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C'est drôle, déjanté, barré, et tout à fait cohérent.
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Nous avions fait plusieurs fois appel à lui pour illustrer des articles du Midnight Examiner, le dernier en date étant Devenu Fou, Il Dévore Les Gerboises de Sa Femme Et Déclare: C'Etait Fameux Je Recommencerai.
"On va peut-être avoir quelque chose pour toi", lui répondis-je. "On lance un nouvel hebdo."
"Ah bon, et ça parlera de quoi?"
"De religion."
"Vous pouviez pas mieux tomber." Lloyd souleva son bras et exhiba la croix bleu et rouge tatouée au-dessus de son poignet. "J'ai un cousin, véridique, hein, y fait le ménage dans une église."
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Pas facile d'être journaliste au Caméléon. Howard, rédacteur en chef de plusieurs magazines à scandale aux noms évocateurs, ainsi que ses collègues en savent quelque chose. Surtout depuis que Nathan, le boss, à décider de tirer à la sarbacane sur tout ce qui bouge et de rechercher un prêtre par correspondance pour les besoins d'un nouveau journal, adressé à un public religieux. Mais les choses tournent carrément au vinaigre lorsqu'une jeune modèle photographique se retrouve kidnapée par la mafia...

Dans un New-York à l'aube des années 90, tiraillé entre criminalité, drogue et magasins de plantes vertes, cette bande de déjantés se lance à sa recherche.

La première partie du roman, décrivant la bande de journalistes et l'ambiance de ce journal de seconde zone, est absolument hilarante. La seconde partie déborde dans le loufoque, en parodiant l'intrigue des livres policiers traditionnels. Une lecture rapide et très agréable.
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Il Ecrit Un Roman Qui Fait Mourir Ses Lecteurs de Rire : voilà le titre d'un article qui pourrait figurer dans l'un des titres de presse des éditions Caméléon et qui résumerait ce Midnight Examiner. Il faut donc le dire en premier lieu : ce roman est d'une drôlerie extrême, tant dans les situations auxquelles sont confrontées les personnages que dans les dialogues où pointent, très souvent, l'absurde et l'ironie. Cette légèreté formidable qui traverse tout le roman est aussi, disons-le une fois pour toutes, son point faible, bien que cette faiblesse soit toute relative et tout à fait appréciable.

Les éditions Caméléon, donc, sont le repaire de journalistes dont les articles paraissent dans des papiers destinés à un lectorat avide d'histoires toutes plus grotesques ou larmoyantes les unes que les autres. Entre les confidences des jeunes mariées et les magazines érotiques (dans lesquels les parties intimes sont cachées par des dessins de sous-vêtement), c'est un véritable panorama de la presse à scandale ou, en tout cas, d'une presse scandaleuse, que décrit la première partie du roman. le narrateur, Howard Halliday, tout comme ses collègues, ne tarde d'ailleurs jamais à trouver un titre qui fera sensation : là aussi réside la drôlerie du récit puisqu'à chaque situation cocasse correspond un titre qui tombe toujours à point.

Les événements s'accélèrent lorsque Mitzi Mouse, jeune actrice pornographique ayant déjà posé pour les journalistes, est enlevée par un boss de la mafia locale. Mus par une soudaine éthique et doués d'un courage qu'on ne leur soupçonnait pas, les journalistes des éditions Caméléon vont se livrer à une mission sauvetage, aidés en cela par la magie vaudou de Madame Véronique. Cette équipée à peine sauvage réserve quelques moments d'anthologie, entre autres le dialogue entre Tony Balloney, le parrain, et l'une des journalistes, spécialiste en décoration d'intérieur.

Midnight examiner est bien sûr une plongée dans le New York interlope : non contents de fricoter avec la mafia, les journalistes sont baladés dans le taxi d'un Egyptien dont la fille revend des magnétoscopes et ils sont la vitrine commerciale de nombreuses arnaques publicitaires. le roman est aussi, et surtout, une galerie de portraits tout à la fois caricaturaux (Nathan, le directeur des éditions, est autant meneur d'hommes que fou ; Hattie, qui malmène les hommes dans ses récits ; Fernando, le peintre aux visions étranges et aux postures extatiques) et qui semblent particulièrement vrais.

