnages, etc...
L'originalité vient du fait du travail de recherche et d'actualité.
A travers ce manga nous découvrons peu à peu comment est organisé le JASDF et quelles épreuves doivent affronter les jeunes aspirants aux postes de pilote de chasse.
On y apprend par exemple qu'il y a trois filières possibles pour rentrer dans cette école, ou bien que les femmes au japon ne peuvent pas encore postuler à des postes de pilotes de combat et ne peuvent donc que s'orienter sur des filières transports ou secours.
(Nota cela était vrai jusqu'à fin 2015 ou le japon a finalement ouvert les postes de pilote de combat aux femmes )
Le découpage est intense, vif et particulièrement saccadé mais organisé et synchronisé avec la rigueur d'une patrouille faisant son show. Quelques pleines pages sont bienvenues pour casser un peu le rythme et souffler un peu.

Pour finir, pour ce premier tome et première oeuvre, les amateurs de Shonen ne seront pas déçus. Les amateurs d'aéronautique ne seront pas en reste non plus car les avions sont superbement réussis et n'ont rien d'imaginaire.
Une bonne lecture


Lien : http://www.7bd.fr/2017/06/te..
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Un shonen à la construction classique mais dont j'ai aimé le cadre lié à l'aviation. C'est intéressant à la fois de suivre le parcours professionnel et personnel du héros, entre aspiration à toucher les cieux et à réhabiliter son père. J'ai aussi bien aimé ses interactions avec ses camarades, notamment Takaoka dont je sens que je vais aimer la saine rivalité.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Le quotidien d'un aspirant pilote dans sa base militaire, entre rêve et exigence.
Riku est fasciné par le vol depuis toujours. Tout petit, son grand-père (pilote) lui a parlé de Tenjin le dieu du ciel et la croyance lui est restée : le jeune homme est persuadé que Tenjin apparaît à certains privilégiés, même si cela lui vaut les taquineries de certains camarades ! Son père était lui aussi un célèbre pilote mais il s'est trouvé impliqué treize ans plus tôt dans "l'affaire du crash" et il a depuis disparu (enfui?). Riku a à coeur d'élucider le mystère (et de laver l'honneur de son père!) et pour cela, "tu vas devoir aller là-haut". Les auteurs expriment bien ce que ce passionné ressent quand il monte dans un avion, entre "la puissance du vol" et cet "autre monde" que représente le ciel pour lui.

A l'école militaire, Riku se trouve confronté aux autres et à ses propres limites. le niveau est élevé et "le chemin pour devenir pilote est long et ardu". Intégrant le groupe Charlie, le jeune homme se heurte au méprisant Sasaki parce que les connaissances théoriques constituent son point faible : aux examens, "ça passe de justesse". Heureusement Riku a du caractère et surtout, la capacité rare de prendre en compte le point de vue des autres et d'écouter leurs conseils. Et puis, à la différence de Sasaki, il a une nette prédisposition à piloter, à analyser les données comme à anticiper les manoeuvres ("dans le ciel il sait s'adapter et il a un regard acéré"). Riku va rapidement faire ses preuves en vol et ses instructeurs sont impressionnés par "la vitesse de ses progrès".

Ainsi le groupe Charlie se montre de plus en plus uni, même si la jolie Nao devra suivre une formation différente parce que "les femmes ne peuvent pas devenir pilotes de combat" (quel monde sexiste que celui de l'armée...), et que Riku fraternise avec Takaoka, l'enfant prodige du groupe Bravo. Les étapes s'enchaînent sans temps mort pour les apprentis pilotes et le manga se lit avec plaisir ("C'est excitant tout ça"). Prochain objectif : apprendre à dompter le T-4, en vue de piloter un jet de combat...
Lien : https://www.takalirsa.fr/ten..
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Un trait dynamique et agréable. Dépassement de soi, recherche de la vérité, acceptation des autres et leurs différences, voler, piloter différents appareils, engranger des connaissances, apprendre …
On respecte les codes du shonen, mais avec un dessin bien plus agréable que d'habitude. On retrouve déjà pas mal de choses dans ce 1er tome, de pistes de réflexion.
De plus, si comme moi vous avez rêvé un jour de voler dans le ciel, de piloter un avion. Si vous avez envie de côtoyer le ciel, d'aller vite, c'est une jolie façon virtuelle de s'évader.

