Quartier libre

Immersion brutale dans le quartier du Mirail, à Toulouse, pour Olivier, apprenti animateur auprès de jeunes "difficiles". L'entrée dans le monde du travail ne se présente pas sous les meilleurs auspices : pour lui, l'échec serait cuisant, d'autant plus qu'Olivier est un peu "pistonné" par son père.
Mais entrer ainsi "dans le dur" , et ce malgré les présences attentives de la plupart de ses collègues, c'est beaucoup pour ce jeune homme doté d'une sensibilité à fleur de peau. Il commet ainsi plusieurs erreurs "d'apprenti", est à chaque fois rattrapé par ses appuis ou sa bonne volonté indéniable, et puis réhabilité par l'image positive qu'il impose très vite auprès des enfants dont il a la charge.
Parmi eux, il y a surtout Ismahane, rebelle et intrigante, une gamine de onze ans qui, tout de suite, interpelle le jeune animateur. Au fil des années, Olivier, Olive, Zitoune pour Ismahane, sera son grand frère, son confident, celui sur qui elle passe ses colères et ses révoltes, celui qui éponge les petits drames , jusqu'au jour où ...
Car dans ce quartier, il y a la violence, la drogue, les règlements de compte, les haines qui vont piétiner jusqu'aux valeurs familiales, et Ismahane, comme Olivier et son ami, en seront les victimes.
Un beau roman plein de vérité et de sensibilité sur cette jeunesse des quartiers dits défavorisés, souvent délaissés, et qui doivent élaborer leurs propres codes de survie. Vincent Lahouze est un jeune talent très prometteur.

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Des tours peintes en couleurs vives pour faire oublier aux habitants que leurs horizons restent gris . Comme des prisons à ciel ouvert . Des préjugés tenaces . Une relation de confiance qui s'installe .
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La violence qui fait partie de la vie . La révolte du coeur . le choc des cultures . La haine qui éclabousse . La souffrance qui prend toute la place et le manque de repères .
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Une plongée en apnée dans la France d'en bas. La France des quartiers, des parqués, des abandonnés . Les règles d'une société à laquelle on n'appartient pas .
Une lecture de valeurs, de respect .
Le meilleur qui côtoie le pire .
Percutante , touchante , renversante ,
Comme une immersion, incisive , sensible .
Un livre choc .
Un coup de coeur .
Un coup au coeur .
Un coup de poing .
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Merci ✖

J'ai découvert la plume de Vincent Lahouze avec Rubiel e(s)t moi. J'ai alors été submergé par le talent qui coule de cette plume.

Aujourd'hui, ou plutôt ce soir, car j'ai poussé ma lecture jusqu'au bout, je chronique Quartier libre, le deuxième roman de Vincent. Si j'ai poussé ma lecture jusqu'au bout c'est parce que l'appat était trop appétissant, j'ai été harponné par un sacré coup de stylo ! Vincent Lahouze réussit un coup de maître : Faire mieux que son premier roman !

Quartier libre, un récit que je n'ai pu lâcher, vous l'aurez compris. L'histoire d'un jeune homme, Olivier, un peu fainéant, qui va être poussé par ses parents à se prendre en main. Il est envoyé à Toulouse pour y devenir éducateur mais, il ne connait rien à ce job, il va le découvrir, apprendre sur le tas, sur le terrain. Tout d'abord obligé puis, passionné. C'est ainsi que le jeune Olivier, loin de chez lui et de ses amis Boris et Pierrick, va entamer une nouvelle vie et quelle vie... le milieu dans lequel il va enfin évoluer est triste, sombre sous certains aspects, mais riche de sa multiculturalité. Un quartier difficile, corrompu et où les éducateurs ont du travail, parfois dangereux.

C'est au sein de l'école où Olivier fera ses premiers pas en tant qu'éducateur, qu'il découvrira une génération parfois perdue parfois enthousiaste et qui pousse à réfléchir. C'est au travers d'Ismahane qu'Olivier fera sa première gaffe, c'est aussi à cause ou grâce à elle que sa vie basculera.

