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3,59

sur 113 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me demande comment j'ai pu ignorer la saga familiale de Mazo de la Roche, mais je vais la découvrir au fil des tomes...il y a de quoi faire!
Philippe Whiteoak et Adeline Court se sont rencontrés et mariés aux Indes au milieu du XIXè siècle. Ils décident de quitter ce pays et en revenant vers leur famille d'origine en Angleterre et Irlande pour elle, ils s'exilent vers le Québec où ils pourront s'installer sur le domaine d'un oncle qui leur a fait cadeau de son bien en héritage.
Le voyage en bateau leur permettra de faire de belles rencontres, ils pourront ainsi commencer leur petite vie de jeune couple avec leur petite Augusta.
Au fil des mois, ces derniers vont acheter des terres en Ontario et s'y installer, le décor est planté autant dans le roman que dans la communauté qui s'y développe en toute harmonie... Jalna, le domaine des Whiteoak.
A suivre...
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En fan des sagas familiales, j'ai évidemment apprécié cette incursion dans le monde de Jalna. C'est une belle langue, un peu surannée mais douce à la lecture. On y croise des personnages plus ou moins attachants et qui, on le suppose, vont apparaître dans les tomes suivants.

Pour ce premier spécifiquement, j'y ai trouvé un côté "Les Sims" vraiment très sympathique^^

En revanche, je serai mitigée par rapport au personnage principal : Adeline.
Je l'ai trouvé déjà passablement égocentrique. Ensuite, un aspect m'a perturbée : si je peux comprendre que l'on fasse passer son amour conjugal au-dessus de son amour maternel (encore que, pour moi l'un n'est pas au-dessus de l'autre, ils sont juste différents), j'ai été néanmoins réellement choquée par le si peu d'attention qu'elle accordait à sa fille ou le peu de cas qu'elle faisait de son enfant à naître ! Mais par ailleurs, force est de lui reconnaître une noble sensibilité à l'égard des animaux mais surtout une force de caractère et de modernité. Elle se moque bien du qu'en dira-t-on, elle tient tête à ceux qui s'opposent et c'est admirable.

Un début de saga qui contient tous les attributs d'une telle dénomination. A suivre !

~ Challenge solidaire 2021
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Moi qui adore les sagas familiales, je me demande comment j'ai fait pour ignorer totalement celle des Jalna, l'histoire sur plusieurs générations d'une famille de pionniers canadiens entre 1850 et 1950. Découverte grâce au Challenge Multi Défis de Babelio, j'ai un peu hésité avant de plonger dans cette série... 16 tomes (!) ce n'est pas rien et cela risque de représenter une bonne partie de mes lectures 2020. Et puis c'était finalement trop tentant, j'ai décidé de me lancer.
La naissance de Jalna est sur le plan narratif le premier tome et début de cette sage mais a été écrit par l'auteur longtemps après les premiers romans de la série... bref c'est ce qu'on n'appelait pas encore à l'époque une "prequel". Ce roman raconte l'histoire des fondateurs de la dynastie familiale, Philippe et Adeline Whiteoak, quittant les colonies anglaises des Indes où Philippe est officier pour aller s'établir au Canada suite à un héritage. On suit leur périlleux voyage en bateau entre l'Irlande et le Canada, leur arrivée à Québec et enfin leur installation sur des terres encore quasi vierges sur les bords des Grands Lacs où ils établiront leur domaine de Jalna.
Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans ce roman : j'étais sans doute un peu intimidée à l'idée d'être au tout début d'une saga aussi longue et de faire connaissance avec les personnages qui, si tout va bien et si je poursuis ma lecture, risquent de m'accompagner pendant longtemps. Les premiers chapitres sont assez descriptifs et l'action est longue à se mettre en place : on fait connaissance en douceur avec la flamboyante Adeline, sa famille haute en couleurs également, et son beau mari au flegme typiquement anglais. Mais à partir de la traversée en bateau, l'action s'accélère. L'auteur excelle à rendre l'atmosphère des voyages de l'époque et des longues traversées transatlantiques sur des bateaux encore rudimentaires. J'ai apprécié le côté "roman d'aventures" avec les péripéties de la traversée, les dangers encourus en cas de tempête et surtout la peinture des différents personnages tous très bien campés.
L'arrivée au Canada et le départ pour le futur Jalna est également très bien rendue. On ressent bien ce que pouvaient représenter à l'époque ces grands espaces vierges et le courage qu'il fallait à ces pionniers pour aller s'installer ainsi loin de tout, quelques familles éparpillées sur des hectares de terres inoccupées.
L'écriture est très vivante et l'auteur excelle à nous faire imaginer en quelques phrases un décor ou un personnage, on a vraiment l'impression de partager le quotidien des héros. Ce roman a aussi un petit côté désuet que j'ai trouvé très amusant au regard de lectures plus contemporaines : ah ces parents qui songent à laisser définitivement leur jeune enfant en Angleterre avec sa tante pour qu'elle puisse ainsi hériter des biens de celle-ci à son décès et parce qu'ils n'ont pas envie de s'encombrer d'un bébé pour leur traversée ! Ou cette jeune fille qui s'enfuie pour se marier clandestinement, laissant sa mère effarée devant un tel scandale !
Ce premier tome a donc tenu toutes ses promesses en me plongeant dans une époque qui paraît maintenant bien lointaine et en me laissant curieuse de savoir ce qu'il allait advenir de la famille Whiteoak une fois celle-ci installée dans ses murs. C'est avec grand plaisir que je vais m'attaquer à la suite.
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C'est peut-être bizarre à dire, mais certains romans sont plus romanesques que d'autres, et celui-ci est bien le roman le plus romanesque que j'aie jamais lu !

