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Citations sur Racines siciliennes (41)

Le souffle de l’Orient dévoile déjà ses secrets, ses parfums, sa sensibilité. L’insouciance et le fatalisme s’érigent en art de vivre, principal pilier de la sagesse, à peine révélé. Il peut agacer, subjuguer, il ne laisse pas indifférent, et prolonge son effet dans nos consciences prises par l’obligation du résultat. Mais là, en cette heure précise de ce siècle lointain, l’obstination première est de vivre.
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Il faut croire qu’être femme en 2020 et vouloir faire du cinéma doit obligatoirement passer par une soumission sans borne. Le mâle producteur, parce qu’on lui reconnait du talent, s’absout de facto de tous les crimes et délits qu’un simple vulgum pecus se verrait reprocher jusqu’à expiation totale. Sans ménagement, il serait condamné, mais un ami à ces grands qui nous dirigent, non.
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Le prix de la liberté semble indéfectiblement marqué par le sacrifice des innocents, les larmes et le sang. Mais qu’est-ce donc que la liberté ? L’envie de ne pas vivre sous la contrainte d’une menace, sous l’exigence démesurée d’un pouvoir avide de puissance ? Refuser les humiliations, les contraintes insanes et délétères d’une ségrégation quelle qu’elle soit ? Dire non à une société où seule une catégorie de citoyens serait reconnue comme fréquentable selon leur statut ethnique, politique ou soyons fous, vaccinal !
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Parfois les hommes ont besoin de faire une pause, une halte dans l’enchaînement des événements. Ils éprouvent la nécessité de souffler, de mener une vie ordinaire fondue dans le moule conventionnel et routinier de l’existence de monsieur tout le monde. Le temps passant, les exigences changent, surtout quand tout autour, la paix inonde le quotidien. L’adversité pousse au changement, la tranquillité non.
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Quelle étrange chose que la vie des hommes. Des moments de bonheur volés, incapables de combler les immenses chagrins qui viennent assombrir nos cœurs, briser nos âmes. Nous sommes des porcelaines qu’un souffle peut fracasser, et pourtant nous croyons, nous vivons, avançons sur cette terre toujours ingrate. Nous tentons par tous nos moyens de rendre ce passage le plus confortable, le plus agréable possible. Mais que sommes-nous donc, si ce n’est des espérances en devenir, des désillusions aux airs de grandeur.
p. 158
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Il faut croire et admettre qu’existe en l’être humain cette part sombre capable de le faire basculer dans l’horreur et l’effroi à la seule approche du pouvoir. Une once de privilège l’entraine dans le reniement de tout ce qui fait l’honneur de l’humain pour le placer au plus bas de l’échelle du vivant. Il s’aveugle, s’étouffe dans cette parenthèse permissive où sa domination devient l’objet de sa jouissance au point d’asservir par complaisance et détruire par satisfaction. Il y a plus de pervers qu’on ne pense, et rares sont les consciences capables de dire non à l’abject dès lors qu’une récompense ou une pseudo-reconnaissance brille au bout de la mission qui leur est confiée.
p. 118
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Le cœur est ainsi fait, s’il ne réussit pas à se détacher des épisodes malheureux, il se laisse emporter, dériver vers un ailleurs sans retour.
p. 104
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L’enfant est le pilier de la famille, la seule valeur noble
qu’il faut protéger et développer.
p. 17
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Le souffle de l’Orient dévoile déjà ses secrets, ses parfums, sa sensibilité. L’insouciance et le fatalisme s’érigent en art de vivre, principal pilier de la sagesse, à peine révélé. Il peut agacer, subjuguer, il ne laisse pas indifférent, et prolonge son effet dans nos consciences prises par l’obligation du résultat. Mais là, en cette heure précise de ce siècle lointain, l’obstination première est de vivre
p. 12
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Une demeure en pierres sèches se love dans les contreforts des reliefs naissants. Seule, prise entre mer et montagne, ultime gardienne d’une civilisation, d’un trésor, elle est posée ici, comme un trait d’union entre les générations.
Autour de cette maison, la nature, sauvage.
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