Drogue, corruption, violence se conjuguent avec partage, amitié, multiculturalité. le racisme n'est jamais loin, le pas de côté non plus. L'équilibre est difficile à trouver et parfois tout bascule, et on peut sombrer, être emporté dans un tourbillon qui ne laisse pas une seconde de souffle. C'est un roman choc, poignant, haletant. Un roman qui fait mal mais qui est nécessaire. Un roman qui doit être lu pour ne pas se voiler la face... Trop de voiles masquent des visages tristes parfois.

Olivier, Ismahane, Sophie, Pierrick... Boris. Des chapitres courts, un épisode de vie incroyable.

Une morale pour moi au terme de cette lecture :

Plus jamais je ne verrai une communauté étrangère à la mienne avec un oeil méfiant. Chez tous et toutes il y a une richesse de coeur et d'esprit qui peuvent côtoyer la haine et la violence et ce, chez tout un chacun quelque soit son origine...


Lien : https://lesmotsricochent.blo..

Olivier a eu la chance de grandir dans les beaux quartiers, pour le pousser à faire quelque chose de sa vie son père va jouer de ses relations et le faire travailler en tant qu'animateur auprès d'enfant dans le quartier du Mirail à Toulouse. Là c'est une véritable claque que le jeune homme va se prendre en pleine face, lui qui regardait les banlieues au travers de ses préjugés, bien confortablement installé dans sa petite vie va s'entourer de ces gosses qui grandissent entourés de dealers et de petits caïds mais aussi et surtout dans la mixité et la richesse qu'elle peut apporter. 

Quartier libre est le deuxième roman de Vincent Lahouze, auteur du très joli Rubiel e(s)t moi, qui a décidé de s'inspirer de sa propre expérience professionnelle en tant qu'éducateur pour nous livrer cette histoire dans la banlieue de Toulouse, auprès de ces jeunes bien souvent montrés du doigt. Olivier tente de comprendre l'inacceptable, le suicide d'une jeune qu'il connait depuis plusieurs années, partie sans aucune explication.  Il va alors revenir sur ces dernières années, nous emportant avec lui au coeur de ce quartier où peu à peu le jeune homme apprendra de ses erreurs et de ses à priori.

Véritable roman social l'auteur met ici le doigt sur les défaillances de notre société, mettant l'accent sur ce que nous refusons parfois de voir, sur toute cette jeunesse qui ne sait plus vraiment comment devenir quelqu'un prenant parfois le pire des chemins qui soit. Un livre sur la terrible réalité dont il faut parler mais qui nous heurte et nous bouleverse. La noirceur du propos est toutefois nuancée par ces hommes et ces femmes travaillant dans ce que l'on appelle si maladroitement le "social" qui donne tellement pour tenter de changer le monde dans lequel ces enfants grandissent et qui se retrouvent finalement à apprendre bien plus d'eux qu'ils ne l'auraient imaginé. 

On lit ce livre sans plus pouvoir le refermer, la gorge serrée et bien souvent une larme au coin des yeux. Vincent Lahouze ne prétend pas détenir la vérité mais nous offre avec sincérité la possibilité de réfléchir et c'est à mon sens ce que la littérature a de plus beau à nous offrir même si c'est parfois douloureux.  

J'ai commencé à suivre Vincent, son coeur grenadine et chacun de ses épisodes mensuels du 18.
Puis, j'ai lu "Rubiel e(s)t moi".

Acquérir ensuite Quartier Libre était une évidence, mieux! une nécessité, un besoin.
Quartier Libre est un livre coup de poing.
Un livre coup de coeur.
Un livre coup de sang.
Un livre découverte, un livre colère, un livre découragement, un livre amour, un livre courage, un livre espoir.


Un livre trésor.

Voulez-vous en savoir plus? courez l'acheter ;)