Adeline et Philippe Whiteoak préparent leur départ des Indes, où ils se sont rencontrés et mariés. Philippe a hérité de la maison d'un oncle, au Canada, et le jeune couple a décidé d'y émigrer. Ils prennent donc un premier bateau, avec leurs bagages, leurs meubles, leur petite Augusta et sa nurse indienne, direction d'abord l'Angleterre, où ils séjourneront quelques temps chez la soeur de Philippe, puis l'Irlande, où ce sont les parents d'Adeline qui les accueilleront avant leur grand départ pour les Amériques. Et puis, le grand saut, la grande traversée, et l'installation, d'abord à Québec, puis dans l'Ontario, et la construction de leur maison. Ce premier tome s'achève sur la visite des parents d'Adeline au Canada, et sur le baptême du petit troisième.

Les personnages principaux, Adeline et Philippe, sont loin d'être parfaits, et ils sont aussi agaçants qu'attachants. Ceci dit, j'aurais bien mis une paire de claques à Philippe, pour lui apprendre à flirter avec cette drôlesse de Daisy Vaughan !

Les personnages secondaires sont aussi très bien trouvés, avec leurs travers et leurs petits et grands secrets, leurs manigances et leurs tours pendables.

Le rythme est parfait, on ne s'ennuie pas un instant, et rien n'est trop abracadabrant.

Je pense que je continuerai avec grand plaisir cette fresque de seize tomes.

Encore une belle découverte grâce au challenge Solidaires 2021 !

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Voici donc le début chronologique de cette fameuse saga. Ecrit seulement en 1944, dix-sept ans après le succès du premier volume.
Tome très agréable à lire, varié et prenant.

L'histoire débute en Grande-Bretagne au milieu du 19e siècle. le jeune couple Philippe Whiteoak et Adeline Court, revient des Indes, où ils se sont rencontrés (à Jalna) puis épousés.
Ils profitent de quelques jours dans leurs familles (en Angleterre pour lui, en Irlande pour elle) et dans les plaisirs de Londres, avant de partir s'exiler au Canada, où un oncle leur lègue une maison.
Après un départ et un voyage mouvementé, le jeune et beau couple, que tout le monde envie, et leur fillette Augusta (dite Gussie) s'installent à Québec.
Après la naissance de leur premier garçon, Nicolas, des connaissances les persuadent de venir s'installer en Ontario où le climat est moins rude, les espaces larges et prospères, et la population bien plus anglaise qu'à Québec.
Ils espèrent ainsi reconstituer là une colonie anglaise, à la fois traditionaliste et novatrice.

