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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le postulat de départ était fait pour me plaire, une rue de Londres, un roman chorale, des mystérieuses cartes postales.
La mise en place est assez longue mais sur un roman de plus de 650 pages avec autant de personnage c'est normal.
Mais passé 300 pages c'était toujours aussi lent et franchement pas très intéressant.
En fait, cette histoire de carte postale est simplement un prétexte parce que les habitants en font peu cas et les situations décrites sont loin d'être captivantes.
Je pense que l'ennui que j'ai ressenti vient du style de l'auteur, très impersonnel, sans humour, pourtant tellement présent dans la culture anglaise, avec peu d'émotions. Il détaille le quotidien de différent personnages aux niveaux de vie et à la culture différents, point, ni plus ni moins.
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Avec cette histoire de lettres anonymes j'imaginais découvrir de multiples destins, des blessures et des secrets feraient surface, j'imaginais que les lettres bouleverseraient les habitants de la rue, que le doute et la suspicion s'installeraient, que les relations entre les personnages s'en trouveraient modifiées... Bref que ces lettres joueraient un rôle dans la vie des personnages et dans leurs relations. Ce ne fut pas du tout le cas.
Finalement on se demande quel intérêt présentent les lettres car elles n'apportent rien à l'histoire et les personnages n'y pensent pas vraiment. Parce que pour le coup je ne comprends absolument pas leur réaction. Si je devais recevoir des lettres anonymes, si un blog était crée avec la photo de ma maison et celles de mes voisins avec un message inquiétant, si je devais devoir des colis contenant des excréments, … cela me perturberait énormément ! Je serai complètement paranoïaque. Or, mis à part déposer des plaintes, écrire au maire et assister à une réunion, les habitants ne font rien et ne semblent absolument pas préoccupés. Ils n'y pensent pas et n'en parlent pas. Je trouve cette attitude très peu crédible. C'est vraiment dommage, ce sujet permettait de nombreuses possibilités.
Seulement trois familles de la rue apparaissent dans le récit. Or, en prenant pour sujet une rue je trouve que cela offrait plus de possibilités. le récit est construit en une alternance de chapitres assez courts, consacrés à un personnage. Il y a des habitants de la rue (Roger et Arabella et leurs jeunes fils, Pétunia, Ahmed et Rohinka) mais également leurs proches (le petit-fils de Pétunia ou l'assistant de Roger) ou des travailleurs (Zbigniew le maçon ou Quentina la contractuelle). Une multitude de personnages reliés entre eux par un lien plus ou moins étroit avec Pepys road même si certains d'entre eux n'y mettent jamais un pied et n'ont pas connaissance des lettres.
Les personnages sont souvent un peu caricaturaux mais plutôt sympathiques dans l'ensemble. A travers eux, l'auteur critique un système et la société londonienne actuelle. Avec d'un côté les très riches ne sachant plus quoi faire de leur argent, dépensant sans compter et ayant pour objectif une prime annuelle à sept chiffres, de l'autre côté les travailleurs immigrés travaillant d'arrache-pied dans l'espoir d'une vie meilleure, en passant par la vieille dame née dans la rue incarnant un monde en voie de disparition, sans oublier l'artiste bobo qui crée des oeuvres en forme de pénis géant en béton. Sans oublier les problématiques liées au terrorisme. J'ai été particulièrement touchée par le personnage de Pétunia le timide vieille dame née dans la rue et dont les suit les derniers mois. Par Roger aussi, car s'il apparaît au départ comme un trader uniquement préoccupé de son bonus, il est finalement plus intéressant qu'il n'y paraît englué dans une vie qui ne le rend pas vraiment heureux, dans un travail qu'il n'aime pas et marié à une femme qu'il n'aime plus (femme ô combien agaçante d'ailleurs).
L'écriture n'est pas désagréable mais est dépourvue du charme et de l'humour qui font souvent le plaisir de la littérature anglaise.
Bref ça se lit bien et c'est sympathique mais sans plus.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Dans cette rue chic et bourgeoise de Londres, vivent plusieurs personnes : une vieille dame mourante, un agent de footballeurs, un trader et sa famille…Subitement, tous se mettent à recevoir des cartes postales où est écrit « Nous Voulons Ce Que Vous Avez ». Au départ, personne n'y prête attention, mais cela devient de plus en plus inquiétant.

Chaque chapitre raconte la vie d'un habitant de la rue, ou du maçon polonais qui y travaille, ainsi que de la contractuelle noire, travailleuse clandestine. C'est assez déstabilisant car les chapitres s'enchainent sans que rien ne les relie les uns aux autres.
L'écriture est dense, maîtrisée.
On s'attache à quelques-uns des personnages, d'autres peuvent être plus énervants. La construction du roman peut laisser perplexe, mais on lit quand même avec plaisir, et jusqu'au bout, surtout pour savoir qui est à l'origine de cette campagne étrange et inquiétante.
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Dans une rue calme de Londres, plusieurs habitants reçoivent des cartes postales avec ce message : « Nous voulons ce que vous avez ». Qu'est-ce que cela signifie ?

Nous découvrons peu à peu (trop lentement) la vie de plusieurs londoniens, de longue date ou de passage. La peinture de cette société se lit sans déplaisir mais est gâchée par l'accroche qui n'est pas suffisamment exploitée. Ce n'est pas l'essentiel du livre qui, du coup, est mal présenté et par conséquent mal perçu. Dommage.
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La première partie du livre est consacrée à la présentation de quelques familles qui vivent dans Pepys road à Londres , une rue habitée par des privilégiés.
On y trouve Petunia , une dame âgée veuve et malade ; la famille Yount dont le père est dans la finance et la mère qui se contente de dilapider l'argent du ménage ; un agent de footballeur qui héberge un jeune prodige africain et son père ; la famille Kamal , épiciers pakistanais . Dans cette rue , naviguent un peintre polonais qui fait de menus travaux , une contractuelle noire qui a eu ce poste grâce à de faux papiers et une nounou canon qui fait rêver le peintre Bogdan.
Les habitants de la rue reçoivent une carte postale "nous voulons ce que vous avez " puis des photographies de leur maison .
Les chapitres se suivent mais rien n'avance ; les familles n'ont aucun lien entre elles , ne se fréquentent pas et on se demande où l'auteur veut nous emmener.
Il faut attendre les dernières pages pour découvrir l'auteur des messages.
J'ai trouvé le livre bien long même s'il est bien écrit ; j'ai fini par me lasser de passer d'un personnage à l'autre
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Imaginez une rue à Londres " Pepys Road" ( elle existe!) et ses nombreux habitants. Prenez le n° 42 habité par une vieille dame de 82 ans,Petunia. Plus loin au n° 51 vit une famille Roger et Arabella Yount et leurs deux enfants. Au n° 68 vous trouverez une petite épicerie tenue par Ahmed Kamal qui vit au dessus avec sa petite famille. Quant au n° 327 la maison appartient à un avocat de club de football qu'il prête à un jeune footballeur fraîchement débarqué d'Afrique. Qu'ont-ils en commun? Ils reçoivent tous régulièrement une carte postale portant toujours la même inscription " You have what we want".Ce qui va au fur et à mesure les inquiéter et les unir dans leur quête du qui ( voisin?) pourquoi ( menaces? Jeu?)



Au fil des mois nous allons donc suivre ces habitants avec leurs joies mais aussi leur revers ( maladie, crise financière, soupçons d'attentat, espoirs brisés) pour finir par s'y attacher.
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..
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