Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Mon retour sera assez mitigé sur ce 4e opus de la série Millénium par l'auteur ayant été choisi après la mort soudaine de Stieg Larsson.
J'ai adoré retrouver le personnage de Lisbeth Salander et en savoir plus sur son histoire personnelle, mêmesi le personnage est plus fade dans ce tome que dans les précédents. Également, j'ai apprécié la 2e partie du roman, riche en rebondissements.
En revanche, la première partie m'a ennuyée avec sa lenteur et ses explications bien peu intéressantes sur les mathématiques. On ne peut pas dire que le sujet soit rendu sexy...
Également, la propension de l'auteur de faire de Lisbeth Salander une superheroine m'a vite lassée.

Alors ce quatrième volume de Millénium, qu'est-ce que ça donne ? Pas si mal en fait. Pour les fans de la première trilogie ce tome quatre sera sûrement une énorme déception. le style est différent, le roman moins travaillé, moins détaillé. Mais pour ma part, si j'aimais les trois premiers tomes, je ne les élevais pas au rang de chef d'oeuvre. Ce nouvel opus est facile à lire, assez distrayant et plutôt convainquant. L'auteur n'échappe pas à certains clichés (en particulier sur les autistes !) mais l'ensemble est plutôt réussi.

J'ai donc mis mes appréhensions de côté pour commencer le quatrième tome de cette saga mais qui est le premier de David Lagercrantz. Mais avec quand même un peu de mal à rentrer dedans au début, certainement dû au fait que c'est une toute nouvelle histoire qui démarre.

L'auteur a repris le même style de narration et de structuration que Stieg Larsson. Je ne me suis donc pas retrouvée dépaysée, et c'est ce qui m'inquiétait le plus. C'est toujours aussi agréable et fluide.

En revanche, j'ai trouvé l'intrigue moins captivante. Je n'étais pas impliquée dedans, je n'ai pas accompagné les personnages comme dans les tomes précédents. Je ne sais comment vous l'expliquer... Jusqu'à maintenant, j'avais l'impression d'être dans l'histoire, d'être avec les personnages, de vivre l'intrigue en même temps qu'eux. Ici, j'avais plutôt l'impression d'être un peu au-dessus, de les observer, sans être complètement dedans... Surtout que certains traits de personnalité de certains personnages ont changé (comme Bublanski, et surtout l'énigmatique Lisbeth, Mikael n'est pas tout à fait le même non plus). Quant aux nouveaux, certains traits sont "exagérés" à mon sens.

J'ai quand même passé un assez bon moment, l'intrigue est bien menée (bien qu'un peu farfelue), mais pour moi ça ne vaut pas les 3 premiers.

[Lu en avril 2020]

Ce qui ne tue pas te rends plus fort…. pas toujours
malheureusement cet opus confus avec une
multitude de personnages inutiles sans réel intérêt n'ai qu'une pâle copie des trois premiers tomes

A réserver aux inconditionnels de Lisbeth qui ressemble plus maintenant a Wonder Woman qu'à Salander la complice de Blomkvist

Comme les 3 premiers « Millénium » l'histoire reste prenante, elle est centrée autour de l'espionnage informatique avec la NSA, un gang d'origine russe mené par la soeur de Lisbeth, un chercheur assassiné, un enfant autiste surdoué et tous les personnages de la saga. Malgré tout on ne retrouve pas le souffle des 1ers « Millénium » écrits par Stieg Larsson, les personnages sont trop caricaturés y compris les principaux : la hackeuse de génie Lisbeth Salander et le journaliste d'investigation Mikaël Blomkvist.

Plutôt déçue. En même temps, je m'en doutais un peu, vu le changement d'auteur.
L'histoire est originale, les personnages sont intérressants, j'étais contente de retrouver Mikaël et Lisbeth tels qu'on les avais connus (heureusement, l'auteur n'a pas trahis l'essence de chacun de ceux que nous connaissions), les méchants sont vraiment bien et j'ai eu un coup de coeur pour ce jeune journaliste que Millenium a pris sous aile.
Malheureusement, on sent que l'auteur a fait de la broderie à outrance : si on enlève les longues descriptions des lieux, les répétitions et synonymes dans les actions, et les explications très techniques sur les méandres de l'informatique, alors on passe d'un livre de 500 pages à 200.
Vraiment dommage !
Mais comme j'ai envie de connaître le fin mot de l'histoire, je vais sûrement tenter le cinquième ... et tampis pour moi !

J'avais été totalement happée par les Millénium 1,2 et 3 écrits par Stieg Larson. J'étais tombée amoureuse de Lisbeth Salander. Héroïne unique en son genre, que peut etre j'en en attendais trop avec un auteur différent de la trilogie.

Reprendre une serie n'est pas aisé donc pour moi l'auteur devait etre forcement à la hauteur.
Il l'est mais ce que larson gardait en secret - probablement - nous est totalement servi sur un plateau, Lisbeth perd tout son attrait. J'ai du le relire deux fois en deux temps séparé, pour m'en faire une opinion moins négative.

C'est un bon thriller noir, avec une intrigue intéressante pour les amateurs du genre. Si le départ est un peu chaotique, j'ai beaucoup plus apprécié la fin mieux construite.
Lien : https://laliseuseheureuse.bl..