Une aventure, un très agréable moment de lecture : Il (ou Elle) Pensait Lire Un Roman Noir, Il (ou Elle) Tombe Sur Un Petit Bijou de Causticité.
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Un ovni bizarre et halluciné.
Comme une montée en délire dont les dialogues omniprésents rajoutent à la jubilation de situations plus incongrues les unes des autres. Un polar au second degré faisant la part belle au burlesque. Une des facettes du registre varié de cet auteur. A découvrir.
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Rivages a classé ce roman dans la catégorie "noir" mais on en est assez loin: du début à la fin, c'est un festival de situations farfelues menées par une galerie de personnages dont on se demande lequel est le plus déjanté.
Le narrateur s'appelle Howard Halliday et travaille pour les éditions Caméléon, une boîte qui produit des tabloïds pour tous les goûts pourvu que le lecteur soit peu regardant sur la qualité et la vraisemblance du contenu. On a là des titres comme "Knockers" ou "Bottoms", "Macho man", "Ladies own monthly", "Young nurses romance"... et "Midnight examiner". le lecteur va d'abord faire connaissance avec le petit monde qui gravite au coeur de cette rédaction, en même temps que Crumpacker, nouvel arrivant, déclaré rédacteur en chef du nouveau titre "Prophecy" et cardinal par l'intermédiaire de l'Eglise chrétienne par correspondance de Californie.
Et tout au long du roman, le lecteur a droit à un joyeux délire qui aménera les différents journalistes à un affrontement contre une bande de mafieux, kidnappeurs de Mitzi Mouse, star du porno, poétesse à ses heures perdues, modèle dans certaines publications de la maison.
Le rythme est nerveux, le ton complètement décalé et on se situe souvent du côté du cartoon, occasion d'équipées dans les rues de New York, hommage au passage à Big Apple, aux côtés de personnages tellement humains, tous tendres à leur manière.
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Howard est rédacteur en chef de plusieurs revues à scandale éditées par le Caméleon. Son chef est un allumé amateur de sarbacanes empoisonnées. Ses collègues sont plus farfelus les uns que les autres. Tout ce beau monde part à la poursuite de mafieux pour délivrer une des leurs.
Le scénario de Midnight Examiner est bien mince mais l'intérêt du roman est ailleurs. Dans l'accumulation de situations délirantes et absurdes dans lesquelles se débattent des personnages déjantés aux répliques pleines de nonsense.
Malgré tout, le style est un peu daté. Je n'ai pas lu ce livre d'une traite, mon esprit décrochait. Dans le genre roman noir humoristique, je préfère les aventures du malchanceux Dortmunder écrites par Donald Westlake.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Moi ça me fait vraiment marrer.
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Personnellement, ce livre m'a beaucoup fait rire. Nous entrons dans un monde absolument déjanté, où les personnes normales (comme Amber) sont des extra-terrestres.

Les articles du "Midnight examiner" sont tous plus farfelus les uns que les autres. Les personnages étranges sont attachants, et très drôles. Bien sûr, certaines particularités peuvent paraître assez lourdes...
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Publié à Rivages/noir, Midnight Examiner est la preuve que la collection ne se consacre pas qu'aux grands polars mais aussi à des univers bien plus déconnants. Ici, nous sommes servi.
William Kotzwinkle colle aux basques d'une bande de gratte-papiers délurés agitant leurs plumes pour les éditions Caméléon, maison mère d'une dizaine de journaux évoquant le croisement entre The Onion (ou le Gorafi), Ici Paris, les courriers du coeur et un tract des témoins de Jéhovah.
Ce qui laisse déjà une bonne marge de manoeuvre à l'écrivain pour dynamiter chaque page avec son flot de personnages truculents et de titres complètement barrés. Et passées les (longues) présentations, voilà nos héros embarqués dans un conflit avec la Mafia...
Midnight Examiner se lit assez vite, le délire est communicatif. Peut-être même un peu trop. le roman m'a bien fait rire, mais le fait de voir les situations et échanges s'empiler, non-sens et absurde à la clé, déstabilise quelque peu. Je trouve qu'il manque d'un petit quelque chose apportant respiration et contexte auquel se rattacher. Il faut attendre une centaine de pages pour que l'intrigue parte enfin. Ce qui -malgré les moments de rire- peut paraître un peu longuet.
Il faut évidemment accepter de lever toute forme de vraisemblance pour s'y plonger. Je me suis laissé emporter sans trop de difficultés, bien que je reste beaucoup plus client d'un auteur comme Donald Westlake.
Pour les amateurs de décontraction totale et de bizarrerie en tout genre, Midnight Examiner sera un livre de chevet. Et il faut avouer que William Kotzwinkle pousse les curseurs dans le rouge, rayon folies :
- Nathan - le directeur - qui ne quitte jamais sa sarbacane
- Fernando obsédé par les vaches en tutu
- Hattie, rédactrice, polarisée sur les titres chocs de sa feuille de chou
- Uqal Mussa, chauffard de limousine à l'enthousiasme spectaculaire
Et ça n'est qu'une partie des réjouissances qui vous attend. La détente se mariant bien avec les énormités, le livre les enchaine sans temps mort.
Un jolie virée dans un New York qui a tout du ride sous drogue euphorisante.
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