« La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l'espoir du monde ? »
Léopold Sédar Senghor
Après avoir lu
Ombre parmi les ombres, cette citation publiée par Sagesse66 a été une évidence. Elle devait figurer en ouverture de ce petit billet. Je remercie les Éditions
Bruno Doucey et Babélio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une Masse critique, un roman qui m'a appris beaucoup. de la vie dans le camp de Terezin au travers des yeux d'un gamin sensible, mais également de celle de
Robert Desnos, ses dernières heures et ses songes qui renvoient le lecteur à des bribes de sa vie passée. J'ai été très touchée et émue par cette double découverte. le théâtre dans ce camp décrit par ce petit gars qui n'a plus rien que les yeux bleus de
Desnos, des petits poissons libres comme l'air que rien ne peut emprisonner, sauf une paupière. Mais reste ses textes et c'est un bel hommage qui lui est rendu par
Ysabelle Lacamp, mettre un poète avec un enfant. Tout l'espoir du monde.
« Qu'il aurait aimé être un mot, libéré du temps, de la pesanteur, de la réalité ! Une petite balle lisse et facétieuse bondissant dans l'espace ! »
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