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Série découverte aux 48h BD 2018* ! Elle est pleine de bonne volonté mais sent quand même le réchauffé, du coup je ne sais pas trop comment me positionner même si je n'ai pas envie de la saquer...
Nous sommes dans l'adaptation du roman de Yoichi Komori réalisée par Muneaki Taoka et Tasuku Sugie, donc nous suivons le destin de Riku Sakagami qui veut devenir pilote de chasse pour rencontrer Tenjin le dieu du ciel, comme son grand-père et comme son père qui a démissionné de son poste après un tragique accident... (évidemment tout est édulcoré, car tout est fait pour éviter les questions qui fâchent pour un pays qui officiellement n'a plus le droit d'avoir une armée)
C'est plutôt assez bien fait sur le fond comme sur la forme dans le genre « school life », mais...
1) J'ai déjà vu tout ça un millier de fois... Les personnages aussi sympathiques soient-ils sont tous des stéréotypes que j'ai déjà vu dans "Haikyu!!", "Naruto" voire "Captain Tsubasa"... Ben oui l'opposition entre le surdoué qui marche à l'intellect et le génie qui marche à l'instinct c'était déjà l'histoire de la rivalité entre "Olive et Tom" en 1981 !!! (et puis la compétitivité mortifère du système éducatif japonais me sort par les trous de nez, donc cela n'aide pas non plus...)
2) le style graphique est plutôt soigné même si encore une fois déjà vu par ailleurs pas mal de fois, toutefois on nous raconte les heurs et malheurs d'étudiants entre 20 et 25 ans donc pourquoi même au sein d'un shonen céder au jeunisme avec un charadesign qui donne l'impression qu'ils ont tous entre 12 et 16 ans (y compris celui qui est marié et père de famille) ?
3) J'aurais pu me prêter au jeu (même si la gestion de l'écoulement du temps est assez mal gérée), mais le cliffhanger de fin m'a bien fait soupirer : le beau-gosse surdoué rival de notre héros ado est rétrogradé dans la compagnie de son rival sous-estimé donc sous-classé au prétexte qu'il ne peut plus suivre les cours d'élite destinée à l'élite après un mois passé à l'hôpital... Cela sent trop la grosse ficelle : on parle d'un surdoué major de promo depuis des années et des années qui a toujours plusieurs temps d'avance sur la concurrence, donc même avec plusieurs semaines blanches il reste largement au-dessus de tout le monde donc cela n'a aucun sens à part servir de grosse ficelle !
4) Argh qu'est-ce qu'il est désormais insupportable le sexisme habituel des shonens bas du front ! le seul personnage féminin n'a pas le droit de devenir pilote d'avion de chasse parce que c'est comme ça que cela fonctionne pour les femmes femelles, donc elle devient pilote d'avion de secours pour venir en aide à ses collègues masculins appelés à de plus hauts destins... Soupirs bordel de merde, car même dans les années 1980 on pouvait gérer les personnages féminins mieux que cela avec un peu plus d'humanité et d'imagination !!!


* Sélection entièrement jeunesse plus faiblarde et plus chère que les éditions précédentes (et je ne parle même pas de cette connerie d'avoir proposé des tomes x incompréhensible sans avoir lu les précédents) : je ne félicite pas ses organiseurs !!!
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De base, je ne suis pas très intéressé par tout ce qui a un rapport avec l'armée, et encore moins quand il s'agit d'aviation. Je crois que ma seule référence dans le domaine c'est Top Gun, et je n'en garde pas un très bon souvenir xD

Mais l'avantage des manga, en tout cas chez moi, c'est de me faire aimer des univers qui ne m'intéressent absolument pas en temps normal. le volley pour Haikyu, la boxe pour RikuDo ou encore le sumo pour Hinomaru Sumo. Trois manga que j'adore, et dont les disciplines me laissent de marbre. J'ai donc testé Tenjin, et j'ai juste surkiffé ce titre ! Dès le départ, tous les ingrédients sont réunis pour qu'on se passionne pour notre héros et ses camarades, et ce même si comme moi, vous vous fichez royalement de l'aviation.

On suit Riku, un personnage attachant et dynamique comme c'est souvent le cas dans les shonen qui souhaite rentrer dans les Force Aeriennes d'Autodéfense du Japon, comme son père, et son grand-père avant lui. On sent qu'il a ça dans le sang, et même s'il n'est pas très doué pour les études (il doit travailler deux fois plus que les autres pour arriver à un résultat juste convenable) dès qu'il pilote, il balaie quasiment toute la concurrence.

