Soul breakers

Soul Breakers se démarque des lectures jeunesse par son contexte puisqu'il permet de découvrir les Etats-Unis en pleine récession en 1936. L'auteur nous entraîne sur les routes aux côtés de Teddy, 15 ans, dans une ambiance assez sombre mélangeant réalité et magie noire.

Malgré un sujet intéressant et original, je n'ai pas réussi à entrer dans le roman. J'ai avancé page après page sans peine ni ennui mais je n'avais pas plus envie que ça de reprendre le roman entre deux séances de lecture.

Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi mais j'ai aussi du mal à déterminer le public visé : jeunesse? le livre manque un peu de rythme par rapport aux presque 600 pages... Adulte? le thème ne s'y prête pas...

Bref, essayez-le et faites-vous votre idée :-)
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Je n'avais aucune attente particulière concernant ce roman… mais ça ne m'a pas empêché d'être déçue. Je n'ai pas réussi à adhérer au récit, qui souffre selon moi de trop de longueurs, de répétitions de situations inutiles, et surtout d'un mélange des genres inabouti.

Bon, commençons par les points positifs. L'intrigue initiale est vraiment très sympa, ainsi que l'univers dans lequel elle se déroule. Nous découvrons une Amérique des années 30 en pleine crise économique, où le chômage et la faim règnent. C'est une Amérique poussiéreuse, triste et grise, que nous ne sommes pas habitués à lire, surtout en littérature jeunesse.

Nous allons suivre Teddy, jeune homme que la vie n'a pas gâté, qui a bien compris du haut de ses 16 ans que la vie était loin d'être simple. Dès le départ, je me suis beaucoup attachée à lui, du fait de sa maturité et de son attachement à sa petite soeur. Durant son périple, il va croiser une multitude de personnages secondaires, dont Duca, dont j'ai énormément apprécié l'humour et l'esprit !

Par contre, j'ai eu un gros souci par rapport au rythme de lecture. J'ai trouvé que le récit souffrait d'un manque de rythme à de nombreux moments, et de trop de longueurs. On sent que Christophe Lambert tient à nous décrire les conditions de vie et de travail pendant cette période critique de l'Histoire américaine; c'est très positif pour la culture des lecteurs, mais ça fait trainer l'intrigue.
J'ai également trouvé que l'intrigue était très répétitive, et que les péripéties de Teddy ne cessaient de se répéter via le même schéma. Et c'est dommage, car au bout de la troisième fois, on sait parfaitement à quoi s'attendre.

Et surtout, je n'ai pas adhéré au mélange des genres. L'auteur mêle roman jeunesse, historique, aventure et fantastique… et c'est trop ! C'est surtout le côté fantastique qui m'a gêné à plusieurs moments, car j'ai trouvé que l'auteur s'en servait pour insérer beaucoup de facilités dans son récit sans donner d'explications (pour ceux qui l'ont lu, si quelqu'un peut m'expliquer le pourquoi de la pluie de crapauds par exemple, je suis preneuse).

Par contre, l'auteur n'hésite pas à intégrer énormément de morts à son récit, ce qui est assez inattendu et inédit pour un roman jeunesse. Les personnages subissent beaucoup d'épreuves, et ne sont pas épargnés, ce que j'ai trouvé assez audacieux.

Au final, je garde de cette lecture un sentiment assez mitigé… Dommage…

12/20
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Ma critique va rejoindre plusieurs avis qui ont mentionné quelques écueils et qui à mon sens, ont fait de ce roman une lecture mitigée. J'ai effectivement trouvé que l'histoire manquait de rythme, malgré les nombreuses péripéties, le moment est arrivé où je me suis demandée quand le face à face final aurait lieu. J'ai aussi un peu bâclé la lecture des dernières pages, preuve que mon intérêt n'était plus maintenu.
Par contre, j'ai choisi d'attribuer 3 étoiles car j'apprécie généralement les récits prenant place dans le contexte historique de l'entre-deux guerres. L'auteur nous décrit la Grande Dépression avec réalisme et justesse. Sur le fond également, la magie présente dans l'histoire a été un atout et bien utilisée pour servir l'histoire. Une lecture qui ne me restera pas en mémoire bien longtemps malheureusement.

Comme des milliers d'autres américains en cette année 1936, Teddy, sa petite soeur Amy et son père, partent sur les routes chercher une vie meilleure. Un jour Amy et Teddy vont assister à un spectacle de forains et ce même soir Amy est frappée d'un mal mystérieux qui la plonge dans une sorte de coma. Teddy persuadé que les forains sont responsables de ce mal se lance seul à leur poursuite.
Un très long périple l'attend, semé d'embûches mais aussi ponctué de très belles rencontres. Teddy fait l'apprentissage de la vie, découvre l'immensité de l'Amérique et de ses habitants, ne renonçant jamais à la promesse faite à sa soeur de la guérir.
Un roman fleuve qui décrit l'Amérique des années 30. Aventure, rebondissements, amitié, amour et mort : tout se mêle pour que cette quête aboutisse.
A mon sens le roman est trop long et l'on finit par se lasser de toutes ces aventures et de cette lutte sans fin entre Teddy et le clan des forains. le contexte des années 30 aux USA sera peut-être aussi un frein à la lecture pour certains de nos lecteurs.
Pourquoi pas. A partir de 14 ans.

"Comme un air de déjà vu" voilà comment pourrait être résumé Soul Breaker en 6 mots. Dire que j'attendais la lecture de ce livre avec impatiente relève de l'euphémisme. Bien que je n'ayant jamais eu l'occasion de parcourir d'autre ouvrage de l'auteur, tout dans ce livre semblait fait pour me séduire, de la couverture au synopsis (la quête initiatique d'un adolescent à travers une Amérique ravagée par la grande dépression). Bien entendu le thème est assez classique mais entre de bonnes mains cela peu donner de fameux résultats ! Je prends pour exemple Talisman (roman écrit à 4 mains par les Sieurs Stephen Kin et Peter Straub. Hélas, force est de constate que Christophe Lambert échoue ici à nous offrir un livre à la hauteur de ses promesses. La faute à un univers qui souffre d'un arrière-goût de déjà-vu. de personnages qui, en 588 pages, ne réussirons jamais à s'extirper de leur archétype de base (un héros naïf qui évolue en chevalier blanc, le sidekick rigolo, l'indien mystérieux, le love interest sous exploité…). Sans compter les nombreuses, trop nombreuses, petites références Star Wardiennes "dissimulées" dans le texte (Si la première vous tire un sourire nostalgique, les autres vous font souvent lever les yeux au ciel). Mais Soul Breaker, c'est aussi un univers qui, bien qu'un peu sous-exploité, a le mérite d'offrir au récit un cadre assez bien exploité. L'auteur a le souci du détail et ça se sent, car même si l'histoire n'atteint jamais les sommets de ces prestigieux aînés, elle ne nous laisse jamais nous ennuyer et c'est sans peine qu'on arrive aux mots "fin". Ma conclusion générale : un livre qui se laisse parcourir mais qui ne marquera pas durablement votre expérience de lecteur.

Un roman honnête qui ne m'a pas transportée. le contexte de la grande dépression aux Etats-Unis est intéressant, le fait de mêler magie et réalité sociale également mais pour moi c'est ce mélange qui n'a pas pris. J'aurais finalement préféré un roman purement "aventures" dans le même contexte, l'histoire y aurait peut-être gagné plus de rythme. Là, je me suis appliquée à terminer cet ouvrage mais il m'a paru bien long. Je me pose également la question du public visé : très jeunesse alors que les ingrédients semblent cibler les ados.