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Citations sur Le goût du soleil (5)

L’officier qui les reçut à Lérida avant leur départ pour le front les avertit :
– Sachez que, si vous tombez dans les mains des nationalistes, je ne donne pas cher de votre peau ! Surtout vous, Emilio Alvarez. Ils ne vous rateront pas, même si vous ne portez pas l’uniforme républicain ! Soit ils vous fusilleront sans autre forme de procès, soit ils vous enrôleront de force dans leurs rangs. Quant à vous, messieurs les Français, ils essaieront de vous faire parler avant de se débarrasser de vous. (P220)
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page141 Depuis le mois de mai 1937, les arrivées des réfugiés n'avaient pas cessé dans le Gard. En Août, à la suite de la conquête finale du nord-ouest de l'Espagne par les troupes franquistes, deux convois débarquèrent à Bordeaux. Plus de mille trois cents hommes, femmes et enfants furent aussitôt acheminés à Nîmes, puis dispersés dans dans trente-cinq départements. Deux cents d'entre eux furent accueillis par une quinzaine de communes gardoises.
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Ne parlant qu’un français approximatif, il parvenait néanmoins à se faire comprendre. Le catalan et le patois de la région présentaient certaines similitudes. Mais la langue demeurait pour lui une barrière qui le reléguait au ban de la société avec tous les autres étrangers, ce qu’il ressentait avec beaucoup de douleur dans son âme fière d’Espagnol. Aussi, dès le début de son installation, il mit un point d’honneur à apprendre parfaitement le français afin de ne plus être la risée de ceux qui, parfois, se moquaient de lui à cause de son accent ou de ses fautes de langage. Il avait beau leur affirmer qu’il était d’abord catalan puis espagnol, cela ne changeait rien à leur attitude. Pour tous, il incarnait l’estranger, au même titre que les Italiens et les gavots qui, eux, étaient des Français de souche, originaires des montagnes voisines, voire des vallées les plus proches.
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La croissance de notre pays après ces années de crise ne pourra pas s’obtenir en travaillant moins. Tout le monde doit y mettre du sien et faire des efforts.
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Les Français sont comme ça. Pour eux, nous sommes tous des bougnouls à partir du moment où l’on vient de plus au sud qu’eux. Ce n’est pas de la méchanceté ni du racisme. Seulement un peu de vanité, dû au fait qu’ils possèdent toujours des colonies dont ils sont fiers. Ils nous prennent un peu pour des sous-développés et croient que leur culture est supérieure à la nôtre.
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