Il semble avoir un sens inné pour le pilotage, comme si chez lui, c'était instinctif. Cela va le conduire très rapidement à faire la connaissance de son premier rival, Hayaori Takaoka, l'enfant prodige, le meilleur de tous les cadets de l'académie. Ce dernier est un personnage qui semble assez complexe, car tout le monde le décrit comme arrogant, mais lors de ses quelques entrevues avec Riku, il est au contraire plutôt sympathique, même s'il reste distant. D'ailleurs, dès la fin du premier tome, on sent que les choses risquent de rapidement bouger et que l'on n'est pas au bout des rebondissements.

Car dans Tenjin, nous ne sommes pas dans un manga scolaire. J'entends par-là que les protagonistes sont quand même adultes, certains sont jeunes comme Riku, mais d'autres qui ont suivi un cursus différent, sont plus agés. Je trouve que cela donne une certain ton au manga, qui sur ce point se démarque de la concurrence.

Dans les tomes 2 et 3, les choses avancent très rapidement. Il y a des accidents pour certains personnages (dont je ne dévoilerais pas les noms) qui vont les conduire à tout reprendre du début. Mais comme je le disais, le ton de ce titre est sérieux, et les personnages le sont aussi. On n'est donc pas surpris que dès le troisième tome, certains aient obtenus leurs ailes et envisagent de piloter un F-15 !

Parlons un peu du graphisme, qui est à couper le souffle. Les phases de vol sont excellentes, intenses, et l'on comprend bien le concept de vouloir voler toujours plus haut, jusqu'à rencontrer Tenjin, le dieux du ciel. J'étais déjà convaincu à la lecture du premier tome, mais croyez-moi, ce n'était rien à coté des tomes 2 et 3 ! Est-ce que je vais prendre rapidement les tomes suivants ? Oui, c'est obligé ! Et bien entendu, je vous en reparlerais car il faut lire Tenjin *-*
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Dernière lecture des 48H BD 2018. On conclut l'aventure avec un manga à la fois plaisant, mais pas forcément passionnant si on n'aime pas le sujet (ce qui est malheureusement mon cas…). Cette saga s'adresse aux passionnés d'aviation, puisque Riku, un jeune homme de dix-neuf ans, rêve de devenir pilote d'avion de chasse… Pour ma part, je ne suis pas spécialement fan de tout ce qui est « méchas » ou avions en manga. de ce fait, je n'ai pas spécialement été touchée ou emballée par les sensations décrites par le héros ou par ce qu'il va vivre… Néanmoins, je dois reconnaître que l'auteur propose une histoire abordable : il n'y a pas de notions trop techniques ou d'éléments difficiles à comprendre. A ma grande surprise, on est d'ailleurs sur une ambiance lycée/faculté avec des cours et des épreuves pratiques ! Riku va rapidement former un petit groupe avec la jolie Nao, Kôjiro, Ichirô et même Takayuki, un rival qu'il va apprendre à connaître. On va suivre la progression de chacun : leurs difficultés, leurs réussites, leur personnalité ainsi que leur famille. Hormis le contexte qui est assez original, l'atmosphère sonne très classique, surtout si on a déjà lu des mangas en milieu étudiant…

