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EAN : 9782081415003
269 pages
Flammarion (03/01/2018)
3.78/5   46 notes
Résumé :
«Tout autour, un parc et ses séquoias si grands pour mes yeux d'enfant que je me dis qu'avec ces sapins-là, le ciel n'est pas si loin. Je descends de l'ambulance. Tristesse et joie sont dans mes poches ? Tout va bien. Mais non, que dis-je : à l'abordage, à la conquête !»
Phérial a quatre ans et s'apprête à entrer dans un orphelinat pour enfants en régression. Loin de se douter que le chemin sera périlleux, il traverse sa réalité d'enfant abandonné en se jouan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Le titre du roman de Philippe Krhajac évoque le titre de ce recueil de nouvelles de Pierre Michon « vies minuscules » dans lequel l'un des personnages confesse que « Les choses du passé sont vertigineuses comme l'espace, et leur trace dans la mémoire est déficiente comme les mots : je découvrais qu'on se souvient. »
Philippe Krhajac, dont j'ai reçu le roman dans la perspective de la rencontre organisée avec lui par Babelio et les éditions Flammarion, écrit dans cette veine.
Le petit Phérial Chpapjik, autrement dit l'auteur lui-même, 4 ans en 1970, abandonné par ses parents, ou orphelin, on ne sait rien de lui au début du roman, est accueilli dans un orphelinat.
Dès les premières lignes du roman, le lecteur est pris par la narration « Dans l'encadrement d'une fenêtre, la silhouette d'une machine gigantesque qui soulève des masses de matière, une grue peut-être. le soleil si fort à l'extérieur, plonge la pièce dans une obscurité singulière. Allongé dans un lit d'enfant, enfant moi-même, je regarde, la lumière, la grue qui s'agite avec force, les matières dans les airs, le noir de la pièce. »
Philippe Krhajac réussit à faire parler l'enfant de 4 ans, Phérial, sans que jamais n'interfère dans sa parole celle de l'auteur devenue adulte.
Sa vision de l'orphelinat est celle du petit Phérial qui y arrive, seul, après avoir vu ses camarades de voyage « dispersés dans ces campagnes du monde français ».
Interrogations de l'enfant livré à un monde où les parents de substitution malgré leurs efforts, pour ceux qui consentent encore à en faire, ne parviendront jamais à capter la confiance des enfants « J'ose rien dire, personne n'ose rien dire du tout, on ne sait plus vraiment si c'st nous qui figeons le silence ou si c'est le silence qui nous fige. »
L'écriture de l'auteur évite l'écueil du je envahissant, elle renvoie le lecteur à ses propres souvenirs, ses craintes d'enfant, sa difficulté à comprendre le monde des adultes, son incapacité à comprendre quel comportement il doit adopter. « Donc, voilà surement à quoi ça sert les adultes : à bien parler pour les enfants. »
Le petit Phérial suit un parcours hallucinant, de l'orphelinat à l'orphelinat via plusieurs familles d'accueil dans lesquelles il s'adapte souvent à son corps défendant. « (…) à l'ombre, tranquille loin des discussions des adultes, je m'initie à la vitesse de l'hirondelle et à la roue increvable du génial Mille Bornes avec Christophe, devenu sur le champ mon vrai demi-frère. »
Il a conscience de ses différences, lorsque le jour de la rentrée des classes au collège, il avoue à son camarade de classe africain « Moi aussi je viens d'un autre pays. T'as qu'à voir, je m'appelle Phérial Chpapjik. »
Sans pleurer sur son propre sort, Phérial nous emmène par la main dans sa progression vers sa vie d'adolescent puis d'adulte, guidé par la pédagogie abrupte et sans complaisance de ses parents d'adoption, comme Marie-Janine, « Chez moi pas de drogue et pas de fous. Si t'as les nerfs, t'a qu'à désherber la terrasse, couper les troènes et promener les chiens. Te voilà renseigné sur ton programme d'aujourd'hui »
Le roman est aussi une chronique de la France des années 1970 et 1980. Il se déroule dans des petites villes du centre de la France, Sancerre et son club des Remparts, Nevers les HLM de la cité des Deux Mille, Bourges et sa maison de la culture.
Dans ses déambulations Phérial acquiert les certitudes de ses différences mais seule la rencontre avec Danie va le conduire à rechercher ses véritables origines.
Le livre décrit la quête de Phérial jusqu'à sa réalisation comme acteur.
Découverte d'un jeune auteur qui, avec ce premier roman, place la barre très haut.
Un seul bémol, mais c'est mon côté pinailleur qui fait des siennes, à la page 192, je n'ai pu m'empêcher de remarquer des erreurs dommageables pour les amateurs d'apéritifs anisés :
Le Ricard additionné de sirop de menthe est un perroquet (et non une mauresque qui est un Ricard additionné de sirop d'orgeat) ; le Ricard additionné de grenadine ou de fraise est une tomate et non un perroquet.
Allez en paix et ne pêchez plus…
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A l'âge de quatre ans lorsqu'un enfant se retrouve placé dans un orphelinat, va t'il mener une vie minuscule ?
A l'âge de quatre ans, jugé enfant difficile au comportement instable nécessitant une prise de calmant, un enfant va t'il mener une vie minuscule ?

