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Réussite totale dans ce cinquième opus de la saga, qui se lit bien sûr indépendamment des autres, avec une belle réflexion métaphysique sur la vie, la mort, l'éternité, voire l'immortalité.

L'héroïne donne son titre à l'histoire : Synn. Et elle est charmante Synn, en androïde immortelle, qui flirte avec la mort en sachant qu'elle en préservée, tout en souhaitant la connaître. Elle va découvrir l'amour sans pouvoir le faire car les corps androïdes, s'ils sont capables de sentiments, n'ont pas été conçus pour une activité sexuelle, ni reproductrice.

J'ai particulièrement apprécié la détermination de Synn dans sa quête de la vie humaine, son renoncement à l'immortalité pour tenter de devenir humaine et pouvoir jouir des plaisirs que ne connaissent pas les robots, peut-être découvrir un jour la mort et, qui sait, l'éternité.

La construction de la BD est parfaite, avec une progression, des découvertes, de vraies aventures pour les deux androïdes qui en sont les héros. Les dessins sont très esthétiques, peut-être un peu moins séduisants que dans certains tomes précédents, mais l'histoire est là qui se suffit quasiment à elle-même.

A lire pour découvrir ce que peut être un transandroïde et partager les émotions de Synn, belle héroïne dotée d'une âme.
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Je suis Synn… Et je suis immortelle… Mon corps, de classe « Eternity » est autoréparant, autosuffisant, autonome en tout. C'est une merveille de perfection mécanique. Je suis une androïde parfaite.

Ma « vie » va changer suite à une collision sur un monde de type « hostile prime », du doux nom de TS-234589…


Critique :

Je suis très partagé au terme de cette lecture qu'il est difficile de catégoriser. Je pencherais pour une fable philosophique. Je n'ai pas été emballé par les longs monologues de Synn, notre androïde, même si cela se conçoit puisque notre héroïne nous explique comment elle a été créée par l'homme. Elle en est la descendante, l'héritière, car les hommes ont disparu alors qu'ils avaient trouvé le moyen de vivre pratiquement éternellement. Ils finirent par se lasser de cette vie et mirent fin à leurs jours.

Synn n'aura de cesse de tout mettre en oeuvre pour éprouver ce qui distingue les hommes des robots.

Le scénario et le dessin de Louis tiennent la route, tout est bien pensé, bien construit avec une fin cohérente, et malgré tout cela, je n'ai pas éprouvé le même plaisir que pour d'autres titres de la série Androïdes.
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Synn est l'intelligence artificielle l'a plus au point. Capable d'une grande capacité d'analyse mais aussi d'émotions, son corps est doté d'une capacité régénérante qui la rend immortelle. Alors que l'humanité a cessé d'être au profit des androïdes éternels, Synn est étrangement attirée par la mort.

Pour ce 5e opus sur les androïdes nous suivons donc l'androïde Synn qui est en mission d'exploration sur une nouvelle planète. Isolée sur ce monde avec pour seul compagnon un robot, elle va avoir des siècles et des siècles pour s'interroger. A-t-elle une âme? Qu'est-ce que la mort? Une I.A. peut-elle ressentir l'amour?
Après un début où j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, il faut dire que Synn soliloque la plupart du temps donc nous avons très peu de dialogue et beaucoup de texte, j'ai trouvé que les thèmes abordés étaient profonds et intéressants. Parfois un poil philosophique mais qu'importe.
Et si l'histoire d'amour entre Synn et le robot qui partage ses taches sur la planète ne m'a pas semblé convaincante, j'ai aimé cette recherche du retour à la vie. Après que l'humanité, pour prolonger son espérance de vie s'est "robotisée", voilà que les robots cherchent à tout prix à "s'humaniser". Nous voici devant une réécriture du mythe d'Adam et Eve version androïde!
Les dessins sont agréables et donne un dynamisme là où l'absence de dialogue pourrait pêcher.
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Avec ce nouveau tome d' « Androïdes », nous découvrons le cinquième one-shot de cette série. Cette fois-ci, c'est Stéphane louis qui est aux manettes de cette histoire de science-fiction bien plus profonde qu'il n'y parait au premier abord. Ce cinquième tome d' « Androïdes » utilise à merveille les trois lois d'Asimov et va jusqu'à les modifier, les déformer… en fait, les réinterpréter pour créer un futur plus cohérent avec les évènements auxquels l'humanité aura du faire face.

