AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,25

sur 87 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
6 avis
1
0 avis
C'est une rue ordinaire d'un quartier plutôt chic du sud de Londres: Pepys Road.
Y vivent ou y travaillent des gens de milieux sociaux plutôt aisés: il y a Zbignew, le maçon polonais, Quentina la réfugiée politique venue du Zimbabwe, Shadid le commerçant pakistanais, Pétunia la vieille dame qui souffre d'un cancer et son fils Smitty qui démarre sa carrière de peintre alternatif, Freddy le footballeur d'origine sénégalaise, Roger le golden boy et son épouse Arabella insatiable dans son train de vie démesuré, Michael l'avocat et Mill le policier..
Des personnages hauts en couleurs, emblématiques du Londres d'aujourd'hui avec sa mosaïque de cultures et son atmosphère faussement paisible.
Tout ce petit monde vit sa vie lorsqu'arrivent au courrier des lettres anonymes indiquant, au dos de la photographie prise de leur maison ces simples mots: " Nous voulons ce que vous avez".
S'ensuit une enquête qui va bouleverser bien des choses.
C'est un récit vivant qui mêle différentes voix.
On est parfois un peu perdu car les personnages sont nombreux mais cette découverte du Londres d'aujourd'hui est palpitante.
Commenter  J’apprécie          220
Ce livre m'a tout de suite fait penser au dernier roman d'Eric-Emmanuel Schmitt, Les perroquets de la place d'Arezzo. le principe est le même, les habitants d'une rue reçoivent tous dans leur boîte aux lettres une carte sur laquelle est écrite un mystérieux message : "Nous voulons ce que vous avez".

Le point de départ est donc le même. C'est aussi un roman choral. Nous suivons plusieurs familles. Mais ici, l'auteur ne s'est pas éparpillé, et n'a pas perdu son lecteur dans un dédale de personnages (il n'y a que 5 ou 6 personnages principaux). Et voilà la comparaison s'arrête là. Point de focalisation sur leur activité sexuelle…

Certains personnages sont plutôt riches, très riches. D'autres plus modestes. D'autres issus de l'immigration. Autant de portraits très différents et c'est ce qui fait la richesse du livre.

L'auteur a l'art de mener son intrigue, d'arrêter une fin de chapitre sur un personnage en prenant bien soin de donner envie au lecteur de découvrir la suite (quelques chapitres plus loin, voire beaucoup plus loin). Alors, dans ces moments-là, on rage, on peste… Oh non !!! On ne veut pas aller où nous mène l'auteur c'est-à-dire vers un autre personnage… Mais dès les premières lignes de ce nouveau chapitre, on se laisse embarquer, et c'est reparti pour une nouvelle aventure…

On sent très souvent que l'auteur s'amuse avec ses personnages, les manipule à sa guise, les emmène où il veut, comme un jeu dans lequel le lecteur serait le complice du créateur…

Et puis, derrière tout ce stratagème se dessine une critique de la société londonienne, une société basée sur l'argent, la réussite… et rien n'échappe à la plume de cet auteur, ni les ratés de l'immigration, ni les petits problèmes des riches, ni les gros problèmes des pauvres…



