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Attiré par le superbe bleu de la couverture, j'ai pu revenir quelques années en arrière, en cette période d'apparition du COVID, ici vu par le Pr Lacombe, infectiologue à l'hôpital Saint Antoine à Paris.
Même s'il m'a manqué peut-être un peu plus de profondeur et d'émotions, j'ai apprécié voir le quotidien de cette médecin, dans son service parisien réputé, les sollicitations des médias, mais aussi l'ignorance que ces professionnels pouvaient avoir aussi face à cette maladie. Car tout médecin est avant tout un être humain et ne peut véritablement imaginer l'impensable.
La première partie m'a semblé plus intéressante, car retraçant de nombreux faits que j'avais oublié, tant nous avons eu d'informations, par moment contradictoires, durant ce début de crise.
Alors oui, il y a presque 2 ans, les soignants avaient trouvé une énergie incroyable du fait de l'urgence de la situation, les français les applaudissaient chaque soir et nous avions tous espoir (ou nous ne pouvions imaginer une autre issue pour garder le moral) que les confinements et la pandémie s'arrêteraient après ce premier épisode.
Roman graphique sorti en novembre 2020, je serai curieuse de découvrir un second tome évoquant à présent l'épuisement physique et psychique des professionnels de santé et les démissions en pagaille et donc un système de santé à bout de souffle, mais une pandémie toujours présente.
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C'est après en avoir lu une critique dans La Croix l'Hebdo n°59 que j'ai eu envie d'offrir ce roman graphique à ma fille actuellement en 6ème année de médecine. Cette pandémie a tellement de conséquences sur notre quotidien que j'avais très envie d'en savoir plus au-delà de ce qu'entendais à la radio. Par ailleurs, je trouvais intéressant que ce soit une femme qui nous informe. Je me disais que cela pourrait changer la manière d'aborder le sujet.
Pour Karine Lacombe, il est très important de communiquer au sujet de la Covid 19 puisque c'est "un terrain fertile aux théories du complot et une tribune pour les savants autoproclamés." Je précise que je ne suis ni savante, ni scientifique. Dans son récit graphique, "elle y témoigne en tant que médecin, mais aussi en tant que mère, femme, pédagogue et citoyenne à la fois. Pour laisser une trace, ne pas oublier la dimension extraordinaire de cette pandémie, et rappeler à chaque page que c'est la force du collectif qui fera reculer le virus."
Le sujet est grave, la forme graphique permet d'alléger l'atmosphère tout en conservant le fond. Un bel hommage aux soignants qui ont ont mis leur talent au service des patients dont ils avaient la charge.








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Le covid a peu inspiré les scénaristes de bande dessinée. On en trouvé quelques unes avec des dessins humoristiques publiés dans la presse ou en ligne. Stock propose un autre point de vue, un qui était au coeur de l'action. Karine Lacombe est professeure, infectiologue et cheffe de service à l'hôpital St Antoine à Paris. Pendant la pandémie, elle était là et devait chaque jour jonglé avec les zones d'incertitude. Comment gérer les patients? Comment les soigner? Comment gérer le personnel soignant? Comment gérer l'absence de matériel? Comment garder sa bonne humeur quotidienne et rassurer son entourage? Quand elle est invitée à la radio pour parler du sujet d'actualité, elle fait de son mieux pour dire les choses clairement et honnêtement. Elle veut lutter à sa façon contre les fausses informations qui circulent si aisément. On sent sa passion pour son métier malgré les gros freins lié au financement et à la reconnaissance. Fiamma Luzzati retranscrit assez bien son enthousiasme et sa bonne volonté. Même si on ne sait pas, cela ne veut pas qu'il ne faut rien faire et rien tenté. Les politiques réfléchissent de leur côté loin du concret des gens, des peurs, de la maladie et surtout des morts. C'est l'ensemble de l'organisation qui est impacté. Ensemble, ils tentent d'avancer main dans la main malgré le manque de tout.

Le stress, la pression et le doute sont très bien retranscrit. La dessinatrice a un dessin un peu approximatif par rapport au classique de la ligne claire. Et elle aussi fait le choix d'une seule couleur avec le bleu. Ces caractéristiques esthétiques ont permis d'apporter de la douceur et de l'apaisement. Pas besoin de retranscrire trop fort la peur et la souffrance car l'ensemble des citoyens l'a ressenti dans son quotidien pendant cette période. Aucun doute qu'une part d'elle est restée inscrite dans la mémoire corporelle.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Témoignage BD de Karina Lacombe professeure à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. le récit commence au début de l'épidémie et se termine à la fin du premier confinement. Il montre la vie de l'hôpital pendant ces mois difficiles, l'adaptation journalière nécessaire à l'affluence inédite des patients et le combat de cette femme dont la probité a parfois été mise en cause parce qu'elle prenait la parole dans les médias, seule femme invitée parmi les experts. le récit est facile à suivre même lorsqu'il aborde des sujets médicaux et le dessin très adapté.
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Infectiologue, Karine Lacombe a vécu la première vague de Coronavirus de plein fouet. Avec ce récit brillamment illustré par Fiamma Luzzati, elle permet à tout un chacun de vivre ces quelques mois de l'intérieur.
Karine Lacombe nous parle des prémices de cette pandémie avec honnêteté et sans pathos : les médecins qui peinent à croire à une crise sanitaire, les premiers doutes, les premiers cas… Elle nous parle de l'engorgement des services et des difficultés psychologiques à faire face à une telle tension permanente. Elle nous parle de ses interventions sur les plateaux télé, de ces quelques mois pendant lesquels sa vie n'a eu lieu qu'à l'hôpital.

