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3,58

sur 38 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ivoire raconte la lutte des rangers et autres organismes internationaux contre les braconniers qui tuent les éléphants en Afrique australe pour le trafic d'ivoire. Erin, une éthologue, et son fidèle Bojosi infiltrent de fausses défenses munies de GPS dans le circuit pour tracer le commerce.
Sorte de roman d'aventure écologiste entrecoupé de longs passages généraux sur le scandale de la destruction des éléphants, la situation des autochtones, la politique des États de la région notamment le Botswana, véritable réserve des éléphants.
La langue de l'auteur est hélas ! tout à fait rudimentaire. Cela ne gêne pas l'aspect documentaire du texte, mais laisse certainement le lecteur amateur de littérature sur sa faim. Tout est sommaire et rapidement expédié avec de page en page des horreurs du genre « Des relents d'huile chaude avaient brûlé sa peau » ou « Les bateaux s'impatientaient d'être déchargés ».
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Avec Ivoire Niels labuzan veut nous sensibiliser au problème de la disparition prochaine des animaux sauvages, et plus particulièrement de celle des éléphants. Il semble bien connaître l'Afrique Noire dont il dénonce la pauvreté, la corruption, la cupidité, qui expliquent la mise à mort de nombreux éléphants. Il dénonce aussi la demande toujours croissante d'ivoire venant en grande partie d'Asie. Ce roman est un vibrant plaidoyer contre le braconnage. Il est très bien documenté sur l'Afrique, les populations d'éléphants, les difficultés dans les réserves, les efforts de certains gouvernements mais c'est fouillis et je m'y suis perdue. Je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages.
Les phrases sont souvent courtes, nombreuses sans verbe. Ça donne de la modernité et du dynamisme au texte mais ça a fini par me gêner.
Dans ce roman j'ai apprécié l'originalité du thème rarement traité, son actualité mais je regrette sa forme.

Lien : https://ffloladilettante.wor..
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je remercie babelio, Niels Labuzan et les éditions JCLattes pour cette lecture qu'ils m'ont offerte sur un sujet passionnant.

On est au Botswana, pays d'Afrique Australe dont le livre nous dit qu'il s'en sort, chemine vers une démocratie digne, lutte contre la corruption, et s'engage contre le braconnage qui menace l'extinction de nombreuses epsèces, notamment les éléphants, chassés pour l'ivoire . le commerce de l'ivoire est reconnu illégal par de nombreux pays, mais pas tous, pas également partout, et cela entretient les marchés clandestins.

Trois personnes, Erin, anthropologue anglaise responsable d'un Parc National, Bojosi, ranger ancien braconnier repenti et Sereste qui représente le ministère, se lancent dans une dangereuse opération qui devrait permettre de donner une impulsion majeure à cette lutte : infiltrer de fausses défenses, porteuses d'une puce, dans un lot vendu à un trafiquant, de façon à pouvoir pister « la route de l'ivoire ».

Sujet alléchant qui va permettre aux lecteurs de mieux connaître ce trafic international méconnu, qui gère des capitaux à l'égale de ceux des trafics de drogue ou d'êtres humains, nous dit l'auteur. Cette intéressante partie didactique aurait gagné à être mieux intégrée au romanesque. L'originalité du sujet et l'aspect tumultueux du style ne suffisent pas à masquer une certaine fadeur, une expédition au demeurant assez convenue, des personnages, malgré les casseroles qu'ils traînent (ou à cause d'elles), plutôt survolés.
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La lutte contre le braconnage et le trafic d'ivoire est au coeur de ce roman. Pour protéger les éléphants, Erin, responsable d'une réserve au Botswana, met en place un piège destiné à remonter la filière des braconniers et des trafiquants. Mais son projet bouleverse l'existence de ceux qui, parfois à contrecoeur, lui apportent leur soutien. Etayé par de solides informations sur la situation en Afrique et sur le processus d'extinction des espèces sauvages, le récit s'inscrit dans les sublimes paysages de l'Afrique australe et devient lyrique pour évoquer les éléphants.
Un roman qui aurait dû m'enthousiasmer, donc. Mais j'ai été impatientée par l'écriture qui, à mon sens, manque de fluidité et qui a donné à ma lecture un côté trébuchant, saccadé, me faisant souvent perdre le fil du récit. La construction des phrases m'a paru lourde, maladroite et parfois syntaxiquement discutable . Par exemple la phrase "Les savoir braconniers, peu importe à quel niveau, était différent que la certitude de les savoir misérables" (p.110) m'a fait sursauter et j'ai dû la relire plusieurs fois avant de la comprendre. de même, p.124, "Assis sur une caisse en plastique bleu, Seretse aperçut son frère, une combinaison sale sur le dos." : contrairement à ce que l'apposition suppose, c'est le frère de Seretse qui est "assis sur une caisse". L'emploi et le rôle des phrases nominales m'ont gênée car je n'en ai pas toujours perçu la justification, ni la force évocatrice qu'elles auraient pu posséder.
Pour moi, cette accumulation de maladresses dessert le propos et la puissance des thèmes qui sont abordés. C'est regrettable car les passages poético-philosophiques sur les comportements des éléphants sont très réussis et fascinants.
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