Le coup de crayon est assez chouette. Les avions sont superbement réussis et les visages sont très expressifs. Les planches dégagent énormément de rythme et de dynamisme. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai décidé de découvrir cet ouvrage même si la quatrième de couverture ne me bottait pas plus que ça… Riku est tout à fait le type de héros que l'on retrouve dans les shonen : un personnage passionné, rêveur, vif, entêté, bout en train et ami fidèle. Il m'a un peu fait songer à Soma de « Food Wars ! », car il nourrit des rêves d'enfant et s'en donne les moyens en allant jusqu'au bout. Comme la plupart des mangas, notre jeune héros va avoir des épreuves dont il va tirer des leçons et d'où il va en ressortir grandi… Mais la plus grande bataille réside dans l'évolution des capacités de Riku ! En effet, Takoaka Hayari, pilote de génie et modèle de l'école, s'intéresse à lui. On a l'idée de mentor/rival/ami à surpasser… Personnellement, cela ne me dérange pas, mais je trouve que c'est un élément classique qui s'ajoute de nouveau à une trame scénaristique déjà très employée dans le genre. En soit, le manga n'est donc pas mauvais ; il est prometteur et pose bien les bases de son histoire ! J'aurais simplement souhaité plus d'originalité…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un premier tome que j'ai acquis lors des 48h BD de je-ne-sais-plus-quelle-année. C'est pas mal dans l'ensemble, ce n'est aucunement mauvais mais je ne suis pas emballée plus que ça. Je crois que ce manga n'est pas fait pour moi. Je ne suis déjà pas attirée par l'univers de l'aviation, ça m'est trop inconnu et ça ne me passionne pas non plus. Il y a d'ailleurs ce doute qui persiste. Est-ce que ça va rester du contemporain ou y va-t-il y avoir un soupçon de fantastique? Parce qu'il est toujours question du Dieu du ciel, Tenjîn, que le héros cherche à tout prix à rencontrer. Métaphore? le futur rival, si vraiment ça va en être un, est plutôt intéressant. Par contre, je ne suis pas fan des dessins, j'ai du mal à accrocher. du coup, je ne sais pas si je lirai la suite. A voir.
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"Tenjin, le dieu du ciel" est le nouveau Shonen arrivé aux éditions Kana (paru le 16/06/2017).
L''univers aéronautique exploité est pour une fois bien différent des autres shonen mais se prête particulièrement bien à ce type de manga.

Et cette série est signée par Sugie Tsubasa et Taoka Muneaki. Elle est leur première oeuvre
Cela nous promet beaucoup de haut-le-coeur et de vertige !
De quoi planer et rêver tout comme le héros Riku.

Le dessin :

Bien que cela soit une première oeuvre, le dessin n'a rien à envier aux autres mangaka !
Le trait fin et délicat permet de donner de beau détails, notamment sur les scènes d'actions en vol, avec la superbe représentation des avions T4 et/ou T7 japonais, ou les tenues des pilotes.
Le dynamisme et le mouvement est superbement bien suggéré avec les effets adéquat et efficaces.
Les trames sont nombreuses et variées, suivant ainsi la rythmique intensive imposée par le domaine aérien, mais au final on y prête que peu d'attention, ce qui veut donc dire que le travail est très bien fait.
Chaque personnage possède sa personnalité. Certains sont détestables, d'autres trompeurs par leur coté angélique, d'autres bien fêtard etc...
Et notre héros qui, au prime abord, parait presque quelconque, et aux traits communs à de nombreux autres personnages de manga, mais pour qui nous nous prenons d'affection trait rapidement !
Les auteurs ont bien compris le truc pour jouer sur nos émotions en représentant un jeune homme singulier rêveur, ayant connu un drame familial, et avec des difficultés scolaires: le tour est joué.
Les mises en scènes sont originales et bien orchestrées à l'image d'un ballet aérien.
Je regrette toutefois que les scènes aériennes ne soient pas plus nombreuses dans ce tome.

Le scénario :

Komori Yôichi & Taoka Muneaki ont eu une excellente idée de ce s'attaquer à ce milieu militaire aéronautique pas souvent abordé.
En effet tous les éléments requis pour un bon Shonen sont présents : une école, des rivalités, un but commun à tous les personnages, etc...
L'originalité vient du fait du travail de recherche et d'actualité.
A travers ce manga nous découvrons peu à peu comment est organisé le JASDF et quelles épreuves doivent affronter les jeunes aspirants aux postes de pilote de chasse.
On y apprend par exemple qu'il y a trois filières possibles pour rentrer dans cette école, ou bien que les femmes au japon ne peuvent pas encore postuler à des postes de pilotes de combat et ne peuvent donc que s'orienter sur des filières transports ou secours.
(Nota cela était vrai jusqu'à fin 2015 ou le japon a finalement ouvert les postes de pilote de combat aux femmes )
Le découpage est intense, vif et particulièrement saccadé mais organisé et synchronisé avec la rigueur d'une patrouille faisant son show. Quelques pleines pages sont bienvenues pour casser un peu le rythme et souffler un peu.