On passe un très agréable moment dans cette Pepys Road.
Lien : http://krolfranca.wordpress...
Commenter  J’apprécie          132
700 pages ce n'est pas un problème quand c'est haletant.
Vous me voyez venir....
Au premier tiers ( c'est écrit petit et dense), je me suis dit : pourvu que quelques indices percent. Mais rien !
John l'raconte la vie des personnes recevant ces multiples cartes " nous voulons ce que vous avez" mais personne n'est vraiment atteint et la vie de chacun continue et moi aussi.
Ce n'est pas la curiosité d'en savoir plus sur eux quoique...
Il est vrai que le footballeur africain débarqué en Angleterre, Quentina la sans papier, le richissime trader, les pakistanais, Pétunia, Zbignew le maçon polonais.....sont si différents que l'on s'attache forcément à quelqu'un.
Il faut avouer que l'auteur donne tellement de détails sur chacun que l'on se dit qu'il a dû s'y reprendre à plusieurs fois avant de se satisfaire du point final.
C'est comme s'il l'avait écrit jusqu'au bout puis s'était fait cette réflexion : " ah mais non, ça fait un peu court, lui, je vais lui rajouter la découverte d'un trésor" puis celui-là " oh lui, il va rencontrer une jolie hongroise" etc...
Bref, vous l'aurez compris, j'ai attendu la révélation qui n'est jamais venue.
Commenter  J’apprécie          121
Attention, ce livre n'est pas ce à quoi on peut s'attendre. On pense à une présentation des habitants d'une rue, suivie d'un évènement (réception de courrier anonyme), bouleversement des vies des habitants, enquête et résolution surprenante. Or rien de tout ça. Il faut oublier l'intrigue qui n'est pas énorme et qui n'agit pas sur la vie des personnages, et se plonger dans la vie de chacun des habitants de cette rue. La description est détaillée à l'extrême, le récit de vie est minutieux. Ils n'ont aucun rapport entre eux mais sont tous attachants. On suit leur destins comme s'il s'agissait de personnes de notre connaissance dont on prend des nouvelles. L'écriture est fluide, imagée et vivante. On se demande jusqu'à la fin ce qui va se passer et finalement, pas grand chose. C'est déconcertant mais plutôt intéressant.
A conseiller pour passer un bon moment à Londres.
Commenter  J’apprécie          70
La quatrième de couverture du livre faisant espérer une intrigue policière pleine de rebondissements, le lecteur a la recherche de ce type de récit ne pourra qu'être déçu du voyage car l'intérêt du livre est bien loin de reposer sur le mystère mis en avant pour susciter la curiosité.
Les habitants d'une rue paisible d'un beau quartier londonien commencent un beau jour à recevoir des cartes anonymes représentant leurs portes d'entrée et délivrant le message suivant : Nous voulons ce que vous avez.
D'abord indifférents, les destinataires vont finir par s'inquiéter quand les cartes postales se doublent de vidéos, quand leurs voitures en stationnement dans la rue, sont rayées, et quand ils reçoivent des oiseaux morts par courrier ...
Bien sûr on se demande ce qui se cache derrière cette campagne d'intimidation , mais l'intérêt reste relatif et la résolution finale du mystère parfaitement anodine.
Ce qui est primordial c'est la mise en scène des différents personnages qui nous fait pénétrer dans l'intimité des foyers, et restitue une radiographie précise et documentée et la Londres multiculturelle d'aujourd'hui sur fond de crise des subprimes et de politique d'immigration.
A travers le détail précis de la vie des habitants de Pepys Road, John Lanchester livre une analyse sociologique pointue des classes sociales britanniques à travers des exemples bien choisis, qu'il s'agisse du trader de la City accablé d'une épouse aussi superficielle que dépensière, d'une vieille dame solitaire et malade et de son petit-fils qui s'illustre sur l a scène de l'art moderne, d'un ouvrier polonais laborieux, d'une contractuelle immigrée qui dissimule son identité pour se maintenir sur le territoire ou encore d'une famille pakistanaise exploitant une épicerie de quartier.
Le thème de l'intégration dans la société britannique est omniprésent et les problématiques contemporaines de menace terroriste et de repli identitaire se placent harmonieusement dans le récit à la faveur des mésaventures des différents personnages.
J'ai passé un bon moment de lecture et je salue le tour de force de l'auteur qui a réussi à me faire entrer intimement dans le monde personnel de chacun des habitants de la rue qui deviennent des familiers que l'on a plaisir à suivre d'un chapitre à l'autre.
Je n'ai pu m'empêcher d'évoquer Elisabeth Georges dont la série de romans policiers mettant en scène les enquêteurs Lynley et Havers plongent également le lecteur dans la vie quotidienne des londoniens avec une précision d'entomologiste. Si ce n'est qu'avec Elisabeth Georges, l'intrigue policière est également au rendez-vous....
Commenter  J’apprécie          50
Le thème du mois était : « Les voisins » , ce roman de John Lanchester paru en France en 2013 , raconte la vie des habitants de Pepys Road. Cette rue bordée de maisons particulières a connu le sort de beaucoup de quartiers de Londres, d'abord construites pour la classe moyenne, les maisons sont peu à peu rachetées par de très riches londoniens qui passent leur temps à faire des transformations plus couteuses les unes que les autres, il leur faut être à la pointe de la mode et montrer que rien n'est assez beau pour eux. Nous sommes en 2007 et la City fait couler l'argent à flots continus. Ce roman tout en se focalisant sur un quartier de Londres donne une photo assez précise de l'ensemble de la ville. Plus que les gens qui seront les acteurs de ce roman, c'est la mainmise de la puissance financière qui est analysée aussi bien du côté des vainqueurs que des exclus.