Ainsi, l'installation en ce lieu de cette propriété familiale sera dû au hasard.
Le nom lui-même, bien qu'étant celui du régiment de Philippe en Inde, a été suggéré par un soupirant d'Adeline. Personnage plutôt sympathique dont on n'aura hélas plus aucune nouvelle passé les deux premiers tomes !

Le couple fondateur de la "dynastie" est un beau couple, intéressant, charismatique, plein de qualités et d'espoirs.
Même si j'avoue n'avoir pas une grande sympathie pour eux.
Notamment sur le bateau, où ils font étonnamment peu de cas de leur fillette.
Par exemple après la mort de son ayah, qui s'occupait d'elle depuis l'Inde, le père, ne sachant qu'en faire alors que la mère est malade l'envoie ​dans la cale pour qu'une émigrante, parquée là avec ses nombreux enfants, s'en occupe (sans demander l'avis de la dite émigrante !) Puis il reproche à sa femme le désordre de la cabine, alors qu'elle est alitée. Sans avoir l'idée de faire quoi que ce soit.
Je sais que ça se passait souvent comme ça mais tout de même.
Elle ensuite, jouant sans cesse avec les sentiments de Wilmott, sous prétexte de franchise.

Bref, j'aurais préféré ressentir plus d'attirance pour les personnages essentiels de l'histoire, mais ça ne m'a pas empêchée de lire ce tome avec grand plaisir.

Malgré beaucoup de fautes d'impression, qui m'ont surprise pour un France-Loisirs, même ancien. J'en ai trouvé bien plus que dans le roman numérique que j'ai terminé juste avant.

Certains détails de l'histoire m'ont un peu étonnée.
Comme par exemple : ils semblent qu'ils partent pour le Nouveau Monde un peu pour s'affranchir des conventions, mais en fait, les traditions sont fermement maintenues.
La femme enceinte​ doit toujours porter un corset serré. Ils savent pourtant déjà que c'est dangereux. Mais du moment qu'elle risque de voir du monde, pas question que ça se voit (et surtout s'il y a des jeunes gens, et même des jeunes filles !)
Et c'était à peine avant la naissance de mes grands parents !!
Je pensais les émigrants plus aventureux, moins attachés aux traditions !

Ce tome se termine peu après la naissance d'Ernest en 1854, premier enfant né à Jalna.
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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J'aime les "vieilles" histoires, les récits démodés, les ambiances nostalgiques désuètes.
On m'a conseillé Jalna durant un stage d'observation dans un cabinet d'avocats (comme quoi tout arrive et c'est vrai que les études de droit mènent à tout !) et le conseil était judicieux : j'ai passé de très agréables moment en compagnie de la famille Whiteoak.
Ce roman est le premier de la série et nous raconte principalement l'histoire des "fondateurs" de Jalna : Philip Whiteoak et sa jeune épouse Adeline. Ils quittent les Indes et s'installent au Canada, où il font construire une superbe propriété : Jalna.
J'ai apprécié le caractère fougueux d'Adeline, les descriptions douces et détaillées de Mazo de la Roche et la profusion de personnages qui accompagnent les Whiteoak dans leurs aventures. En plus d'être désuets, ce roman-ci, avec la construction de la propriété et la découverte d'un nouveau monde, a un petit parfum d'aventure qui n'est pas pour me déplaire.
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Cet article risque d'être un peu long. Tant pis, pour une fois que je lis le premier tome d'une saga, tout en ayant la certitude que je ne lirai pas la suite. Lire un livre qui ‘est pas votre genre de lecture, oui. Poursuivre et découvrir la dizaine de volumes suivant, non.

Adeline et Philippe, c'est d'abord pour moi l'histoire d'un couple aisé, d'un couple qui peut se permettre de n'en faire qu'à sa tête. Ils se sont rencontrés puis mariés en Inde, leur fille Augusta y est née, et c'est après qu'ils décident de partir pour le Canada, où Philippe a hérité d'un de ses oncles. Ils se rendent néanmoins avant en Angleterre, puis en Irlande, pour voir leurs familles respectives. Au Québec, nous assisterons alors à la naissance de Jalna.

