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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un village Dogon au coeur du Mali est endeuillé par des morts "accidentelles" puis plus accidentelles du tout. Le commissaire Habib est dépêché de Bamako et mène l'enquête (enfin, essaye) à l'aide de l'inspecteur Sosso et de la gendarmerie locale. Difficile de démêler le vrai du faux, le rationnel de la sorcellerie dans un contexte où s'affrontent les Dogons liés à leurs traditions, les jeunes tiraillés entre le poids de ces traditions et l'appel de la modernité, de la vie facile et les policiers influencés par l'occident.

L'empreinte du renard est tombé entre mes mains par hasard. J'ai trouvé que ce roman policier à l'intrigue assez légère valait surtout pour son immersion en pays Dogon. Je m'attendais cependant à plus de dépaysement, plus de descriptions. J'aurais aimé m'extasier devant des paysages grandioses et une nature sauvage d'un continent qui m'est inconnu (et que malheureusement je ne visiterai certainement jamais...). Parfois, lorsqu'un peuple et ses traditions peu connus sont mis en avant dans un roman, j'ai toujours peur que ça vire au cours d'ethnologie socio-culturelle qui fait somnoler les étudiants d'un amphi surchauffé...mais là, c'est carrément l'inverse! À part un peu de socio qui explique les traditions et surtout la notion d'amitié et de loyauté...rien de rien. Avec une écriture qui m'a parue gentille et simple, l'auteur insiste sur le fossé entre les Dogons et les autres et en gros, voilà, c'est comme ça et puis c'est tout. La fin m'a laissée une impression étrange : la justice aurait-elle deux poids deux mesures ?

Une lecture ultra rapide et facile qui m'a un peu déçue par le manque de rythme et qui ne m'a pas assez entraînée chez les Dogons (mais cela est peut être voulu, l'imperméabilité de cette culture vaut pour Habib et pour moi!)
Je retenterai une incursion en terre africaine mais plus tard, certainement avec Ben Okri dont la lecture d'Infinite Riches m'avait transportée.

Lu dans le cadre du Challenge Multi-défis Babelio 2016
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Enquête au Mali au pays des dogons par le commissaire Habib Keïta et son adjoint Sosso
Que se soient le commissaire, son adjoint, le conseiller ministériel, le chauffeur ou le responsable de gendarmerie Konaté nous donne à voir des personnages hilares , surtout ces fonctionnaires de la ville les autochtones sont moins rigolards beaucoup moins d'ailleurs, amicaux et bon vivants, d'une hilarité excessive un peu surfaite. On croirait voir les bons « noirs» d'autrefois style « banania » qui hurlent de rire toute dents blanches sorties. Hurlements de rire, fous rires et éclat de rires, une image stéréotypée aujourd'hui un peu passée mais image toujours gênante surtout réappropriée et scénarisée par un auteur africain mais bon on rigole bien avec le gendarme de Saint-Tropez...
Il semblerait que cela soit la marque de fabrique de Konaté car je l'avais déjà remarqué dans « La malédiction du Lamantin » et c'est un peu pénible mais cela n'enlève rien aux personnages Habibou et Sosso qui sont sympathiques. En outre cette vision des fonctionnaires de police de Konaté est rassurante, elle prouve qu'au Mali la vie est douce s'il n'y avait les esprits
Et des esprits en pays Dogon: y'en a! Il ne fait pas bon avoir affaire à eux.Ils vous tuent en moins de deux en vous boursouflant.
Pas beaucoup d'épaisseur dans les personnages et leur relations et une intrigue squelettique car l'intérêt est, semble-t-il, ailleurs.
Ce sont les dogons au pied de leurs falaises et leur vision du monde,qui sont mis en littérature. Un peuple, comme les zoulous, les massaïs qui a fasciné beaucoup d'ethnologues et africanistes qui est le véritable personnage héros de l'histoire et cette fois c'est un africain qui en parle.
Néanmoins la cosmologie Dogon est ici assez succincte pour ne pas dire inexistante. Autrement dit Konaté a surfé sur un thème porteur, mythique pour écrire une narration assez inconsistante. Si le style littéraire y était mais même pas. La seule chose qui aurait pu intéresser c'est la dualité entre les deux mondes celui de la ville moderne plus rationnel et celui archaïque de la brousse, malheureusement là aussi Konaté en est resté à quelques généralités juste pour justifier le comportement de son commissaire. Reste une ambiance de rue et de comportements africains rafraîchissante malgré le soleil de plomb qui nous empêchent de croire qu'on est à Vigata en Sicile chez Montalbano ou à Barcelone chez Pepe Carvalho.
On n'a pas passé un trop mauvais moment et on va même lire « L'assassin du banconi et L'honneur des Keïta » les deux premiers romans policiers de la série le commissaire Habib Keïta. Comme quoi on n'est pas rancunier.
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Lu rapidement. A lire surtout pour l'ambiance, l'intrigue policière étant assez "simple". Sympathique mais sans plus, rien à voir avec la densité, la richesse et la force d'auteurs comme Connelly, Lehane, Fred Vargas, Cornwell ou Burke.
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