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Citations sur De la connaissance de soi (12)

Mais vous et moi pouvons percevoir cette misère et cette confusion immédiatement, n'est-ce pas? Nous pouvons les percevoir et nous serons alors en état d'éveiller la même compréhension de la vérité chez d'autres. En d'autres termes, pouvez-vous être libres instantanément? Car c'est là la seule façon de sortir de cette misère. La perception ne peut avoir lieu que dans le présent ; mais si vous dites: « je le ferai demain », la vague de confusion vous atteint et vous voilà toujours engagés dans la confusion.
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Je vous prie de ne pas acquiescer à ce que je dis. Il ne s'agit pas d'être d'accord avec moi, mais d'être conscient de ce qui est. Si vous ne faites qu'approuver, vous m érigez en autorité ; mais si vous comprenez, vous cesserez de rendre un culte à l'autorité. Le problème ne consiste pas à remplacer une autorité par une autre, mais à être créatif. Lorsque vous essayez de devenir créatif, vous avez besoin d'une autorité ; mais lorsque vous êtes créatif, il n'y a pas d'autorité, il n'y a pas de copie. Il y a une différence entre devenir et être. Devenir introduit le temps, être est libre du temps.
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De plus en plus de sectes se forment, de plus en plus de « ismes » surgissent partout dans le monde, parce que, plus il y a de confusion, plus vous voulez un chef, quelqu'un qui vous guide hors de ce désordre ; alors, vous vous en rapportez aux livres de religion ou à l'un des prédicateurs récents ; ou encore vous agissez et réagissez conformément à un système qui semble résoudre le problème, à un système de gauche ou de droite.
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Cette attitude de spectateurs est devenue notre tradition, notre habitude
nationale et générale ; nous assistons à des matchs de football, nous assistons aux débats des politiciens et des orateurs. Nous ne sommes que des non participants, nous regardons du dehors et avons perdu notre capacité créatrice. De ce fait, nous voulons absorber et que notre part nous soit concédée.
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Il y a un état de souffrance, politique, social, religieux ; tout notre être psychologique est dans la confusion, et tous nos chefs politiques et religieux sont défaillants, tous les livres ont perdu leur signification.
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Il y a un art d'écouter. Pour écouter réellement, on devrait abandonner - ou mettre de côté - tous les préjugés, les idées que l'on se fait d'avance sur les choses et les activités quotidiennes.
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Ainsi, c'est un problème très complexe et subtil, cette question de dénomination, d'appellation ; mais vous le comprendrez si vous en faites l'expérience. Il y a d'énormes richesses, une énorme profondeur, lorsque se révèle ce processus qui consiste à donner un nom, à appliquer des mots à un sentiment, à une sensation. Aussitôt que vous lui ouvrez la porte, vous découvrez de vastes richesses ; mais pour découvrir, il faut être assez libre pour pouvoir expérimenter ; et la liberté est engendrée par la vertu - il ne s'agit pas de devenir vertueux, mais d'être vertueux.
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Maintenant, la question est : « Est-ce que l'appétence sexuelle disparaîtra, si nous refusons de la nommer ? » Elle disparaîtra évidemment ; mais si vous ne comprenez pas le processus entier de la conscience, tel que je l'ai soigneusement expliqué, mettre fin à une appétence particulière, plaisante ou déplaisante, n'engendre pas l'éternelle qualité de l'amour. Sans amour, mettre simplement fin à une appétence n'a pas de sens, et vous deviendrez aussi sec que l'idéaliste dont les passions sont très soigneusement tenues en échec. Car si vous ne comprenez pas le processus entier de la conscience, les passions sont toujours là, bien que vous refusiez de les nommer. Et comprendre le processus entier est très ardu. Vous pouvez avoir compris l'expression verbale de ce que j'ai expliqué, mais la signification vivante, le sens intérieur, vous ne le comprendrez que par l'expérimentation. Ainsi que je l'ai dit, où est l'amour est la chasteté. Alors l'homme, l'idéaliste qui est passionné et veut être chaste, qui veut s'affranchir des passions - un tel homme ne connaîtra jamais l'amour, car il ne s'intéresse qu'à devenir quelque chose, ce qui est une autre forme d'égoïsme. Il ne s'intéresse qu'à sa lutte pour réussir, pour atteindre l'idéal, lequel est non existant. Un tel homme a le cœur vide, et il remplit son cœur vide avec les choses faites par l'esprit. Et comment peut-il connaître l'amour, lorsque son cœur est rempli d'idéal, qui est une chose faite par l'esprit ?
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Qu'entendons-nous par conscience ? Je ne suis pas en dehors du sujet en posant cette question. Elle est directement reliée à la question elle-même. Qu'appelons-nous conscience ? La conscience est, sans aucun doute, provocation et réponse, qui est l'expérience. C'est cela le commencement de la conscience : provocation, réponse et expérience, L'expérience est nommée, mise en mots, fournie d'une étiquette en tant que plaisante ou déplaisante, ensuite elle est enregistrée, emmagasinée dans l'esprit. Ainsi la conscience est un processus d'expérimentation, de mise en mots, et d'enregistrement. Bien que complexe, c'est très simple. Je vous prie de ne pas le compliquer inutilement. Sans ces trois processus en action, qui sont en réalité un processus unifié - l'expérience vécue, l'appellation ou expression verbale, et l'enregistrement qui consiste à ranger l'expérience dans une case à l'intérieur du cadre de la mémoire - sans ce processus, il n'y a pas de conscience. La chanson est répétée sur les modes différents, avec des thèmes différents, profondément, dans les couches secrètes de la conscience, ou superficiellement, sur la surface de la conscience, dans notre vie de tous les jours ; mais c'est toujours le même processus de provocation et réponse, d'expérience vécue, d'appellation (ou désignation par un nom) et d'enregistrement (ou mémoire). C'est cela le thème que ce disque ne cesse de répéter. Or qu'arriverait-il si le processus du milieu, qui est le nom que l'on donne, l'appellation, n'avait pas lieu, si l'on mettait fin à ce processus intermédiaire ? Pourquoi nommons-nous, pourquoi désignons-nous d'un mot une expérience, l'appelant plaisante, déplaisante, bonne, mauvaise, etc. ? Pourquoi mettons-nous un nom comme colère, violence, à l'expérience ?
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Je crois que la plupart d'entre nous se rendent compte de l'urgence d'une révolution intérieure, qui seule peut amener une radicale transformation du monde extérieur, de la société. C'est là le problème qui m'occupe et qui occupe toute personne sérieusement intentionnée. Comment provoquer une fondamentale, une radicale transformation de la société est notre problème. Et, ainsi que je l'ai dit précédemment, cette transformation du monde extérieur ne peut avoir lieu sans une révolution intérieure.
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