Du côté des vainqueurs (en tout cas au début) on trouve Roger et Arabella Yount , leur seule motivation c'est l'argent, en gagner beaucoup et le dépenser au plus vite . le roman s'ouvre sur l'inquiétude de Roger aura-t-il droit à sa prime d'un million de livres dont il aurait cruellement besoin pour écluser toutes ses sorties d'argent ? Nous suivrons pendant un an cette famille et leurs deux garçons qui auront, eux, bien besoin de baby-sitter pour qu'un adulte s'occupe enfin un peu d'eux. Je dois avouer que c'est un aspect qui me surprend beaucoup dans la littérature anglaise (je ne sais pas si c'est en partie réel) mais les enfants ont toujours l'air d'épuiser leurs parents qui n'attendent qu'une chose les mettre au plus vite en pension.

Du côté de ceux qui doivent travailler dur pour profiter un peu de cet argent, un ouvrier polonais et nous découvrirons grâce à lui le monde des travailleurs pour qui l'argent ne coule pas à flots. Il aura des amours compliqués et devra résoudre un problème de conscience à propos, encore une fois, de l'argent : il trouve dans la maison qu'il rénove une valise remplie de billets, que va-t-il en faire ?

Pétunia Howe est la personne la plus touchante de ce récit , elle est âgée et a vécu une grande partie de sa vie avec son mari Albert qui était un horrible radin grincheux. Surtout ne croyez pas la quatrième de couverture, elle n'est pas obligée de vendre sa maison pour se soigner. Elle est est atteinte d'une tumeur au cerveau, sa fille Mary viendra l'accompagner pendant sa fin de vie et nous permettra de connaître son fils Smitty qui est un performeur en art contemporain. Cette famille se situe dans la classe moyenne et elle est plus sympathique. le fils permet quelques passages assez classiques sur l'absurdité des prix en art mais il reste un homme capable de sentiment pour sa famille, Ce roman donne une assez bonne vision de la société britannique avec ceux qui ne peuvent pas y pénétrer comme Quentina qui a fui le Zimbabwe et qui n'a aucun papier. Elle arrive à travailler sous une fausse identité et est employée par la société de surveillance du stationnement à Londres. Étant donné la complication des règles de stationnement, il semble particulièrement difficile de ne pas avoir de contravention.

La famille pakistanaise est riche en personnalités diverses , l'intégrisme musulman frappe à leur porte , en travaillant comme des fous ils arrivent à un niveau de vie correct.
Il reste un pan de la société : les joueurs de foot grâce à Freddy Kamo nous découvrons que là aussi l'argent peut ruisseler mais il est quand même soumis à la santé physique du jeune joueur, une mauvaise fracture et voilà le rêve qui s'écroule.

Le lien entre tous ces personnages, c'est qu'ils sont tous voisins ou travaillent pour des gens de Pepys Road.

