je remercie babelio,
Niels Labuzan et les éditions JCLattes pour cette lecture qu'ils m'ont offerte sur un sujet passionnant.
On est au Botswana, pays d'Afrique Australe dont le livre nous dit qu'il s'en sort, chemine vers une démocratie digne, lutte contre la corruption, et s'engage contre le braconnage qui menace l'extinction de nombreuses epsèces, notamment les éléphants, chassés pour l'
ivoire . le commerce de l'
ivoire est reconnu illégal par de nombreux pays, mais pas tous, pas également partout, et cela entretient les marchés clandestins.
Trois personnes, Erin, anthropologue anglaise responsable d'un Parc National, Bojosi, ranger ancien braconnier repenti et Sereste qui représente le ministère, se lancent dans une dangereuse opération qui devrait permettre de donner une impulsion majeure à cette lutte : infiltrer de fausses défenses, porteuses d'une puce, dans un lot vendu à un trafiquant, de façon à pouvoir pister « la route de l'
ivoire ».
Sujet alléchant qui va permettre aux lecteurs de mieux connaître ce trafic international méconnu, qui gère des capitaux à l'égale de ceux des trafics de drogue ou d'êtres humains, nous dit l'auteur. Cette intéressante partie didactique aurait gagné à être mieux intégrée au romanesque. L'originalité du sujet et l'aspect tumultueux du style ne suffisent pas à masquer une certaine fadeur, une expédition au demeurant assez convenue, des personnages, malgré les casseroles qu'ils traînent (ou à cause d'elles), plutôt survolés.