Plus brillante est la lumière, et plus intense est l'ombre.
Il s'agit là d'un jeu, mes enfants. Mais d'un jeu dangereux. Ce sont les seuls qui en vaillent la peine.
Trop de livres. Trop peu de siècles.
Ne jamais reculer. Ne jamais avoir peur. Et ne jamais, jamais oublier.
Les trois soleils m'en soient témoins, ton esprit te servira mieux que n'importe quelle babiole. C'est une arme, Mia. Et comme n''importe quelle arme, elle requiert de l'entraînement pour que tu saches en tant soit peu la manier. [...] La beauté, on naît avec, l'intelligence se gagne.
Vous ne connaîtrez jamais mon nom, j'en ai peur. Car c'est la route de l'ombre que j'arpente. Je suis une rumeur. Un murmure. Une pensée qui réveille en sueur tous les salauds de ce monde au beau milieu d'une non-nuit.
Et vous, vous êtes un salopard, Briseur-d'épées du clan Troiguivres. Il n'y a pas si longtemps, j'ai fait une promesse à quelqu'un qui vous connaissait, quelqu'un auquel j'étais très attachée.
« Les effleurements. Les regards qui s’attardent. Les petits riens murmurés qui veulent tout dire. Voilà les armes que je vais te donner. »
Mia se renfrogna. « Je préfère l’acier, si ça revient au même. Plus rapide – et plus honnête. »
« Petite maligne, fit Solis en lui tordant douloureusement le bras. Mais ici c’est la salle des Chants, petite, pas la salle des Ombres. » Il la toisait de ces yeux aveugles, impitoyables. « Et je n’ai pas demandé à entendre mon ombre chanter.
Les noms en disent aussi long sur ceux qui les choisissent que sur ceux qui les portent. Je ne veux peut-être pas que les gens sachent qui je suis. Peut-être que j’aime être sous-estimé.
— Rien est ton point de départ. Ne rien posséder. N'être rien.
— Pourquoi voudrais-je faire une chose pareille ?
Le vieil homme écrasa son cigarillo sur les planches qui les séparaient. Son rictus lui arracha un sourire.
— Parce qu'à ce moment-là, tu peux accomplir n'importe quoi.