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J'ai découvert ce livre en participant à la rencontre littéraire avec Philippe Krhajac organisée par Babelio.
C'est un premier roman vraiment réussi. L'écriture est légère, poétique, le livre est très rythmé grâce à l'utilisation de courts chapitres.
L'histoire de Phérial, petit garçon orphelin de 4 ans que nous allons voir grandir et passer de famille d'accueil en famille d'accueil est très touchante. Se côtoient le meilleur de l'être humain (3 femmes vont être des repères forts dans sa vie) comme le pire (comportement ignoble de certains personnages).
Phérial observe, s'adapte, et fait preuve d'un formidable optimisme malgré les multiples épreuves rencontrées...
Ce qui est remarquable c'est l'enthousiasme et le désir de vivre et d'aller de l'avant qui se dégagent des pages, sachant que ce roman est "semi autobiographique" comme le dira l'auteur durant la rencontre. Pourtant le sujet est sensible et l'auteur dénonce également le système en place qui fonctionne très mal et fait perdre le peu de repères que ces enfants peuvent avoir.
Une belle découverte littéraire, deux autres romans sont prévus pour lui faire suite et j'ai hâte de les découvrir.
Merci à Babelio et aux éditions Flammarion.
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La bonne étoile de Phérial a mis du temps à se montrer. Ce petit bonhomme au nom imprononçable grandit en étant "trimbalé" de structure d'accueil en nombreuses familles où l'éducation, les rencontres et les mésaventures ont bien failli avoir raison de lui, de son destin. Sauf que l'attention bienveillante de Mme Mireille omniprésente dans les déconvenues ; l'écoute attentionnée de Mme Lecoeur qui sans répondre à ses questions apaise et guide ses pas ; et Danie son amoureuse énergique et discrète vont lui faire reconnaître et suivre sa voie. Et s'il est à Berlin au moment de la destruction du mur,....le symbole fort révèle une lumière bien particulière pour lui.
Un livre plein de sensibilité, de confiance et d'espoir malgré un parcours chaotique et pour le moins semé d'embuches.
J'ai hâte de rencontrer l'auteur maintenant..... !!
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Philippe Krhajac pour son premier roman livre une histoire semi-autobiographique. Sortie en 2018 sous le titre "Une vie minuscule", il revient en poche chez Folio le 2 mai 2019 sous le titre "Un dieu dans la poitrine". Dès les premières lignes, je me suis attachée à ce petit garçon perdu. Il grandit assez vite avec de nombreuses interrogations sur son identité. Mais aussi par rapport aux relations avec les familles qui sont rarement bienveillantes. Je me pose la question sur les valeurs des familles d'accueil qui voit dans ces enfants de l'argent que des êtres à aimer. Pourquoi s'étonner que beaucoup deviennent méfiants envers l'être humain. Cette défiance ne s'écrit pas avec un Je envahissant. le récit s'écrit avec subtilité où le lecteur devient un confident. Lors des moments les plus difficiles comme les abus sexuels de tonton Lacroix, pas de descriptions précises. La suggestion suffit à nous faire comprendre l'horreur des situations. Son témoignage n'est pas seulement une histoire personnelle mais aussi un portrait de la France avec la fermeture des grandes usines, la centralisation, le communautarisme, les mouvements migratoires.... Les références à des auteurs comme Hugo, Marivaux, Molière... montrent que leurs mots indémodables savent toucher le coeur des gens qu'importe leur monde. Comme ces femmes à travers l'histoire qui dépasse le cadre de leur métier pour aider et soutenir Phérial . Elle l'aide à prendre confiance en lui. Grâce à cela de l'optimisme émane au fur et à mesure que l'on tourne les pages. 
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Ce livre est un très très beau livre qui vous raconte le parcours d'un petit bonhomme abandonné à l'assistance publique. Mais ici pas de cliché juste de la sincérité plein pot. On assiste au témoignage du parcours d'un brave. le lecteur reste debout comme le petit garçon qui se relèvera de chaque syncope même dans la tragédie la plus terrible. Il est vivant et prouve de bout en bout que les gens biens resteront plus nombreux que les mauvais mais ils font tout simplement beaucoup moins de bruit. Lisez ce livre, il n'est jamais mièvre, jamais moralisateur, la seule chose facile est la beauté de l'écrite. Chaque personnage est un être vivant, au point de pouvoir en deviner l'odeur, la chaleur ou la froideur.
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Lorsque Phérial arrive à l'orphelinat, il a l'impression de se trouver devant un véritable château protégé par les grands sequoias, dont la directrice Isabelle serait la fée ; pourtant, du haut de ses quatre ans le petit garçon abandonné par ses parents a déjà des raisons de ne plus croire aux contes. Il a déjà connu une succession de familles d'accueil – et de mauvais traitements – et ce parcours de douleur est loin d'être fini…

