L'insoutenable légèreté de l'être

L'Insoutenable Légèreté de l'être est le cinquième roman de Milan Kundera, il a été écrit en 1982 et publié en France pour la première fois en 1984.
Le côté philosophique de cette lecture me faisait un peu peur, j'ai donc profité d'un voyage de 3 heures de train pour l'entamer. Finalement, il se lit plutôt facilement grâce à des chapitres assez courts.
Il faut situer l'histoire à Prague en 1968, c'est en Tchécoslovaquie le Printemps de Prague, puis le pays sera envahi par l'URSS. Les personnages principaux sont Tomas et Tereza. Tomas aime beaucoup Tereza mais ne peut pas s'empêcher d'avoir des aventures avec d'autres femmes. Tereza est jalouse mais ne l'exprime pas ouvertement. Il y a également deux autres personnages Sabina, artiste et l'une des maîtresses de Tomas, et Franz homme marié, amant de Sabina...
Le cours de la narration est interrompu par des interrogations, des réflexions de l'auteur sur l'homme, l'amour, l'infidélité.
J'ai été gêné par la construction du livre, où beaucoup de choses se mélangent : le présent, le passé, le récit, les rêves, les interrogations, les réflexions. Par moment, j'avais du mal à suivre...
Impossible de dire si j'ai aimé ou pas aimé ce livre...
J'ai aimé découvrir les conditions de vie sous l'occupation soviétique, ainsi Tomas chirurgien est obligé d'abandonner son métier pour ne pas renier ses convictions, il deviendra laveur de carreaux.
Je n'ai pas aimé dans cette histoire les perpétuels aller-retour entre présent et passé.
Malgré tout, je suis contente d'avoir pu découvrir ce classique de la littérature.
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La trouvaille essentielle est le rythme, le découpage, qui rend la lecture totalement fluide.

J'ai été transportée par ce livre. Il est à la fois très dur, et très léger, nous force à repenser notre façon d'être et de faire; c'est presque un roman philosophique!
Les personnages sont très réalistes, et les portraits sont brossés de façon abrupte. C'est une lecture qui remue, mais quand on est dedans, on ne peut plus s'en défaire avant de l'avoir terminée.

Ambiguïté de la légèreté et de la passion et de son engagement.

Légèreté et pesanteur se font insoutenables dans cette société et ses clichés.

Quoi de mieux que découvrir Kundera pendant un voyage à Prague?
Enfin bon voilà 5 jours de voyage et cinq jours pour apprendre à connaitre Tomas, Sabina, Tereza, Franz et Karenine le chien. Un personnage par jour au final.

Se livre m'a clairement fait penser à Madame Bauvary de Flaubert version Tchèque, avec son font de communisme post seconde guerre mondiale.

Alors je peux pas le nier, c'est bien écrit c'est beau c'est tout ce qu'on veux d'un classique de cette envergure, mais je n'ai pas réussi à accrocher, autant Madame Bauvary j'ai adoré autant la j'ai trouvé le temps long, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, et dans le drame de ses vies brisées, de leurs amours perdu etc...

Ce n'est pas un mauvais livre bien au contraire et j'en vois la grandeur juste pas du tout dans un style qui me donne envie d'y retourner...

Décalé, novateur, inclassable Kundera qui donne envie d'aller voir plus loin et plus fort.

Lu à l adolescence, il a été pendant de longues années et restera toujours le livre de référence. Il fait partie de ses livres incontournables qu il faut avoir au moins une fois dans sa vie.

J'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire, ayant tellement adoré "l'immortalité " mais la 2ème partie du livre est sublime

Bouleversant. On n'est pas le même avant et après la lecture tant les réflexions sont prenantes, tant elles nous amènent à nous questionner.

Le livre m'a surprise : il fait partie des livres de littérature "classique" depuis plusieurs années, que tout le monde apprécie quand il le lit. Je m'attendais à une sorte de traité philosophique sur la valeur de la vie et sur la façon de passer son existence. Il n'en est rien : il est à mon sens plus proche du roman. Il s'agit d'une histoire de couple, somme toute assez banale, qui fait un parallèle entre légèreté et pesanteur. J'avoue ne pas avoir adoré, car c'est une histoire pleine de douleurs, de souffrances inutiles, où l'un des membres du couple choisit de vivre dans sa légèreté personnelle tandis qu'il amène de la lourdeur à l'autre. J'ai trouvé un manque d'empathie très fort chez celui qui a choisi la légèreté et cela m'a dérangé. A mon sens, la légèreté de l'existence est une qualité, du moment qu'elle n'apporte pas un poids à son entourage... Enfin soit, ce livre est intéressant à lire et, vous aussi aurez votre avis sur la question et votre ressenti. Donc je vous le conseille, en version audio ou papier.