Ah la série Millenium... Cela me rappelle de bons souvenirs de lecture il y déjà quelques années. J'avais vraiment dévoré les trois tomes lors de leur sortie.
Je n'avais cependant pas encore succombé aux tomes suivants après la mort de l'auteur originel Stieg LARSSON. Peut-être parce que j'avais des a priori, peur d'être déçue aussi. Il faut dire que prendre la suite d'un tel phénomène n'est pas chose aisée...
Mais ce quatrième tome, signé David LAGERCRANTZ m'a bien plu. Je n'ai pas été autant emballée que par les précédents tomes je l'avoue, mais j'ai tout de même passé de bons moments de lecture. J'avais quand même un peu oublié certains détails des autres tomes...
Je dois dire que j'étais ravie de retrouver Lisbeth et Mikael, entre autres personnages, pour de nouvelles aventures. Enfin nouvelles... oui et non car on reste toujours dans des histoires de complots à grande échelle qui vont, bien entendu, concerner nos héros des temps modernes.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'August, petit garçon autiste, très attachant, mais dont son entourage ne sait pas vraiment bien s'occuper... J'aurai bien aimé qu'on ait plus de moments à passer avec lui d'ailleurs.
Lisbeth et Mikael restent fidèles à eux-mêmes, et ils se retrouvent emmenés dans des évènements qui les dépassent. On se demande à chaque fois comment ils vont faire pour s'en sortir... Je me souvenais cependant d'une Lisbeth un peu plus... comment dire directe et familière dans sa façon de parler. Il me semble qu'elle n'hésitait pas à balancer quelques gros mots par-ci par-là. Je l'ai trouvée un peu plus sage que dans mon souvenir.
Le suspens est très présent, l'écriture simple et efficace donne beaucoup d'intensité à l'action. Et on se laisse prendre très facilement par l'histoire, les pages se tournent toutes seules.
Même si l'auteur est différent, ce livre reste dans la lignée de feu Stieg LARSSON, et j'ai découvert en David LAGERCRANTZ un très bon auteur de thrillers.

Après avoir laissé Lisbeth et Mikael pendant 12 ans, je me suis décider à lire le 4ème tome écrit par D. Lagercrantz. Au début, j'étais perplexe, je trouvais que les personnages sonnaient faux et ne ressemblaient plus à ce que j'avais connu avec S. Larsson.
Après quelques dizaines de pages, je me devais de prendre une décision. Soit, je refermais le livre et j'enterrais définitivement la saga, soit je faisais le deuil de la première trilogie et je poursuivais la lecture. J'ai choisi la 2ème option, je me devais donc d'accepter les personnages tels quels...Au final, j'ai trouvé que ça se laissait lire sans déplaisir.
D. Lagercrantz s'en sort pas si mal même si j'ai trouvé que certains passages arrivaient trop facilement et auraient mérité d'être plus développés.
J'ai été content de retrouver ces personnages même si je les trouve beaucoup moins incarnés que dans les premiers tomes.
Les puristes crient au scandale, ce que je peux comprendre mais si on prend le livre en faisant abstraction du passé, on a un polar distrayant, de bonne facture.

Aaaaah ! Est-ce que j'ai osé... ? Mais oui ! Est-ce que je suis déçue ? Un (petit) peu !

Ceci est la suite directe de la saga Millénium écrite par Stieg Larsson, avant qu'elle ne soit reprise après sa mort par l'écrivain David Lagercrantz. Et c'est franchement culotté de sa part : copier le style de Larsson, c'est comme essayer de reproduire le portrait de la Joconde. Soit on se vautre complètement et la Joconde ressemble plus à une patate qu'au portrait d'un individu appartenant à l'espèce humaine, soit on s'en rapproche grandement mais sans jamais toucher du doigt la magnificence qui se dégage de l'oeuvre originale...

Chanceux et malchanceux à la fois, David Langercrantz se range dans la deuxième catégorie. Celle d'une réussite... tout à fait insatisfaisante. Car si le style est (il faut savoir être honnête) bien copié, les idées non, l'esprit critique de notre société non plus, et le génie stratégique de Larsson encore moins... Bref. On perd l'essence même de Millénium en tombant dans une lutte fratricide complètement bateau.

Et qu'est-ce que c'est DOMMAGE. Car les thématiques abordées dans ce volume sont explosives à souhait, et pas un seul instant, pas UN SEUL, David va suffisamment se pencher dessus et prendre parti comme Larsson pouvait le faire ! de la même façon, si on retrouve une Lisbeth relativement fidèle à elle-même, concernant Mickael on ne peut pas en dire autant : on dirait un vieux chiffon tout sec attendant le moment où l'on va enfin daigner le décrocher de son fil...

On perd aussi tout le semblant d'excitation accumulé en 3 volumes pour quelque chose de beaucoup plus plat et passif, mais surtout de beaucoup moins surprenant - parfois même tiré par les cheveux... Malgré tout on se laisse facilement emporter : la plume est bonne et le défi pour la reproduire était de taille, autant que le fait de reproduire une Lisbeth plus vraie que nature ! J'en ressors satisfaite, mais pas complètement.

Il y a un trou. C'est indéniable. Ce n'est pas un gouffre. Mais il y a un trou. Il y a une absence, une ombre qui plâne au-dessus des pages, et qui jamais ne s'efface, ni au début ni à la fin. Est-ce que je vais lire la suite ? Oui, parce que je sais désormais à quoi m'en tenir.

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