Comment grandir, comment arriver à se construire lorsque la vie ne vous apporte que désillusions, lorsqu'à chaque foyer qui change et apporte l'espoir d'une vie normale, peut-être même un peu d'amour, que ce soit au fin fond des campagnes ou au pied des cités, la chute soit si brutale ?
Les Liliane, les Lacroix, les Procron… à chaque fois le petit garçon y croit de toutes ses forces, et finira par grandir tant bien que mal, enfant fragile en quête d'amour et d'identité (il n'apprendra qu'à l'occasion de sa naturalisation qu'il est d'origine yougoslave) qui s'évanouit quand il a trop d'émotions, et devenu adulte la proie d'intenses crises d'angoisse. Ce roman d'apprentissage est un puits d'émotions, il est difficile de lire ce dont l'enfant est victime, et pourtant la façon dont il ne lâche jamais espoir ne lasse pas d'étonner – à rapprocher du si joli premier roman d'Isabelle Carré, où la lumière, la seconde naissance et le salut viendront également de la découverte du théâtre.
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Phérial Chpapjik est un petit garçon qui ne connaît pas ses parents. le roman s'ouvre sur son arrivée à l'orphelinat. Il ne parle pas. Je l'ai pensé muet. Il n'a que quatre ans, mais il ne se sent déjà pas à sa place dans le monde. Au début, tout se passe dans sa tête. Il nous décrit le parc autour de l'établissement, du gravier qui crisse sous ses pas, de la vieille dame qui l'accompagne, de tous ces enfants qu'il voit pour la première fois. Il sont des centaines. de tous âges. Des enfants abandonnés.

Phérial nous touche par sa façon de voir les choses et le monde. Ses questionnement sont légitimes. Son quotidien sans cesse bouleversé nous émeut. Quand tout fout le camp, on aimerait bien le rassurer. ⁣

Du haut de sa vie minuscule, Phérial en a vécu des choses. Il aurait plus à en dire que n'importe qui. J'ai aimé l'écouter. ⁣

Lien : https://loeildem.wordpress.c..
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Je m'interroge depuis un moment déjà pour savoir si je dois écrire un petit billet critique, preuve s'il n'en faut que finalement ce livre m'a titillé, et pourquoi pas un peu remué ...Mais qu'il est agaçant, qu'il est lourd, et indigeste ce texte brutal d'un enfant de l'Assistance Publique sauvé par quelques rencontres ...Le réalisme violent convient peut être à notre siècle mais n'est il pas d'autres aspirations que de décrire ce que nous ne connaissons que trop bien ? Je n'aime pas à me complaire dans cette monstruosité morose dans laquelle l'auteur a décidé de nous entraîner, il y a tant de belles oeuvres, d'oeuvres majeures pour ne pas perdre de temps avec ces pages cruelles, dans lesquelles l'auteur se complaît. A ne recommander, donc, que si vous êtes un adepte des banlieues et familles d'accueil sordides ...La quatrième de couverture promettait de la poésie, sans doute cette définition est elle passée elle aussi par le crible de cette réalité violente qui nous entoure...Et pourtant j'ai achevé ma lecture en ayant le sentiment que Phérial valait bien que j'y consacre quelques heures de mon temps ....Cette critique pourrait passer pour bourgeoise et arriérée si je ne connaissais dans mon intimité la violence familiale, alors non, milles fois non, je n'adhère pas Mr Krhajac, à ce que vous en faîtes ...
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Une vie minuscule est un roman étonnement plein d'enthousiasme, de fureur de vivre. Philippe Krhajac dépeint une réalité difficile, celle des enfants de l'assistance publique, mais la voix qu'il utilise reste (malgré la révolte qui gronde parfois) optimiste et sereine, permettant une lecture délicate mais loin d'être étouffante ou insupportable. Il y a d'ailleurs là par moment une certaine étrangeté à passer de l'innocence et de la simplicité de l'enfance, avec une écriture à rimes tellement imagées, à l'innommable. Mais, même si l'auteur garde un regard réaliste et véridique (il est évidemment beaucoup question de sa vie dans ces pages), il ne porte aucun jugement critique ni ne dénonce farouchement les travers et les failles du système et de ses acteurs.............................................
Lien : https://libre-r-et-associes-..
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J'ai eu la chance de gagner ce livre donc je remercie Flammarion et Babelio. J'ai eu la malchance de ne pas pouvoir assister à la rencontre avec l'auteur à cause de la neige donc je ne remercie pas les intempéries.
Je lis rarement des histoires d'orphelins à part "Autobiographie d'une courgette".
Je me suis attachée à cet enfant, puis ce jeune homme. J'avais envie de le porter à bout de bras. Son parcours vaut le détour. C'est bien écrit. Ce n'est pas gnangnan. Je vous le recommande !
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Un très sensible premier roman, émouvant parfois douloureux, bien écrit. C'est l'histoire de Phérial , il a quatre ans et doit entrer dans un orphelinat pour enfant en régression. Nous sommes dans les années 60/70. de cette enfance où il sera scruté à l'âge adulte, de famille d'accueil à la prison, il va croiser le chemin de femmes bienveillantes mais il ne pourra appeler aucune d'entre elles "Maman"...Il pense n'être rien ni personne. Puis un jour le miracle se produit...
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