Simple et efficace. Sauf que…. il est des faits qui peuvent étonner, ce n'est pas une romance, c'est bien une saga familiale. Premier exemple : il est question, dans ce roman, de la dépression post-partum. Certes, elle n'est pas nommée ainsi, et elle ne l'est pas toujours actuellement (certains la confondent encore avec le baby blues), mais ce dont souffre Adeline est clairement décrit, tout comme est clairement décrit les maux de sa seconde grossesse. Autre point que l'on voit rarement dans les romans : alors qu'Adeline annonce cette seconde grossesse, Philippe lui reproche d'être tombé enceinte « trop tôt » – et elle de lui rappeler que c'est lui qui l'a mise dans cet état. Oui, Adeline ne se laisse pas faire, et c'est tant mieux. de même, Philippe se trouve fort démuni pendant la traversée quand Adeline ne peut pas s'occuper de Gussie, leur fille, parce qu'elle est trop malade du fait de sa grossesse et du mal de mer. Il confie donc la petite à une écossaisse mère de famille nombreuse : l'ayah dévouée n'a pas survécu à la traversée.

Je devrais dire « aux traversées » parce qu'ils ont dû rebrousser chemin, et que cela aura des conséquences pour la famille d'Adeline. Philippe dit tout le bien qu'il pense de certains membres, et Adeline de ne pas apprécier les reproches qui sont faits à elle et à sa mère. Oui, Adeline comme sa mère se « serre » pendant la grossesse – et même si cela est dit abruptement par Philippe, je me dis aussi que ce n'est pas très bon. Elle se serrera aussi pendant sa troisième grossesse, qui survient alors que Jalna est en construction – nom choisi en souvenir du régiment de Philippe, nom qui a vu naître leur amour.

Adeline tranche avec les autres femmes, parce qu'elle n'en fait qu'à sa tête et que personne ne parvient à raisonner. le qu'en dira-t-on ? Très peu pour elle. Se rendre seule chez un homme ? Oui, c'est un ami, ils ont effectué la traversée vers le Québec ensemble, et il lui a livré un gros secret pas très reluisant (à mes yeux) même si, autre temps, autre moeurs, il aurait pu de nos jours résoudre ses soucis personnels autrement. Adeline tranche avec les autres femmes, plus conventionnelles, plus attentives à leur famille aussi – Adeline ne sait pas trop comment tenir une maison. Adeline est irlandaise aussi, qu'on se le dise ! Ne venez surtout pas lui dire du mal de son pays.

Adeline ne se laisse pas faire non plus. Les ordres du docteur, qui lui interdit de se lever avant trois jours après son accouchement ? Elle n'en tient pas compte. Ses menaces ? Elle s'en moque également. L'allaitement ? Avoir une charmante chèvre à disposition, c'est bien utile. le slogan n'existait pas à l'époque, et pourtant : son corps, son choix, pourrait dire Adeline. Par contre, les enfants… sont souvent livrés à eux-même, la nurse semble débordée, prompte à se reposer sur la jeune Gussie (quatre ans), qui a bien compris que ses frères étaient les chouchous de la famille.

Jalna – un domaine dont nous assistons à la construction pas à pas, au fil des saisons, des joies liées à chacune d'entre elles, comme le fait de patiner, par exemple, ou de se baigner, l'été, au grand dam de certains canadiens.

La fin de ce tome 1 annonce déjà la suite – l'on sait qui sera le prochain maître de Jalna, liant ainsi trois familles entre elles.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Une fois les longs premiers chapitres passés, je me suis laissée emportée par l'histoire.
Les Whiteoaks sont un couple peu conventionnel pour l'époque. Ils vivent leur vie comme ils l'entendent sans s'encombrer des convenances.
Adeline a un tempérament de feu à la fois généreuse, prête à aider ses amis et à la fois d'une jalousie extrême, colérique voire violente.
Philippe lui est plus laxiste, porte moins d'importance à certains événements et refuse parfois de voir l'évidence (comme lorsque Daisy Vaughan cherche ouvertement à le séduire).
La description des paysages canadiens est magnifique. Les personnages sont attachants, la vie de colons est faite de travail et d'aventure.
Une lecture agréable et intéressante, une belle découverte.
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Les Jalna, c'est la saga familiale préférée de ma Maman. Depuis l'adolescence, elle m'a encouragée à la lire, mais les 16 tomes me rebutaient un peu.
Et puis à force de lire, j'ai fini par me rendre compte que les saga familiales étaient parmi mes genres préférés, que puisque je lisais davantage, la longueur d'une série ne me faisait plus aussi peur (et que rien ne m'interdisait de toute facon d'arrêter avant la fin si je le souhaitais).