Non Phérial, ta vie ne sera jamais minuscule dans ce château bordé de séquoias que l'on appelle orphelinat. Entouré d'une myriade d'enfants de tous âges et de sexes opposés, c'est là que tu vas grandir avec tes compagnons du même acabit. Balloté de famille en famille, tu devras te méfier de certains adultes qui t'entraineront sur la mauvaise pente entre l'alcool, la fumée et le sexe, celle qui t'aura fait connaître le bruit du trousseau de clés de la prison, pour vols et délits en tous genres. Mais c'était pour de faux n'est-ce pas Phérial ? Les familles d'accueil, tu les as bien connues, des bienveillantes aux plus sordides. Tu seras même abusé, ce qui laissera une empreinte indélébile dans ton coeur d'enfant blessé que tu tenteras d'enfouir au plus profond de ton être. Mais chaque fois qu'elle refera surface, tu sombreras dans le néant, dans de ce que tu imagines être une vie minuscule, qui t'oppresse et t'étouffe.

Ta rencontre avec Danie sera déterminante. Danie ton ange gardien ne t'abandonnera jamais. Non, pas une vie minuscule pour toi Phérial, quand bien même tu crois toucher le fond, que tes membres t'abandonnent comme l'ont fait tes parents. Une douleur brulante t'envahira, te fera divaguer, tu te penseras fou : Bienvenue chez Madame Lecoeur qui te sera d'un grand secours.

A Vingt et un an, libre de ta destinée, tu te chercheras, tu t'essayeras à différents métiers, mais un seul te passionnera : le théâtre dans lequel tu excelleras. Tu deviendras toi, Phérial, marchant sur le fil tangible d'une vie que tu imagines si minuscule, jusqu'à la chute suprême, désespérée, douloureuse. Et c'est à ce moment que ta mémoire déroulera un mauvais film, dans lequel les questions fuseront sur ton passé. Papa, maman... Qui suis-je ? Pourquoi m'avez-vous abandonné ? Mais la vie Phérial, la vie réserve parfois bien des surprises...

Ce roman de Philippe Krhajac est la quête désespérée du jeune Phérial pour tenter de connaître la vérité sur la raison de son abandon, écorché par les aléas d'une vie instable, balloté trop souvent dans des familles d'accueil avec son cortège d'abus dont certaines ont usées trop souvent.

Un récit qui se veut malgré tout lumineux pour le jeune Phérial, dont la vie qu'il pensait minuscule, le mènera sur le chemin d'une vie Majuscule.
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« J'ai l'impression que quelqu'un va surgir derrière ces gros nuages gris et confus, que cette présence rode et va m'apparaitre. Je veux disparaitre. Qu'elle s'en retourne les mains vides. Et pourtant, je me dis que je ne dois pas la rater. Mais aucun son ne semble pouvoir sortir de ma bouche, regardez bien … » la photo de Robin Skjoldborg illustrant « une vie minuscule » , introduit parfaitement le récit de la vie de Philippe Krhajac, enfant yougoslave abandonné en 1966 sous le patronyme de Pherial Chpapjik.

Le scénario classique abandon d'enfant, calvaire, résurrection, qui a déjà servi de trame à des milliers de livres et quelques chefs d'oeuvres (Dickens, Hugo, Hector Malot) offre ici un poignant hommage aux personnels de l'Assistance Publique, incarnés par les belles figures de Madame Mireille et Madame Lecoeur, et nous emmène au fil des familles d'accueil de Madame Liliane à Tonton Lacroix et aux Procrons, dans un long chemin de croix où Pherial sera abusé par un pédophile, perverti par Jojo, entrainé dans la délinquance vers la prison et où Maria, son amie, sera pendue.

Doté d'un « Dieu dans la poitrine », Phérial découvre avec enthousiasme BOURGES et son théâtre (cher à André Malraux) et entama sa rédemption au contact des répertoires de Marivaux, Cervantes, Molière et Shakespeare

Aidé par la communauté serbe exilée en France, Pherial retrouve sa Maman et ira avec elle jusqu'à Berlin abattre la rideau de fer …un happy end que ni David Copperfield ni Rémi, ni Romain Kalbris n'ont connu.

