Avec ce nouveau tome d' « Androïdes », nous découvrons le cinquième one-shot de cette série. Cette fois-ci, c'est Stéphane louis qui est aux manettes de cette histoire de science-fiction bien plus profonde qu'il n'y parait au premier abord. Ce cinquième tome d' « Androïdes » utilise à merveille les trois lois d'
Asimov et va jusqu'à les modifier, les déformer… en fait, les réinterpréter pour créer un futur plus cohérent avec les évènements auxquels l'humanité aura du faire face.
Nous suivons ici les aventure de Synn, un robot créé pour être immortel. Son corps, capable de se réparer à l'infini, l'empêche quoi qu'il arrive d'accéder à la mort et à ce qui se trouve (ou pas) après cette étape énigmatique. Mais ses créateurs initiaux étant humains, la voilà naturellement attirée vers une pulsion de mort dont elle ignore l'origine et qu'elle sait ne jamais pouvoir assouvir. Ce postulat se met très vite en place au début de l'histoire et on comprend très vite vers quel genre de réflexion l'auteur semble vouloir nous entrainer.
C'est le journal (voir même le testament) de Synn que nous livre cette bande dessinée à la thématique vraiment recherchée et pleine de finesse.
Stéphane Louis nous offre avec cette belle oeuvre une réflexion sur le sens et surtout sur la définition de la vie.
Du transhumanisme au transandroïdisme, la définition des mots éternité ou immortalité vous semblera bien étrangère à ce que vous pensiez initialement après avoir refermé cet album. Ce dernier aura ainsi su divertir son public tout en le faisant réfléchir sur une question fondamentale et propre à l'être humain. C'est sans doute là que réside toute la force de ce récit que je vous recommande chaudement. de là à faire un parallèle avec le magnifique film de Chris Columbus, «
l'homme bicentenaire », il n'y a qu'un pas 😉
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