Je me suis donc enfin lancée dans la lecture de ce premier tome, La Naissance de Jalna. Premier tome dans l'ordre chronologique de l'histoire, mais pas dans l'ordre de l'écriture; je pense qu'il est important de le noter, car j'ai lu des avis plutôt mitigés sur ce tome, alors que Jalna (le premier écrit) est celui qui a eu le plus grand succès. D'ailleurs j'ai hésité à commencer par celui-ci, mais mon côté psychorigide de la lecture "dans l'ordre de l'histoire" a décidé pour moi.

Dans La Naissance de Jalna, nous faisons connaissance avec Adeline et Philippe Whiteoak, les fondateurs de la dynastie des Whiteoak que nous suivrons pendant toute la saga. Nous découvrons brièvement leur rencontre, leur mariage et leur départ des Indes, mais le propos principal du roman, c'est bien leur émigration et leur installation au Canada, où ils vont bâtir leur famille et la demeure qui la verra grandir, la fameuse Jalna.

Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour me faire au style d'écriture. Je ne sais pas si c'est dû à ma traduction qui date un peu, ni si ca a été modifié dans les rééditions récentes, mais je trouvais le début du roman très marqué "romance". Adeline et Philippe, ce sont les plus beaux, ils sont parfaits physiquement, personne, homme ou femme ne peut s'empêcher d'être attiré par eux... J'exagère à peine et je me suis demandée où j'avais mis les pieds ^^' J'ai également trouvé le début un peu long (pour faire court, jusqu'à l'arrivée au Canada).

Et puis ensuite, le charme a opéré, et je suis moi aussi tombée sous le charme des Whiteoak. Plus précisément, surtout sous le charme d'Adeline, dont j'ai beaucoup apprécié le caractère. C'est une femme décidée, elle sait ce qu'elle veut, elle sait ce qu'elle vaut. Son petit côté enfant gâtée, à la Scarlett O'Hara, pourrait être horripilant, mais comme pour Scarlett, cela m'a au contraire rendu le personnage plus attachant, plus humain.
Il m'a fallu plus de temps pour apprécier Philippe, que je trouvais fade et lisse, et un peu aveugle parfois. Mais j'ai apprécié la liberté et la confiance qu'il accorde à son épouse, d'autant plus pour l'époque où se déroule l'histoire.

En revanche j'ai été surprise par l'attention portée (ou pas) par Adeline et Philippe à leurs enfants, principalement à Gusta. Alors je sais bien qu'à l'époque, il était habituel dans la haute société que les enfants soient élevés par leur nurse et ne voient leurs parents que très peu, je sais aussi que le fait d'avoir une fille comme premier-né n'était pas le choix de prédilection de ces familles qui souhaitaient avant tout un héritier qui ferait perdurer le nom, qu'il était fréquent par exemple qu'une jeune fille soit envoyée pour de longs séjours dans la famille éloignée. Mais tout de même, l'attitude des Whiteoak pour Gusta m'a tellement attristée, que je me suis vraiment prise d'affection pour ce personnage.

Pour conclure, même si j'en attendais plus et mieux, je suis ravie d'avoir fait la connaissance de la famille Whiteoak, et je poursuivrai la série pour en savoir plus sur eux; pas forcément sur Philippe et Adeline, qui ne me semblent pas les personnages les plus intéressants (enfin, surtout lui), mais pour voir l'avenir de leurs descendants, qui me semble très prometteur.
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C'est l'histoire de la famille Whiteoak, sur quatre générations, de 1854 à 1954 :
Adeline Court et le capitaine Philippe Whiteoak s'installent au Canada après avoir vécu aux Indes. Ils y font construire leur maison, qu'ils nomment Jalna en souvenir de la ville indienne où ils se sont rencontrés et mariés. Beaucoup de charme et de souvenirs attachants.
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