En 2018, j'avais découvert l'auteur à travers son 1er roman Rubiel*, que je n'avais pas chroniqué sur cette page car je n'y étais absolument pas active. Je lui avait cependant envoyé un message privé pour exprimer mon ressenti. Dans le même temps, je découvrais ces billets d'humeur posté quotidiennement sur insta, j'y lisais une vraie plume, un engagement, une sincérité désarmante, un amoureux fou, une sensibilité ! Il y a ainsi quelques personnes qui ont une acuité du monde qui les entourent, un vécu dont ils se servent pour avancer, pour aimer mieux, pour créer. Je dirais que Vincent Lahouze fait partie de ceux-là. Dans ce 2ème roman, je défie quiconque de ne pas s'attacher à Ismahane et Olivier, personnages centraux de Quartier Libre (ainsi qu'à certains "second" tel que Mr Hamadi, Youssef, Pierrick etc)
Ismahane, solaire, insolente, au charme fou se suicide la veille de ses 16 ans. Que peut pousser une jeune adolescente pleine de verve, d'empathie et de caractère à en finir ? C'est ce que va tenter de découvrir Olivier, éducateur dans un quartier difficile de Toulouse, qui la connaît depuis 5 ans. Un coup de foudre amical lorsqu'il l'a rencontre pour la 1er fois dans cette école où il faisait ses débuts maladroits, pétris de préjugés. Son enquête va le mener bien plus loin qu'il ne l'aurait jamais imaginé, l'intrigue prend et certains passages vous soulèvent le coeur de véracité. C'est un roman social, brutal dans sa réalité, dans son langage, dans cette vie sans concession pour certains..
Une fois de plus, je m'aperçois comme on méjuge le travail des educ-spé qui est pourtant fondamental et c'est un vibrant hommage rendu à cette profession. (Page 257 : Il est plus facile de construire un enfant fort que de réparer un adulte brisé)
*Je vous invite grandement à lire Rubiel qui vient de sortir en poche et à poursuivre avec celui-ci. Ou vice versa !

Quartier livre est un livre qui vous plonge dans le quartier du Mirail à Toulouse..
Olivier éducateur peu expérimenté arrive dans un centre de loisirs du quartier. Il va vivre des moments tragiques avec le suicide de sa protégée Ismahane.
L ecriture de Vincent Lahouze est puissante . l'auteur est engagé et sa plume ne laisse pas le lecteur indifférent.. je reste subjuguée par cette façon d écrire. Un écrivain avec une longue vie devant lui

💣 BOMBE 💣
Une immersion en apnée dans la France d'en bas, dans les quartiers des parqués, des oubliés, de ceux qu'on enclave... Un roman choc parfaitement réussi, je me suis littéralement plongée dedans pour n'en ressortir que pour le refermer. On sent que Vincent "maîtrise" le sujet du fait de son job. Une lecture riche, percutante, poignante et qui nous tient en haleine ! J'ai eu l'impression de lire le scénario d'un futur film.
À LIRE DE TOUTE URGENCE 💣
Lien : https://www.instagram.com/p/..

J'ai découvert les textes magnifiques de @vincent_lahouze sur Instagram il y a quelques temps déjà, ils m'ont donné envie de découvrir ses romans.
Son premier Rubiel e(s)t moi a été une énorme claque, son deuxième, centré sur un sujet différent est fait du même bois.

Roman sombre autant par sa couverture que par ce qu'il contient, qui nous plonge au coeur de la banlieue Toulousaine, ses trafics, sa violence, ses jeunes mis de côté par une société malade qui juge la forme avant d'en connaître le fond.

J'ai aimé voir l'évolution d'Olivier, jeune débutant en CLAE (Centre de Loisirs Attachés aux Écoles) un peu perdu dans le milieu de l'animation et de l'apprentissage, qui devient un homme rebutant les préjugés et défendant des valeurs sociales.

J'ai aimé la complicité qu'il créée avec ses ados, notamment Ismahane pour qui il va se battre afin de découvrir les raisons de son suicide.

J'ai aimé la double temporalité et ses flash-back.

Ce roman coup de poing nous met face à la déchéance de certains jeunes de cité, il bouscule nos consciences quant aux rôles des réseaux sociaux également et nous montre ce qui est souvent dissimulé.

J'ai hâte de lire le roman 3 qui sortira en 2024 et je ne peux que vous inviter fortement à aller lire et suivre les maux de Vincent.

"Tu ne peux pas grandir dans l'environnement qui t'a rendu malade, c'est impossible."

Incroyable claque. Avec ce deuxième roman, Vincent confirme encore ses talents d'auteur. Très différent du premier mais tout aussi bouleversant. A travers ce roman, on prend conscience encore plus de la diversité de vie de chacun et des inégalités sociales. Il permet aussi de relativiser sur nos « problèmes quotidiens » qui ne sont peut être pas si grave que ça. J'ai adoré l'évolution des personnages. Chaque personnage est incroyablement pensé. Merci Vincent pour histoire, qui va rester dans ma mémoire.