Nous suivons ici les aventure de Synn, un robot créé pour être immortel. Son corps, capable de se réparer à l'infini, l'empêche quoi qu'il arrive d'accéder à la mort et à ce qui se trouve (ou pas) après cette étape énigmatique. Mais ses créateurs initiaux étant humains, la voilà naturellement attirée vers une pulsion de mort dont elle ignore l'origine et qu'elle sait ne jamais pouvoir assouvir. Ce postulat se met très vite en place au début de l'histoire et on comprend très vite vers quel genre de réflexion l'auteur semble vouloir nous entrainer.

C'est le journal (voir même le testament) de Synn que nous livre cette bande dessinée à la thématique vraiment recherchée et pleine de finesse. Stéphane Louis nous offre avec cette belle oeuvre une réflexion sur le sens et surtout sur la définition de la vie.

Du transhumanisme au transandroïdisme, la définition des mots éternité ou immortalité vous semblera bien étrangère à ce que vous pensiez initialement après avoir refermé cet album. Ce dernier aura ainsi su divertir son public tout en le faisant réfléchir sur une question fondamentale et propre à l'être humain. C'est sans doute là que réside toute la force de ce récit que je vous recommande chaudement. de là à faire un parallèle avec le magnifique film de Chris Columbus, « l'homme bicentenaire », il n'y a qu'un pas 😉
Lien : https://chezxander.wordpress..
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La série doit bien fonctionner pour continuer ainsi. Les tomes sont un peu inégaux mais celui-ci a été une bonne découverte sans être le meilleur.

