Citations sur Le livre des étoiles, tome 1 : Qadehar le Sorcier (25)
Le monde sauvage est dur, cruel parfois, mais il n'est pas méchant. La nature n'est ni bonne ni mauvaise : elle existe au-delà des notions de bien et de mal.
- Taraxacum ! Papaver rhoeas !
Thomas de Kandarisar, aussi stupide qu'il était fort, poussa un hurlement et prit ses jambes à son cou, immédiatement suivi par toute la bande. Agathe jeta un regard haineux sur le garçon fluet, qui les bras levés, invoquait des puissances maléfiques, puis elle s'enfuit à son tour.
Guillemot éclata de rire : il venait de faire fuir la terreur du collège en criant le nom savant du pissenlit et celui du coquelicot ! Pour cet instant de pur bonheur, il ne regretterait jamais d'avoir dit oui à Qadehar ! La magie, ça avait du bon.
- Cela voudrait dire, avança prudement le garçon, que l'on aurait le pouuvoir d'influencer sur des choses par l'intermédiaire d'autres choses qui n'ont à première vu rien à voir avec elles... Mais comment, Maître ?
Quedehar sourit de la soudaine exaltation du garçon qui commençait a decouvrire toute l'ampleur du secret de la Guilde.
-Grâce à des clés, Guillemot. Des clés permettant d'accéder au Wyrd, d'atteindre la structure la plus intime de ce qui existe !
La sonnerie annonçant la fin des cours n'avait pas encore fini de retentir.
Le Pays d’Ys, comme Guillemot l’avait appris en cours d’histoire et de géographie, avait été, huit siècles plus tôt, un petit morceau des côtes françaises qui s’était détaché au cours d’une effroyable tempête.