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EAN : 978B0CB6MR3YS
156 pages
OXYMORON Éditions (05/07/2023)
4/5   1 notes
Résumé :
Mr Walton, un millionnaire surnommé « Whisky Ben » à cause de son goût immodéré de l’alcool, est retrouvé mort d’une crise cardiaque, dans son bureau, par ses proches.

L’homme vivait dans son hôtel, entouré de sa mère, de son épouse, la belle Joyce, de la sœur de celle-ci, de Miller, un ami paresseux pique-assiette sans vergogne et de ses domestiques dont le vieux et fidèle James.

Quand la veuve, pas si éplorée que cela, reçoit une lett... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En littérature populaire, quand on pense avoir fait le tour d'un sujet, on peut se rendre compte, après un temps plus ou moins long, que l'on s'est un peu trop vite reposé sur des certitudes.

C'est une nouvelle fois le cas au sujet de l'auteur Géo Duvic, que j'ai découvert sous le pseudonyme de Maurice Lambert à travers les enquêtes de trois de ses enquêteurs récurrents…

Je pensais avoir fait le tour des aventures du commissaire Machard, de l'inspecteur Mazère et du détective amateur A.B.C. Mine.

Si le cas est peut-être vrai pour les deux premiers personnages, par contre, pour le troisième, j'aurai mieux fait de m'abstenir de cette certitude.

En effet, voilà que je découvre, par hasard (et tardivement dans ma lecture) la présence d'A.B.C. Mine dans un roman (jusqu'ici, il apparaissait dans des fascicules et des nouvelles) : « Joyeux trépas, Mrs Walton », paru en 1946 dans la collection « le Furet » des éditions SAGEDI.
Le millionnaire Benny Walton vient de mourir. Crise cardiaque, à même pas quarante ans ! Mais sa passion du Whisky qui lui valait le surnom de « Whisky Ben » est susceptible d'expliquer cette fragilité.

À peine la veuve se voit-elle confirmer hériter de la fortune de son mari, bien qu'elle le trompait et le détestait, qu'elle reçoit un message la menaçant de mort si elle refuse de verser cent mille dollars.

Ne prenant pas au sérieux la missive et refusant donc de céder, elle ne tarde pas à recevoir un second message promettant de tuer sa femme de chambre si elle ne s'exécute pas.

Quand la jeune femme décède malgré toutes les précautions prises, la mère de Ben et sa belle-fille acceptent de prévenir la police…

Voilà donc un petit roman d'un peu plus de 32 000 mots qui débute par la présentation des différents protagonistes de l'histoire après la découverte du corps sans vie de Benny Walton.

La mère, vieille femme acariâtre détestant sa belle-fille.

La veuve, jeune femme belle et inconsistante qui détestait son mari et le trompait allègrement.

Miller, un ami pique-assiette de Benny qui s'est installé à demeure.

Mr Parson, solicitor chargé des affaires de la famille Walton.

James, le vieux majordome dévoué à Benny Walton…

Viennent alors les premières menaces, dès l'ouverture du testament puis, après le décès de la femme de chambre, débarque la police, l'inspecteur King en tête, qui va mener l'enquête.

Face à l'absence d'avancée dans l'enquête, le commissaire fait alors appel à un ami français : A.B.C. Mine, ayant par le passé résolu plusieurs mystères…

C'est dire si A.B.C. Mine arrive tardivement dans le roman (dans les 20 derniers pour cent de l'ouvrage).

Dommage, car le lecteur n'a pas vraiment le temps de profiter de l'originalité du personnage et de son manque de savoir-vivre, de sa franchise et de son humour.

Pour autant, ce court roman propose des meurtres mystérieux, dont deux en chambre close, et un final à la Agatha Christie quand A.B.C. Mine réunit tous les protagonistes de l'affaire sur les lieux du crime afin d'expliquer comme il a découvert l'identité du criminel.

Enfin, ceux qui ont déjà lu les précédentes enquêtes d'A.B.C. Mine, et, surtout, l'une des deux nouvelles publiées à la suite d'un autre texte (et présente dans l'Intégrale numérique…) comprendront que Maurice Lambert s'est inspiré de l'arme du crime qu'il avait déjà utilisé dans la nouvelle « M. Mine et l'assassin courtois » paru chez Nicéa en 1945 dans un fascicule au titre éponyme dans lequel il est suivi par deux autres nouvelles d'autres auteurs.

Pour finir, si l'identité du suspect apparaît facilement après le troisième crime, cela ne retire rien au plaisir de lecture bien que l'on sente l'auteur un peu moins à l'aise dans ce format intermédiaire qu'il ne l'est dans le format fasciculaire de 32 pages.

Au final, un court roman mettant tardivement en scène le personnage attachant d'A.B.C. Mine et qui se lit très agréablement.
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