Pour finir, pour ce premier tome et première oeuvre, les amateurs de Shonen ne seront pas déçus. Les amateurs d'aéronautique ne seront pas en reste non plus car les avions sont superbement réussis et n'ont rien d'imaginaire.
Une bonne lecture


Lien : http://www.7bd.fr/2017/06/te..
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Tenjin a évité de justesse une mauvaise appréciation. Ce titre se classe dans la moyenne avec une originalité à savoir le cadre composé des écoles de pilotes d'avions de chasse. Bref, c'est du Top Gun à la sauce manga avec Tenjin comme Dieu du ciel qui arrive à guider les plus grands pilotes touchés par la grâce.

Oui, on n'évitera pas les autres procédés non subtiles. Mais bon, cela se laisse lire malgré parfois une absence de fluidité. On arrive tout de même à s'intéresser au sort de notre jeune héros idéaliste qui ne brille pas en classe mais dans les airs. Les thèmes sont bien connus: amitié et rivalité, dépassement de soi etc...

En conclusion, un titre qui a la tête dans les nuages dans tous les sens du terme.
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Un shonen à la construction classique mais dont j'ai aimé le cadre lié à l'aviation. C'est intéressant à la fois de suivre le parcours professionnel et personnel du héros, entre aspiration à toucher les cieux et à réhabiliter son père. J'ai aussi bien aimé ses interactions avec ses camarades, notamment Takaoka dont je sens que je vais aimer la saine rivalité.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Riku Sakagami est fils et petit-fils de pilotes militaires. Il rêve, lui aussi, de manoeuvrer un avion de chasse ! Il aimerait également découvrir le secret d'un accident que son père a eu en vol et que l'armée a l'air de couvrir. Ce père qui lui a donné la passion du ciel, au point que Riku veuille aller le plus haut possible pour aller à la rencontre de Tenji, le Dieu du ciel.
A l'école de formation, dès le premier vol, Riku fait la preuve d'aptitudes innées exceptionnelles. Ce qui n'échappera pas à ses instructeurs mais également à Hayari, la meilleure recrue de l'école, qui pourrait bien voir en lui un rival !

Je dois avouer que le thème de ce manga n'est absolument pas ma tasse de thé. Il est effectivement accès uniquement sur l'aviation (pas d'amourette en perspective pour le moment), le plaisir du vol, la mécanique, la rivalité entre les étudiants de ce domaine. En revanche, je reconnais tout de même ses qualités. le graphisme des avions en vol est particulièrement bien travaillé et pour ceux qui aiment ce thème je pense que cela sera un vrai plus. L'histoire est également bien ficelée et on sent que la rivalité entre les jeunes aviateurs va se développer dans les tomes suivants. Petit plus pour l'intégration de filles dans ce tome. L'auteur aurait pu rester dans le cliché et ne choisir que des garçons, mais ce n'est pas le cas. Et tant mieux !
En tout cas, dans le CDI où je travaille, il a énormément de succès et les lycéens n'arrêtent pas de me demander la suite !

Pour découvrir les autres mangas catégorie shonen du prix Mangawa 2018, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Le quotidien d'un aspirant pilote dans sa base militaire, entre rêve et exigence.
Riku est fasciné par le vol depuis toujours. Tout petit, son grand-père (pilote) lui a parlé de Tenjin le dieu du ciel et la croyance lui est restée : le jeune homme est persuadé que Tenjin apparaît à certains privilégiés, même si cela lui vaut les taquineries de certains camarades ! Son père était lui aussi un célèbre pilote mais il s'est trouvé impliqué treize ans plus tôt dans "l'affaire du crash" et il a depuis disparu (enfui?). Riku a à coeur d'élucider le mystère (et de laver l'honneur de son père!) et pour cela, "tu vas devoir aller là-haut". Les auteurs expriment bien ce que ce passionné ressent quand il monte dans un avion, entre "la puissance du vol" et cet "autre monde" que représente le ciel pour lui.

A l'école militaire, Riku se trouve confronté aux autres et à ses propres limites. le niveau est élevé et "le chemin pour devenir pilote est long et ardu". Intégrant le groupe Charlie, le jeune homme se heurte au méprisant Sasaki parce que les connaissances théoriques constituent son point faible : aux examens, "ça passe de justesse". Heureusement Riku a du caractère et surtout, la capacité rare de prendre en compte le point de vue des autres et d'écouter leurs conseils. Et puis, à la différence de Sasaki, il a une nette prédisposition à piloter, à analyser les données comme à anticiper les manoeuvres ("dans le ciel il sait s'adapter et il a un regard acéré"). Riku va rapidement faire ses preuves en vol et ses instructeurs sont impressionnés par "la vitesse de ses progrès".

