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Citations sur Le Livre du rire et de l'oubli (134)

Ce sont précisément ces détails-là, une toilette mal choisie, un léger défaut de la denture, une exquise médiocrité d’âme, qui font qu’une femme est vivante et vraie.
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Et je courais derrière cette voix à travers les rues pour ne pas perdre de vue cette splendide couronne de corps planant au-dessus de la ville et je savais, avec l'angoisse au coeur, qu'ils volaient comme les oiseaux et que je tombais comme la pierre, qu'ils avaient des ailes et que je n'en aurais plus jamais.
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La meilleure des idées progressistes est celle qui renferme une assez forte dose de provocation pour que son partisan puisse se sentir fier d'être original, mais qui attire en même temps un si grand nombre d'émules que le risque de n'être qu'une exception solitaire est immédiatement conjuré par les bruyantes approbations de la multitude victorieuse.
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Car le grand secret de la vie ne lui était pas inconnu : les femmes ne recherchent pas le bel homme. Les femmes recherchent l'homme qui a eu de belles femmes.
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Et je courais derrière cette voix à travers les rues pour ne pas perdre de vue cette splendide couronne de corps planant au-dessus de la ville et je savais, avec l'angoisse au coeur, qu'ils volaient comme les oiseaux et que je tombais comme la pierre, qu'ils avaient des ailes et que je n'en aurais plus jamais.
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L'invention de la presse à imprimer a jadis permis aux hommes de se comprendre mutuellement. A l'ère de la graphomanie universelle, le fait d'écrire des livres prend un sens opposé : chacun s'entoure de ses propres mots comme d'un mur de miroirs qui ne laisse filtrer aucune voix du dehors.
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Maman avait récité une poésie à une réunion solennelle du collège. On célébrait la fin de l’Empire d’Autriche. On célébrait l’indépendance ! Et figurez-vous que brusquement, arrivée à la dernière strophe, elle avait eu un trou ; impossible de se rappeler la suite. Elle se taisait, la sueur lui coulait sur le front, elle pensait qu’elle allait mourir de honte. Et d’un seul coup, contre toute attente, de grands applaudissements avaient éclaté ! Tout le monde pensait que le poème était fini, personne ne s’apercevait qu’il manquait la dernière strophe ! Mais Maman était quand même désespérée et, de honte, elle avait couru s’enfermer aux toilettes…
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L’Homme fait tout pour s’emparer de l’oreille d’autrui
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Christine est une personne dans la trentaine, elle a un enfant, un mari boucher avec qui elle s'entend bien, et une liaison très intermittente avec un garagiste de la localité, qui lui fait l'amour de temps à autres dans des conditions peu confortables, après les heures de travail, dans un atelier. La petite ville ne se prête guère aux amours extra-conjugales, ou bien, pour nous exprimer autrement, il faudrait des trésors d'ingéniosité et d'audace, qualités dont Mme Christine n'est pas abondamment pourvue.
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Si vous portez à l'autre son petit-déjeuner, vous devez le lui porter à jamais si vous ne voulez pas être accusés de non-amour et de trahison.

*

Le roman est le fruit d'une illusion humaine. L'illusion de pouvoir comprendre autrui. Mais que savons-nous les uns des autres ?

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Tout ce qu'on peut faire, dit Banaka, c'est présenter un rapport sur soi-même. Un rapport chacun sur soi. Tout le reste n'est qu'abus de pouvoir. Tout le reste est mensonge.

*

Nous écrivons des livres parce que nos enfants se désintéressent de nous. Nous nous adressons au monde anonyme parce que notre femme se bouche les oreilles quand nous lui parlons.

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La mémoire du dégoût est donc plus grande que la mémoire de la tendresse.

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Une femme poète est doublement femme. C'est trop pour un misogyne comme moi.

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L'amour est une interrogation continuelle.

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Le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que l'amour s'approprie.

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Elle ne savait pas pourquoi le liquide salé qui nous goutte des yeux devrait être d'une sublime poésie tandis que le liquide que nous émettons par le ventre devrait susciter le dégoût.
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