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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Récit autobiographique en images de l'enfance de l'auteure au Japon dans les années 70.
Le dessin est très simpliste comme s'il était réalisé par un enfant de l'âge de Momoko, le personnage principal. Toutefois l'auteure a su rendre ces dessins très expressifs et ils accompagnent le texte de façon très judicieuse. J'ai passé un agréable moment au fil de ces pages, m'imprégnant d'images d'un quotidien fort différent du nôtre.
Il ressort une grande douceur, de la bienveillance et de l'écoute. La jeune soeur de Momoko a un handicap mental. Malgré les difficultés pour jouer avec elle, les frustrations que cela peut engendrer, on ressent l'amour que Momoko porte à sa soeur.
Cet ouvrage s'adresse à un très jeune lectorat qui débute la lecture. C'est un beau compromis entre la bande dessinée et le roman, avec tout de même plus de 160 pages à parcourir. Une belle façon d'élargir l'horizon culturel tout en lisant une histoire sympathique.

L'exemplaire que j'ai reçu a un défaut : il manque la première page ainsi que le premier chapitre. Je remercie cependant les éditions Rue du Monde pour l'envoi de cette bande dessinée singulière ainsi que Babelio pour l'organisation de la Masse Critique.
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Kotimi a grandi dans le Tokyo des années 70, entre école, marché et maison familiale. En huit récit courts, que l'on pourrait qualifier de nouvelles graphiques, elle nous y emmène et nous fait partager le quotidien familial de Momoko, son double littéraire : la varicelle, la petite soeur handicapée mentale perdue au marché, la première année d'école, les jeux, les copains…
La vie d'une petite Japonaise des années 70 est parfois comparable à celle d'un petit Occidental des années 2020, parfois elle diffère, mais les deux partagent les mêmes difficultés, les mêmes craintes, les mêmes moments joyeux. Les petits riens du quotidien ont toujours beaucoup d'importance pour les enfants, quelle que soit leur culture, quelle que soit l'époque. Les papas sont encore parfois accaparés par leur travail, les grandes soeurs sont toujours protectrices, surtout si leur cadette est en difficulté, les parents sont toujours aussi gênants lorsqu'ils s'immiscent dans la vie scolaire des enfants…
Par contre, nos jeunes lecteurs découvriront la cérémonie du thé, les menus bizarres (surtout au petit-déjeuner !), les échoppes typiques du marché, l'ameublement minimaliste des maisons, un savoir-vivre différent.
Le talent d'illustratrice de Kotimi est une autre grande qualité de ce gros album qui se déguste par chapitre ou se dévore en un plantureux festin : toute en finesse, humour, tendresse - sans mièvrerie -, l'illustration aide le jeune lecteur à se sentir « chez lui » dans le quotidien de Momoko.
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En huit petites histoires, Kotomi relate l'enfance d'une fillette de six ans dans le Japon d'aujourd'hui. Au programme, la rentrée en CP avec la cérémonie d'accueil et la distribution du matériel, la cérémonie du thé, le désir d'avoir un animal à soi, le temps du repas à l'école, la responsabilité d'être une grande soeur… Mais aussi le rôle du père dans le quotidien de l'enfant ou encore le handicap.
Momoko – Une enfance japonaise est un bel album qui invite au voyage. Car si les préoccupations de cette fillette ne sont pas différentes de celles des enfants d'ici et d'ailleurs, l'auteure nous raconte le Japon et ses traditions, sa culture et sa cuisine. Chaque événement est rapporté à hauteur d'enfants pour faciliter la comparaison tout en découvrant une autre façon de vivre.
Il se dégage de l'ensemble un sentiment de nostalgie presque rendu palpable par les illustrations au graphisme enfantin et aux couleurs acidulées. le format album avec ses 162 pages et son découpage en petites histoires, ainsi que l'âge de Momoko, en font un titre particulièrement intéressant pour les lecteurs débutants. En plus de pouvoir d'identifier à la petite héroïne, ils pourront se confronter à la lecture d'un beau livre chapitré. Les filles et moi sommes conquises !
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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L'autrice nous raconte sa propre histoire et a choisi 8 histoires issues de son passé et qui l'ont marquée.