Ainsi le groupe Charlie se montre de plus en plus uni, même si la jolie Nao devra suivre une formation différente parce que "les femmes ne peuvent pas devenir pilotes de combat" (quel monde sexiste que celui de l'armée...), et que Riku fraternise avec Takaoka, l'enfant prodige du groupe Bravo. Les étapes s'enchaînent sans temps mort pour les apprentis pilotes et le manga se lit avec plaisir ("C'est excitant tout ça"). Prochain objectif : apprendre à dompter le T-4, en vue de piloter un jet de combat...
Lien : https://www.takalirsa.fr/ten..
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Un trait dynamique et agréable. Dépassement de soi, recherche de la vérité, acceptation des autres et leurs différences, voler, piloter différents appareils, engranger des connaissances, apprendre …
On respecte les codes du shonen, mais avec un dessin bien plus agréable que d'habitude. On retrouve déjà pas mal de choses dans ce 1er tome, de pistes de réflexion.
De plus, si comme moi vous avez rêvé un jour de voler dans le ciel, de piloter un avion. Si vous avez envie de côtoyer le ciel, d'aller vite, c'est une jolie façon virtuelle de s'évader.

Riku Sakagami fait la couverture de cette toute nouvelle série qui va nous emmener dans le ciel *o*. Mais alors qui est ce fameux Tenjin ? Eh bien, nul autre, que le Dieu du ciel, si on y croit, ils protégeraient les gens là haut, et peu d'élus l'auraient rencontré. D'ailleurs, le rencontrer est le rêve de Riku, sa motivation. Dit comme cela, il fait l'objet de quelques moqueries. Mais ce jeune homme est depuis toujours attiré par le ciel. Est-ce que cela suffit d'être attiré ? de le vouloir ? On peut encore une fois posé la question du talent, des connaissances qu'on acquiert, etc.

On va donc suive des jeunes personnes de tout horizons confondus, toute origine sociale, toute formation, faire leurs premiers pas de pilote. L'accès est réputé dur.
Riku va intégrer un groupe avec lequel il fait connaissance, les débuts sont houleux. Riku a voulu accéder le plus vite possible au ciel, il est donc passé par une formation « rapide » de 2 ans, ce n'est pas le seul, il retrouve des connaissances/potes. Face aux universitaires (avec des études de 5 ans), des choses fâchent. Et comme Riku n'est pas très motivé pour la théorie, apprendre des choses, mais nécessaires et utiles, ça n'arrange rien.
Mais il y a aussi la pratique, et tenir le coup dans le ciel, à ce niveau Riku sort du lot ! Et se fait même remarquer par l'élite, un jeune homme très doué et qui a quand même l'air moins acerbe quand on discute avec lui.

Il y a aussi la question de pourquoi avoir voulu piloté chez les militaires, on retrouve cette austérité militaire avec les pompes, lever tôt …
Mais piloter leurs avions ce n'est pas rien, chacun est différent, cela fait beaucoup de choses sur lesquels se former.

Rare sont les femmes, mais on en croise une. Elle nous fait d'ailleurs hésiter au départ si c'est une femme ou non. Bien vite, on comprend qu'elles n'ont pas les mêmes accès.

Dès le départ, certains choses sont classifiés (à tort ou à raison) : accès des femmes, accès selon son niveau d'étude. Certains postes resteront inaccessibles sans un certain niveau d'études.

Cela pose aussi la question de croire en ce qu'on fait, d'avoir une certaine confiance en ces formateurs et en ces collègues et camarades, vus tout ce qu'on va partager. Il y a également un risque non négligeable dans leur profession. On est jamais à l'abri d'un crash d'avion.

Par ailleurs, on a aussi ce drôle d'épisode qui s'est passé dans la jeunesse de Riku, sur son père, où on se pose des questions, et où pour vraiment comprendre on lui a dit qu'il fallait aller dans le même ciel.

On finit sur un sacré épisode, qui montre justement que personne n'est à l'abri, mais peut être un mal pour un bien, et de nouveaux horizons vont s'ouvrir ! On a hâte de continuer et de retourner dans le ciel.

Envolons nous !
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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