En parallèle, on suit Livia Guzzanti, une jeune femme qui revient d'un séjour au ski et dont l'état de santé se détériore petit à petit.

Avec cette BD, c'est la crise vécue de l'intérieur qui est mise en avant. Il n'est pas ici question de porter un quelconque jugement sur la gestion de la crise sanitaire, mais simplement, pour Karine Lacombe, de raconter son quotidien et celui de son équipe à l'hôpital Saint-Antoine.

C'est également avec grand plaisir que je découvre les illustrations de Fiamma Luzzati dans un format plus long. Elle travaille avec le Monde depuis quelques années, au travers d'un blog : L'avventura.
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Karine Lacombe, infectiologue, Fiamma Luzzati, dessinatrice et graphiste, nous font vivre à l'intérieur de l'hôpital, la crise du covid.
Mieux que les plateaux télé et les débats sans fin. La rencontre de l'expérience médicale sur le terrain avec l'art du reportage graphique.
Une réussite!
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Deux ans après le début de la pandémie COVID-19, je suis tombée sur ce roman graphique dans une ressourcerie. J'ai sauté sur l'occasion pour me l'offrir et le lire.

J'ai trouvé très intéressant de pouvoir revivre depuis l'intérieur d'un service hospitalier cette première vague.
Je me suis rappelée toute l'incertitude dans laquelle on était, avec une grande méconnaissance de ce virus qui a amené les équipes médicales à travailler à l'aveugle avec des moyens trop faibles et pas adaptés pour pouvoir lutter contre un ennemi invisible mais bel et bien présent.
Les situations décrites ramènent au vécu de chacun et aux interrogations d'alors. Elles rappellent aussi les discours et avis parfois farfelus qui ont pu défrayer la chronique.

Jamais deux ans plus tard, on aurait pu dire que nous en serions là aujourd'hui. On ne compte plus le nombre de vagues. Mais les choses ont tout de même avancé. Malgré un nombre de contaminations aujourd'hui bien supérieur à il y a deux ans, les tensions ont diminué au sein de l'hôpital public, même s'il reste tant à faire.

Ce roman graphique donne envie de.se rappeler le chemin parcouru, de rendre hommage à tous ceux qui ont oeuvré pour informer, éclaircir, démêler le vrai du faux, mais aussi soigné bien sûr et engagé leur vie dans la lutte au détriment de leurs vies personnelles.
2 ans après, il y aurait de quoi écrire au moins deux tomes en plus. A quand la suite ?
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uUne lecture très intéressante pour voir l'envers du virus... le côté soignant et le côté personne à risque.

Les explications scientifiques sont claires et accessibles.

Malgré tout j'ai eu l'impression d'une version édulcorée : on y évoque les ruptures de matériel, le manque de moyens financiers et humains mais à mon avis trop légèrement.

Du coup je ressors mitigée...
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Karine Lacombe est cheffe de service et infectiologue, à travers cet ouvrage graphique elle nous partage son expérience lors des débuts de la pandémie mondiale : le Covid-19. Cette maladie était alors inconnue, peu de personne la contractait et la France n'a pas été touchée tout de suite. Mais lorsque de plein fouet nous nous sommes fait rattraper par celle-ci, c'est alors le personnel soignant qui a galéré, s'est battu et nous a soigné. Ils ont été (et sont toujours) de véritable héros qui ont permis à beaucoup d'avoir pu être pris en charge comme il se doit même en cette période si particulière. Leur propre santé et vie personnelle a énormément subit durant ces jours qui nous ont paru être une éternité. Qui mieux qu'une personne l'ayant vécu pour nous le raconter ? L'association de Karine l'infectiologue et Fiamma la dessinatrice est un bon combo qui nous permet de nous mettre ne serait-ce que quelques minutes à la place du personnel soignant.
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Karine LACOMBE est professeure à l'Hôpital Saint-Antoine à PARIS. Dans cette BD, elle évoque les prémices du Coronavirus en France jusqu'à la fin du premier confinement. Elle nous invite aux premières réunions de crise, nous entraîne dans les couloirs de l'hôpital où nous sentons le manque de matériel et d'informations, le désespoir du personnel et la peur de faillir alors que la France a tant besoin de chacun.

Elle évoque aussi ces invitations sur les plateaux télés et radios, cette sensation de ne pas être prise au sérieux parfois, en tant que femme…

Je dois avouer que ces passages m'ont moins plu, d'autant plus qu'ils sont nombreux. Trop, à mon goût. Nous avons vu beaucoup de médecins s'exprimer, certains trop et je n'accroche pas à cette volonté de se mettre en avant, surtout dans une telle situation, où chaque personnel soignant, en hôpital, clinique, compte. Ce n'est que mon avis et je ne souhaite pas créer de polémiques autour de ce sujet. Ici, je ne donne mon avis que sur une BD.

J'aurai souhaité un hommage plus prononcé aux personnels soignants, qui ont tant oeuvré pour nous, qui espèrent tant du Gouvernement pour améliorer leurs conditions de travail et leur pouvoir d'achat. J'aurai souhaité que le côté humain ressorte plus de cette BD et non le côté médiatique, que la parole soit plus donné aux acteurs principaux, du quotidien.

Cela reste une BD agréable à lire, le texte est fluide et l'illustration accessible : c'est informatif mais cela manque, à mon sens, d'émotions. Ce n'est pas un coup de coeur.
Lien : https://cestecrit.com/2021/0..
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