– Mon inoubliable entrée en CP : Momoko doit faire sa rentrée au CP, malheureusement, des boutons de varicelle apparaissent et elle est contrainte de rester chez elle, mais elle nous partage ce qu'elle sait de ce premier jour de rentrée.
C'est l'occasion de découvrir la tradition des rentrées scolaires : la cérémonie, le premier jour d'école et surtout le matériel que les enfants reçoivent (brassard, chapeau, protection pour le cartable tout de couleur jaune, et la boîte de mathématiques qui a titillée ma curiosité).

– le dimanche où j'ai découvert papa : le papa de Momoko travaille beaucoup et ne la voit quasiment pas. le dimanche, il va jouer au golf et ce jour-là, il emmène sa fille.
Je m'attendais à ce que le papa joue sur un green, comme on le voit souvent dans les séries américaines et pas du tout. C'était surprenant et chouette de découvrir ainsi ce sport.

– La journée de monsieur Poissons Rouges : une tranche de vie de Momoko. Petit-déjeuner, visite d'un chat errant, cache-cache entre enfants et enfin la rencontre avec le vendeur de poissons rouges.
Une petite histoire sympathique qui nous plonge dans l'ambiance toute nippone avec le repas typique, le décor du terrain de jeu des enfants, et les fameux poissons rouges qu'on retrouve souvent dans les mangas lors de festivals d'été.

– Minako, ma petite soeur : on découvre la vie avec Minako, cadette d'un an de Momoko, et qui souffre d'un retard.
Un sujet loin d'être évident à traiter pour des enfants, mais l'autrice a su en parler de manière simple.

– La visite des parents à l'école : le titre du chapitre en dit long. La maman de Momoko vient avec Minako et cela ne se passe malheureusement pas bien.
C'est sympa de découvrir l'envers du décor : les parents doivent venir, tout est préparé à l'avance et répété en amont. Un chapitre qui rend aussi le personnage de Momoko plus attachant.

– La cérémonie du thé chez ma grand-mère : une cérémonie très ritualisée au Japon, un peu long pour la petite Momoko.
Pour avoir déjà assisté à une cérémonie du thé, je sais que le rituel est strict, mais intéressant. On découvre les gestes que doit faire celui qui reçoit le thé, mais pas comment il est préparé… c'est dommage.

– C'est l'heure du repas : ça se passe à l'école. On connaît tous les repas bento, mais dans cette histoire, il n'y en a pas. le repas se prend dans les classes, les tables sont bougées. Et ce sont des élèves qui se déplacent avec les chariots de nourriture et qui servent.
Je savais que les élèves participaient au ménage, j'ignorais qu'il en allait de même pour le service cantine.

– Ce jour de marché que je n'oublierai jamais : pendant que leur mère file faire des courses au milieu des étals du marché, Momoko et Minako doivent l'attendre devant l'échoppe du vendeur de taïyakis. Tandis que Momoko observe la fabrication des gâteaux poissons, sa soeur cadette se fait la malle.
Une petite histoire sympathique qui me rappelle des souvenirs personnels.

On termine cet album avec trois petites surprises, mignon mais sans plus.
J'ai trouvé cette lecture intéressante du point de vue du récit : un décor dépaysant, mais des histoires universelles d'enfants – chacun pourra s'y retrouver.
Le seul bémol en ce qui me concerne, ce sont les dessins. Un enfant de six ans aurait pu les faire – remarquez, c'est peut-être l'effet recherché afin que les enfants se reconnaissent dans ce style de dessin, ça rend peut-être les histoires plus authentiques pour eux, mais j'ai eu du mal.
J'ai bien aimé et j'ai passé un bon moment.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Ce qui me plaît dans ce livre, ce sont les petits détails savoureux, dans le texte ou dans l'image. Des détails qui à la fois nous rappelle la perception des enfants, à leur hauteur, ou parfois le contexte typiquement japonais. Me plaisent aussi les grands dessins déployés sur une double page, et la couleur de la jupe de Momoko, tache vive au milieu des ambiances pastel. Des histoires d'enfants, mais si intenses pour eux.
La naïveté des dessins, surprenante en début de lecture, est une vraie réussite. On baigne dans une tendresse infinie, et on aimerait que toutes les enfances le soient vraiment.
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