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Citations sur Le chant de Dolorès (68)

Peut-être avait-elle fait exprès de courir vers le camion. Pour pouvoir se reposer. Pour pouvoir nous fuir, grand-mère et moi.
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J'écris : L'amour c'est comme l'air qu'on respire, on l'inspire et on le recrache.
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J'avais commencé à pleurer : chaque fois, c'était la même chose, tous les gens bien me fuyaient - un beau jour ils m'abandonnaient. Je ne voulais pas mourir. Mais je ne voulais pas vivre non plus.
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Elle était grande et frêle, avec une tignasse sèche et d'aspect poussiéreux qu'elle avait vaguement arrangée sur le devant et laissée à l'abandon sur l'arrière.
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Ah, les profs ! Il y en avait de deux sortes : ceux qui vous traitaient comme de la merde, et ceux qui, pleins d’espoir, passaient leur temps à vous sonder.
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Le langage ordurier est une forme de défense.
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Les photos du fœtus s’étalaient sur plusieurs pages. Il y en avait certaines qui me rappelaient les anémones de mer que j’avais commandées en renvoyant un coupon publicitaire découpé au dos d’un journal illustré. Elles avaient mis des semaines à arriver. « Place-les dans un verre d’eau du robinet, et regarde-les venir à la vie ! » disait la notice. Mais elles sont restées toutes racornies et sans vie, jusqu’au jour où ma mère m’a ordonné de les jeter dans les toilettes.
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Dans la cour de l’école, je me suis adossée contre le mur de brique, un sourire scotché sur les lèvres destiné à montrer à tout le monde que j’étais parfaitement heureuse de n’avoir personne à qui parler. Quand un ballon m’a heurtée à l’épaule, j’ai cru qu’il s’agissait d’une invitation, mais les deux garçons se sont mis à faire de grands gestes en criant impatiemment : « Alors, tu te magnes ou quoi ? »
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A l’intérieur, l’atmosphère était sèche et poussiéreuse. Le rebord de la fenêtre était jonché de cadavres d’insectes. J’ai essayé de me représenter ma mère dans cette chambre quand elle avait mon âge, douze ans, mais je n’arrivais à voir rien d’autre que la photo d’Anne Frank sur la couverture de son journal.
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Maman interrompait toujours son ménage pour regarder notre émission préférée, « Reine d’un jour ». Assises côté à côte sur le canapé, j’enroulais ma jambe autour de la sienne, et on écoutait les femmes qui racontaient que leurs enfants étaient paralysés, que leur foyer avait été détruit par la foudre, la mort ou le divorce. Celle dont la vie était la plus triste, et qui recueillait le plus d’applaudissements, échangeait ses malheurs contre une cape de velours et des roses, ainsi qu’un assortiment d’appareils électroménagers. J’applaudissais avec le public, j’applaudissais ces femmes jusqu’à ce que mes mains me cuisent –en redoublant d’ardeur lorsqu’elles éclataient en sanglots.
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