On découvre dans un lointain futur ce qu'est devenu l'humanité, jusqu'à ne plus être. On part de Synn, une androïde, qui découvre peu à peu les émotions et les sentiments humains, ce qui font des hommes les hommes... On la voit évoluer en même temps que cette réflexion sur l'humanité, le sens de la vie... Des questions existentielles qui n'alourdissent pas la lecture, s'est fait intelligemment, avec quelques rebondissements. Bon c'est aussi un peu fleur bleue, un poil trop par moment.
Au final c'est une belle façon de voir la vie et la mort.
Synn et Krit sont touchants. Krit ajoute une petite touche d'humour. On connait Synn en profondeur, elle nous livre ses espoirs, ses doutes et ses obsessions.
Les dessins sont très agréables avec une coloration efficace.
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Ce tome 5 de la série Androïdes est de très bon aloi. Louis assure à la fois le scénario et le dessin, et il interroge le lecteur sur les pulsions de vie et de mort, rien que ça!
Pour cela, il nous met dans la peau de Synn, une Androïde dernier cri, immortel, indestructible, parfaite, une merveille de perfection mécanique. On pourrait dire qu'elle est l'ultime version de son genre. Le fait qu'il est choisi d'en faire une femme n'est pas dû au hasard, nous verrons pourquoi plus loin.
Une question taraude donc notre Synn, qui s'interroge ni plus ni moins sur le sens de la vie, mais comment mourir quand on ne sait même pas si l'on est en vie. Un incident va engendrer un ensemble de réflexion chez Synn, et l'amener pour la première fois de son existence à douter, elle qui est l'incarnation de la perfection. Et ce doute va engendrer d'autres questions et influencer petit à petit son expérience de la mort et la remise en question de son immortalité, et donc de son existence comme résultant de quelque chose de vivant.
Synn va alors à travers ses "missions" éprouver sa propre immortalité en provoquant sa propre destruction, parfois accidentellement, et parfois au fil du temps volontairement. Elle va alors remarquer que son corps met de plus en plus de temps à s'auto régénérer et surtout prendre conscience qu'il a besoin des tissus vivants qui l'entoure pour le faire, ponctionnant dans la nature tout ce qui passe à portée afin de se régénérer. Mais surtout Synn va expérimenter un nouvel état, proche de ce qu'elle considère comme la mort. Et c'est véritablement une pulsion de mort qui va la pousser à chercher plus loin encore. Là où Louis a opéré un sacré tour de force, c'est qu'il a réussi à placer son héroïne dans une sorte de schéma situé entre la vie et la mort. En effet pour se sentir vivante, Synn devra expérimenter la mort. Devenir mortelle va peu à peu se transformer en obsession. Elle mettra alors tout en œuvre, ses connaissances scientifiques, l'observation des indigènes afin de comprendre les phénomènes de vie et de mort.
Le récit oscille donc habilement entre pulsion de mort et pulsion de vie, et le désir de donner naissance. Synn comprendra que devenir mère est impossible pour une androïde. L'idée sera alors lancée. Si sa condition ne lui permet pas d'enfanter, alors qu'elle change de condition....
C'est étonnant la manière dont Louis a construit son histoire en y mêlant habilement les thèmes de la mort, de la vie, de la mortalité et de l'immortalité, de l'enfantement et de l'amour, et comment il a réussi à les placer en parallèle ( l'immortalité de Synn fait elle réellement d'elle un être vivant? le fait d'être mortel permet il en réalité d'être vivant et d'apprécier la vie à sa juste valeur?) de sorte qu'il créé une forme de paradoxe. Est ce dans la recherche et la compréhension de sa propre mort ( la prise de conscience de son irrévocabilité) qu'on devient vivant? Est ce dans la connaissance de sa propre fin que l'être humain se perpétue? La vie n'a t'elle de sens que parce qu'elle est éphémère et parce qu'elle est indissociable de la mort?
Et pour finir en beauté, il était logique que Synn soit une femme pour repeupler l'humanité...
De biens belles interrogations dans cet ouvrage qui risque de donner un certain mal de crâne aux moins philosophes d'entre nous... ou aux plus barré(e)s... Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'une bd qui dépasse largement sa simple fonction d'objet de divertissement. De temps en temps, il fait bon se prendre un peu la tête....
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A force d'évoluer les hommes sont devenus immortels, et ils ont transmis leur immortalité aux androïdes qui vont leur succéder sur Terre.
Synn est de ces androïdes. Arrivé sur une planète qu'elle doit étudier pour déterminer si elle présente un intérêt quelconque pour l'exploiter, elle expérimente pendant quelques instants lors de son atterrissage forcé la mort ou une espèce de deconnection de son cortex. Intriguée par cela, elle va pendant des années, tenter de reproduire cet instant. Et quand elle le reproduira enfin, elle s'apercevra qu'un autre sentiment la transporte, l'amour.
Synn ou comment une androide décide de devenir humaine.
C'est une remise en question des lois d'Asimov, et c'est plutôt pas mal!
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Un cinquième tome de la série Androïdes qui explore plusieurs thématiques chères à la science-fiction : l'avenir de l'humanité, l'immortalité, la conscience...
On est sur un récit introspectif où une androïde, qui est devenue immortelle, cherche, comme l'Homme avant-elle, à comprendre le sens de la vie et ce qu'il y a après elle. Mais à force de chercher, elle va découvrir que la perfection ne réside pas dans l'immortalité...
Un sujet plutôt philosophique mais qui passe très bien car il est très bien raisonné et l'analyse est pertinente avec une fin, peut-être un peu attendue, mais très intéressante où l'Homme et l'Androïde vont avoir des destins croisés...
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Reprenant la thématique du robot aspirant à l'humanité, Stephane Louis nous livre un récit original et captivant qui nous interroge sur notre propre humanité avec un subtil changement de paradigme.

Rehaussé par les couleurs de Sébastien Lamirand, son trait dynamique met en scènes avec virtuosité des scènes d'actions particulièrement bluffantes mais laisse aussi place à l'émotion à l'état brute qui marqueront durablement le lecteur…

Ce cinquième opus d'Androïdes est indéniablement un excellent album de SF dont la dimension dépasse largement celle l'histoire elle-même… Un album incontournable pour tout amateur de SF…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Dans la série Androïdes, après un premier tome sympathique et des suites décevantes, ce tome là relève le niveau avec une intrigue plus originale et bien rythmée. Toujours aussi sympa sur le plan graphique (c'est coloré, lumineux, etc.). Bon, après, ça reste "tiré par les cheveux".
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