Riku Sakagami fait la couverture de cette toute nouvelle série qui va nous emmener dans le ciel *o*. Mais alors qui est ce fameux Tenjin ? Eh bien, nul autre, que le Dieu du ciel, si on y croit, ils protégeraient les gens là haut, et peu d'élus l'auraient rencontré. D'ailleurs, le rencontrer est le rêve de Riku, sa motivation. Dit comme cela, il fait l'objet de quelques moqueries. Mais ce jeune homme est depuis toujours attiré par le ciel. Est-ce que cela suffit d'être attiré ? de le vouloir ? On peut encore une fois posé la question du talent, des connaissances qu'on acquiert, etc.

On va donc suive des jeunes personnes de tout horizons confondus, toute origine sociale, toute formation, faire leurs premiers pas de pilote. L'accès est réputé dur.
Riku va intégrer un groupe avec lequel il fait connaissance, les débuts sont houleux. Riku a voulu accéder le plus vite possible au ciel, il est donc passé par une formation « rapide » de 2 ans, ce n'est pas le seul, il retrouve des connaissances/potes. Face aux universitaires (avec des études de 5 ans), des choses fâchent. Et comme Riku n'est pas très motivé pour la théorie, apprendre des choses, mais nécessaires et utiles, ça n'arrange rien.
Mais il y a aussi la pratique, et tenir le coup dans le ciel, à ce niveau Riku sort du lot ! Et se fait même remarquer par l'élite, un jeune homme très doué et qui a quand même l'air moins acerbe quand on discute avec lui.

Il y a aussi la question de pourquoi avoir voulu piloté chez les militaires, on retrouve cette austérité militaire avec les pompes, lever tôt …
Mais piloter leurs avions ce n'est pas rien, chacun est différent, cela fait beaucoup de choses sur lesquels se former.

Rare sont les femmes, mais on en croise une. Elle nous fait d'ailleurs hésiter au départ si c'est une femme ou non. Bien vite, on comprend qu'elles n'ont pas les mêmes accès.

Dès le départ, certains choses sont classifiés (à tort ou à raison) : accès des femmes, accès selon son niveau d'étude. Certains postes resteront inaccessibles sans un certain niveau d'études.

Cela pose aussi la question de croire en ce qu'on fait, d'avoir une certaine confiance en ces formateurs et en ces collègues et camarades, vus tout ce qu'on va partager. Il y a également un risque non négligeable dans leur profession. On est jamais à l'abri d'un crash d'avion.

Par ailleurs, on a aussi ce drôle d'épisode qui s'est passé dans la jeunesse de Riku, sur son père, où on se pose des questions, et où pour vraiment comprendre on lui a dit qu'il fallait aller dans le même ciel.

On finit sur un sacré épisode, qui montre justement que personne n'est à l'abri, mais peut être un mal pour un bien, et de nouveaux horizons vont s'ouvrir ! On a hâte de continuer et de retourner dans le ciel.

Envolons nous !
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Tenjin – le dieu du ciel est un manga en cours au Japon avec actuellement neuf tomes de parus depuis 2013 dans deux magazines reconnus : Jump Live et Shônen Jump +. Sous le titre se cache trois personnes : Yoichi Komori (Umizaru inédit en VF) pour l'oeuvre originale et le scénario, Muneaki Taoka pour le story-board, et Tasuku Sugie pour le dessin. À noter que ce dernier travaille ici sur sa première oeuvre.

Les premières pages du tome sont une bonne entrée en matière puisque l'on assiste au crash d'un avion de chasse en plein coeur de la ville de Hamamatsu ayant causé la mort du pilote, mais aussi de civils. Désavoué par sa hiérarchie et se tenant pour responsable, le lieutenant-capitaine Sakagami démissionne et refuse d'expliquer les détails de cette tragédie qui a vu l'élève pilote qu'il avait pris sous son aile périr. Quatorze ans plus tard, on découvre le fils de Sakagami, Riku, qui depuis son enfance nourrie le rêve de devenir lui aussi pilote. Admirant son père depuis toujours, et nourrissant l'envie de rencontrer le dieu du ciel Tenjin, Riku a entrepris une formation de pilote pour intégrer la flotte aéronavale du Japon.

