Le travail fini, je repris mon vélo et rentrai chez moi. Un soir , je fis un détour afin de saluer les fougères . Elles m'attendaient , superbes gorgées de vert , exubérantes , caressées par le vent doux . elles m'offrirent leurs dentelles , leurs parfums , leur rieuses présence . Je roulai un long moment au plus près d'elles , les frôlant , plongeant par instants mes mains ouvertes dans leur chevelure nacrée .
La guerre fut vraiment finie le jour où Robic en Juillet 1947, arriva en vainqueur au Parc des Princes.
Je me recueillais, je priais, ma foi était ardente, et mon père aurait voulu que je devienne missionnaire, mais telle n'était pas ma positon. Le père de Foucauld ne faisait pas de vélo.