Très lucide, l'auteur décrit parfaitement la pente finale qui mène de la pornographie à la pédophilie mais j'ai regretté qu'il commette lui même une brutale peinture des supplices que Tonton Lacroix puis Jojo lui ont infligé car Philippe Krhajac est il certain que ses pages ne seront pas le déclencheur d'autres crimes ?

A cette grave réserve près, cette « vie minuscule » est un chef d'oeuvre bouleversant qui évoque d'une part l'accueil des mineurs clandestins abandonnés par leurs familles et d'autre part les abus vécus par nombre d'enfants. Au moment où le législateur envisage de produite en grande série des Phérials en légalisant la GPA, et en abaissant l'âge de la majorité sexuelle, le témoignage de Philippe Krhajac est particulièrement opportun.

Aucune vie n'est « minuscule » car dans chaque poitrine bat un coeur de Dieu et je remercie infiniment l'auteur et Flammarion , son éditeur, de nous offrir cet acte d'espérance exceptionnel.
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On entre dans la vie de Phérial lorsqu'il a quatre ans. Son passé déjà lourd de chagrins lui vaut quelques "étiquettes": grande prématurité, nervosité, colères qui le mènent dans un établissement pour orphelins " en régression". Et puis de rencontres en familles d'accueil, de joies en désespérances, d'horreur absolue vécue dans le secret,Philippe Krhajac nous emporte dans une histoire de vie. Une formidable envie de vivre et beaucoup d'amour reçu et donné. Et voici que Phérial Chpapjik devient adolescent, puis homme et finalement va, avec l'aide de "bonnes fées" trouver sa dignité et sa façon à lui de s'affirmer au monde. Un très beau premier roman, écrit avec simplicité et poésie.
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Une vie minuscule est un roman, ouvertement présenté comme de large inspiration autobiographique. Il retrace la vie de Phérial, enfant de l'Assistance Publique, de la petite enfance jusqu'au début de l'âge adulte.

Je ne vais pas revenir longuement sur la teneur de l'histoire : l'orphelin, balloté d'orphelinat en familles d'accueil qui n'ont pas toutes vraiment la vocation ; l'insouciance de la petite enfance balayée très vite par les injustices administratives, jusqu'au pire, jusqu'à la révolte, jusqu'aux velléités d'autodestruction ; le sentiment d'abandon qui jamais ne fait défaut, puis l'acceptation, l'espoir ; et puis l'incroyable solidarité qui mène enfin au meilleur, et à la résilience.

Un parcours de vie qui ne peut pas laisser indifférent.
Le roman est écrit à la première personne, et de ce fait je l'ai trouvé très immersif.

J'ai aimé les chapitres et leurs titres évocateurs, parfois des sections très courtes, comme un petit poème, ou longues, dilatées, pesantes.
Souvent le style est comme un reflet de ce qui est raconté : Haché et oppressant quand ce qui est raconté est à la limite de l'indicible, une écriture ronde aux tournures de phrases enveloppantes pour traduite la douceur de vivre et la bienveillance, ou encore un ton sec et brusque quand par exemple le jeune Phérial se retrouve dans une famille d'accueil dénuée de toute empathie.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire au tout début. le style que j'ai trouvé un peu décousu de la période de l'orphelinat m'a déroutée. Finalement je pense que c'était volontaire de la part de l'auteur, afin que le lecteur soit aussi désorienté que le petit garçon dont il lit le récit. N'empêche que le premier quart du livre m'a semblé laborieux.

Je n'ai pas toujours été réceptive aux brèves envolées philosophiques, parfois poétiques, qui, disséminées tout au long de l'ouvrage, tombent - parfois - un peu gauchement dans le récit. Mais il s'agit peut-être d'illustrer aussi cette envie du narrateur de s'échapper de sa propre vie.

J'ai aimé les chouettes portraits de femmes, brossés très simplement, en filigrane, de ces bonnes fées qui veillent sur le petit puis le grand Phérial.

Un bon premier roman, qui révèle une vraie sensibilité, une plume fine et vive. On peut espérer que Philippe Krhajac ait encore beaucoup de choses à raconter.

J'ai reçu cet ouvrage dans le cadre de l'évènement-rencontre organisé par Babelio. Merci.
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critiques presse (1)
Actualitte
26 mars 2018
Un roman initiatique à l'écriture fluide et happante de vérité humaine. Philippe Krhajac nous emmène avec Une vie minuscule au travers de l'enfance et la jeunesse d'un déraciné. Attention ! Objet littéraire non-identifié.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
— Qui je suis ? Tu me demandes qui je suis ?