Dans ce premier tome on découvre l'univers de l'aviation qui est très obscur pour moi, tant je n'ai jamais eu l'idée ni même l'envie d'en savoir plus. Et de mémoire il est rare de voir ce thème dans les mangas. de plus, le récit intègre des éléments récurents dans les shonen comme l'initiation d'un héros à travers un nombre de challenges personnels et extérieurs, le dépassement de soie, l'apprentissage, mais aussi des valeurs universelles comme le partage, l'amitié et la modestie.

Pour ceux qui se demandent s'il faut avoir une connaissance minime sur l'aviation, sachez qu'il n'en ait rien. le scénariste et les éditeurs ont veillé à intégrer des éléments de repères afin de nous aider à comprendre et apprendre de façon ludique la formation de pilote. J'ai grandement apprécié cet ajout qui non seulement m'a aidé à me repérer mais aussi à réaliser certaines choses. Par exemple, saviez-vous qu'une femme ne peut devenir pilote de chasse ? Cela peut paraître anodin et « logique » pour certains, mais j'ai réalisé que je ne m'en étais jamais rendu compte.

Le premier tome se veut introductif en présentant les lieux à savoir l'école de recrue où les futurs pilotes se forment mais aussi les personnages. Concernant ces derniers, le tome un les présente tous au fur et à mesure des pages. Dans l'école on distingue plusieurs groupes : Alpha, Bravo, Charlie, Delta, Echo et Fox. Ici, c'est avant tout le groupe des Charlie que nous découvrons. Il se compose des membres suivants : Noukôjirô Murata ami de Takayuki Sasaki, lieutenant diplômé de l'université qui a le sentiment d'avoir été relégué dans un sous-groupe en ayant intégré Charlie. le réfléchi et amicale Ichirô Hasebe le leader du groupe, marié et père d'une petite fille. Nao Ooyasu, la seule fille, avec un sacré caractère qui n'aime pas se laisser marcher sur les pieds, et amie de notre héros Riku. Comme dans tout groupe ne se connaissant pas encore et où les personnalités sont différentes, la tension est très vite présente et créé quelques conflits. Notamment entre Sasaki et Riku. Ne cessant de parler du « dieu Tenjin », Riku s'attire les moqueries de certains de ses camarades jusqu'à sa rencontre avec Hayari Takaoka. Lui, c'est le prodige de l'équipe Bravo. Admiré par de nombreuses recrues comme Sasaki, Takaoka apparaît comme un jeune homme assez solitaire, calme, et sérieux qui s'applique depuis des années pour exercer ce métier.

Dans ce récit on remarque assez vite que chaque élève souhaite devenir pilote pour différentes raisons. La motivation première de Raiku est sa rencontre avec Tenjin, alors que Takaoka, lui, veut avant tout pouvoir protéger sa famille et le peuple. du coup, entre admiration, jalousie et incompréhension une certaine rivalité va s'installer provocant des étincelles qui vont devenir explosive durant le tome deux. Néanmoins, si le classicisme du rival versus héros est présent, on y voit plus les deux comme des challengers qui vont se coacher parfois sans le vouloir.

Si après la lecture du tome 1 je ne savais pas quoi penser du récit, malgré ses qualités, le tome deux a su réellement me plonger dans l'histoire. À la toute fin du tome précédent, on faisait la rencontre de Suzu Seragaki, journaliste qui enquête sur le crash de Hamamatsu. Et pour en apprendre d'avantages elle va entrer en contact avec Riku et d'autres recrues. C'est donc avec le tome 2 que l'histoire développe ses qualités. Il y a pas mal de scènes de vol qui joue sur le charme de cet univers inédit, mais aussi des moments où l'on se demande si les héros vont en ressortir indemne. Les questions laissées en ouvertes précédemment viennent trouver une grande partie de leurs réponses dans ce deuxième tome, tout en ouvrant d'autres possibilités narratives aux personnages. Les liens de camaraderie ainsi que les conflits prennent de l'ampleur jusqu'à former une sorte de tension qui injecte de l'incertitude vis-à-vis du futur de chacun. Il est appréciable de lire que pour son manga Komori à collaborer avec le bureau du personnel aérien des forces d'autodéfense et la section des relations publiques. Ainsi, le mangaka nourrit son récit en reprenant des faits et règles du métier réel et cela se sent. On distingue aussi une nette évolution dans la psychologie des personnages, mais aussi la présence de failles dans ceux qui semblaient être les plus avisés.

Dans sa globalité, la partie graphique de Tasuku Sugie est sublime et donne une sensation de vitesse mais aussi de légèreté au scénario, tout en jouant sur la magie et l'immensité des paysages. Les détails sur les combinaisons et les avions sont saisissants. Par contre, le seul petit bémol que j'ai eu fut avec le charadesign des personnages quand ils sont à terre en « simple élèves ». Sur ces moments-là, j'ai trouvé que les visages notamment ceux de Riku et Sagaki sont un peu trop ovales et étirés à mon goût. Mais ce dernier point relève du personnel, et ne gâche en rien la lecture.

En conclusion, si le premier tome m'avait laissait mi-figue mi-raisin, le tome deux a su me monter à quel point le scénario de Yoichi Komori était intelligent, réfléchi depuis le début et prometteur. Avec Tenjin le métier de l'aviation révèle ses secrets aussi bien aux amateurs de vol dans les airs que pour les débutants. Ce shonen reprend les codes du genre tout en y intégrant de la fraîcheur et une philosophie de vie. Nul doute que la suite des aventures de ce groupe de héros à en devenir sera aussi vertigineuse que palpitante.
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Tenjin : le dieu du ciel est un manga shonen qui raconte l'histoire de Riku, un jeune homme déterminé à marcher dans les traces de son père et de son grand-père en devenant pilote de combat, dans l'espoir de rencontrer le légendaire Tenjin, et de trouver les réponses aux nombreuses questions qu'il se pose.

J'étais un peu sceptique au moment de me lancer dans ce manga, car le thème de l'aviation m'avait moyennement emballée lorsque j'avais regardé le vent se lève (Hayao Miyazaki), mais ce fut contre toute attente une très agréable surprise. J'ai adoré ma lecture !

Les dessins sont vraiment très beaux, très détaillés, et les vues du ciel sont magnifiques. Quant à l'histoire elle-même, j'ai très vite accroché. Je me suis beaucoup attachée à Riku, ainsi qu'à sa quête et à la pugnacité dont il fait preuve afin de parvenir à ses fins.

La relation particulière qu'il entretient avec Takaoka, mélange d'admiration et de rivalité, est l'un des éléments qui m'a le plus séduite dans ce manga, même si j'ai aussi hâte de découvrir ce qu'il s'est réellement passé au cours de la scène d'introduction, qui concerne le père de Riku.

Les personnages sont tous intéressants, même Sasaki qui apparaît pourtant de prime abord comme le crétin de service, avant de révéler de meilleures facettes de sa personnalité.

J'ai cependant trouvé un peu dommage que Riku finisse par faire des progrès fulgurants dans tous les domaines, lui qui était pourtant présenté comme un piètre étudiant depuis le début. Je veux bien admettre que la motivation joue beaucoup, mais à ce point…

Le final m'intrigue et me donne hâte de lire la suite qui, je l'espère, me plaira tout autant que ce premier tome très prometteur !
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Le sujet est original et intéressant. J'ai beaucoup aimé les dessins et la manière dont l'histoire a été construite. Au fur et à mesure, j'ai apprécié le petit groupe d'amis (sauf un qui m'a exaspéré tout au long du tome). J'ai regretté cependant des répétitions dans les dialogues et un côté destin et religieux qui ne m'a pas touché. Malgré ces défauts, je pense lire le tome 2 :)
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