Je sens bien, au-dessus de mon crâne, l'ouverture entre le ciel et moi. Mes amis d'enfance, mes sequoias ?
En tout cas, empli de cette puissance imperceptible, j'entre, sans le vouloir, dans une transe logorrhéique et, nourri par le désir d'en finir, livre ma danse archaïque sans retenue à la famille Lacroix :

— Je suis Phérial Chpapjik qui a appris, alors qu'il ne savait pas encore bien lire, la scène de la lande dans Le Roi Lear. J'avais décidé, tonton, de la taire à ma façon, tant ce monsieur Shakespeare m'avait, pour ainsi dire, collé au plafond. Aussi, quand je la jouais, Je vibrais comme une feuille au vent et mes émotions décuplées m'éloignaient de moi-même. Alors, poussé par une force invisible, obligé d'être un autre. Je me suis senti bien plus beau et plus héroïque que je ne l'ai jamais été. Recevant par les paroles de l'auteur l'énergie nécessaire, une transformation s'est opérée, me permettant de comprendre sans comprendre qui était vraiment ce triste roi. Sa douleur m'écartant finement de ma propre histoire, j'ai pu accepter calmement l'infortune de ce bon père que j'aurais aimé connaître. J'entrevoyais soudain d'autres souffrances que les miennes et fus triste pour de bon. C'est là que j ai su ta misère. C'est là que j'ai pris ma décision : rendre à tonton Lacroix son malheur et ses obsessions. Je ne peux rien expliquer de plus, je ne peux rien dire, sauf que je me sens bien moins malade qu'autrefois. Et pardessus tout, grâce au généreux Shakespeare, un enfant délaissé par papa, maman, peut enfin pleurer un père, un roi imaginaire que ses enfants ont écarté ignoblement. Un abandon dans le sens contraire. Jamais vu ça auparavant. Merci le théâtre, merci Shakespeare.
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Savez-vous ce que c’est de tournoyer dans les étoiles sans être une des leurs? Savez-vous ce que cela implique lorsque les bras et les mots manquent chaque jour à l’appel. Je suis enfermé en moi-même, madame Mireille, mes yeux sont mes propres miradors, mes pensées sont mes violences et mes désirs sont réduits au strict minimum. Manger, dormir surtout pour arriver, un jour, à ne plus avoir peur. Je suis perdu, perdu dans le monde des hommes. Je ne me sens ni l’un d’eux ni comme eux. Je dérive dans l’espace où mon nombril ne se prend pas pour le centre de quoi que ce soit, de qui ce soit. Détaché à jamais, j’erre comme un clochard dans l’univers insondable avec, pour plainte, un torrent de haine et d’amour envers ceux qui m’ont fait ça, me laisser là, sur le carreau, devant les autres stupéfaits. J’ai mal à la tête.
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J'avance en tâtonnant vers ce jour où je voyagerai sans contrainte parmi les âmes de nos ancêtres. Retour au premier descendant qui, dans son sourire d'enfant, exprimera à la mère d'aujourd'hui : n'aie point peur petite mère, n'aie point peur. Et juste avant ton dernier souffle, qu'en slave on dit doucha, regarde comme ce sourire d'un âge lointain n'est jamais mort. Regarde ma mère, il vit encore.
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[...] dans cette histoire d'éducation d'enfants sans parents, tout le monde, au fond, veut faire de son mieux, du moins au départ. C'est un renouveau pour chacun et trop souvent une déconvenue pour tous. Il semblerait que seul le temps soit le garant de nos réussites. Le temps passé ensemble, le temps partagé, vécu. Mais apparemment personne ne l'a, ce temps. Apparemment, personne ne semble savoir ce qu'est vraiment le temps.
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Des pensées lugubres m'atteignent et me rongent. Je commence à sombrer. Je fomente de terribles plans de vengeance, mais, très vite, mesure que la vengeance ne me servirait à rien, qu'il me faut faire plus injuriant : ne pas donner raison à ceux qui nous jugent et les démunir de leurs certitudes, en ne retournant jamais derrière les barreaux. Quoi faire sans vendetta ? Vivre pépère et trimer dans le dénuement ? Non, il doit exister autre chose. Vivre sans se faire prendre. Je trouverai, car la mort de mes compagnons de bagne m'a fait sentir aussi que la vie est pleine de vies, de plusieurs vies, au choix. Etre gangster, boulangère ou sur la ligne, funambule entre leur bien et leur mal. Si seule ma vie est un miracle, alors j'ai peur de perdre quelque chose. Si ma mort est aussi un prodige, ma peur s'évanouit. On ne peut plus rien me faire et je peux entrevoie de vivre autant de vies différentes qu'il me plaira.
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Vidéo de Philippe Krhajac
Entretien avec Philippe Krhajac à l'occasion de la rencontre entre l'auteur et les lecteurs de Babelio.com dans nos locaux, le 8 février 2018. Découvrez les 5 mots choisis par l'auteur pour évoquer son roman "Une vie minuscule"
La page du livre : https://www.babelio.com/livres/Krhajac-Une-vie-minuscule/997486
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