Chaque personnage représente un prototype de Londoniens et l'auteur décrit ainsi une ville qui va mal car elle est trop centrée sur l'argent et la consommation. Il arrive à tenir l'intérêt du lecteur car les trajectoires des personnages font craindre une chute ce qui arrivera pour certains d'entre eux. Et puis, il y a ces cartes que tous les habitants de la rue reçoivent avec cette inscription « Nous voulons ce que vous avez ». Qui se cache derrière ces messages anonymes ? Nous avons donc droit à une enquête policière et à un inspecteur très britannique sorti des écoles qui font de lui un homme un peu trop chic pour sa fonction.

J'ai aimé cette lecture car elle donne une bonne idée de ce qui va mal dans la société britannique, même si les personnages sont parfois caricaturaux et les situations un peu convenues, il faut aussi dire que ce livre a vingt ans et que beaucoup de ce qu'il dénonce nous semble des lieux communs aujourd'hui.
Lien : https://luocine.fr/?p=13820
Commenter  J’apprécie          40
"Nous voulons ce que vous avez."
Mais pourquoi les habitants de Pepys Road (Londres) reçoivent-ils ce message anonyme? Dans le coin, le prix de l'immobilier atteint des sommets, mais Petunia Howe, fragile octogénaire, et Ahmed Kamal qui ne compte pas ses heures dans sa petit épicerie ne voient pas trop de raison d'être enviés. Ou alors les Yount, chez qui ruisselle l'argent gagné à la City (comptez sur Arabella pour le dépenser, et il va bien falloir que le bonus de fin d'année de son époux Roger soit à sept chiffres)? Quant au jeune prodige du football récemment débarqué du Sénégal, il n'est même pas au courant...

Au départ le titre Chers voisins (en anglais Capital!) m'avait faire croire à des interactions entre lesdits voisins de rue, mais non. Quant à l'enquête pour découvrir qui est le Corbeau, elle a bien lieu, mais en arrière plan plutôt, et la réaction des destinataires est rapidement évoquée. Finalement j'ai eu ce que je n'attendais pas, une plongée dans l'univers impitoyable de la finance, dans la vie des immigrés de toutes origines plus ou moins légaux (mention spéciale à Quentina), dans le milieu de la culture, y compris une vision nouvelle de Londres, bref, j'ai pris un énorme plaisir à lire ce roman, savourer son humour, découvrir des personnages attachants et jamais méchamment présentés ! Il sera sûrement bientôt en poche, n'hésitez pas!

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          42
Le postulat de départ était fait pour me plaire, une rue de Londres, un roman chorale, des mystérieuses cartes postales.
La mise en place est assez longue mais sur un roman de plus de 650 pages avec autant de personnage c'est normal.
Mais passé 300 pages c'était toujours aussi lent et franchement pas très intéressant.
En fait, cette histoire de carte postale est simplement un prétexte parce que les habitants en font peu cas et les situations décrites sont loin d'être captivantes.
Je pense que l'ennui que j'ai ressenti vient du style de l'auteur, très impersonnel, sans humour, pourtant tellement présent dans la culture anglaise, avec peu d'émotions. Il détaille le quotidien de différent personnages aux niveaux de vie et à la culture différents, point, ni plus ni moins.
Commenter  J’apprécie          30
"Nous Voulons Ce Que Vous Avez." Imaginez un matin trouver une carte postale représentant votre maison et portant ce message dans votre boîte aux lettres... Glups ! Bien évidemment, ce courrier vous amène à réfléchir sur vos possessions, qui semblent si enviables et sur l'individu qui vous jalouse.

C'est la mésaventure qui arrive aux habitants de Pepys Road, une rue cossue de Londres. Les maisons sont bâties sur le même modèle, si ce n'est un tout petit détail qui les distingue les unes des autres. Elles abritent des voisins on ne peut plus dissemblables, de Pétunia, une très vieille dame malade à Roger, trader quadragénaire, en passant par Freddy Kamo, un jeune Sénégalais prodige du football ou Ahmed Kamal,épicier pakistanais. John Lanchester nous montre leurs vies qui se déroulent en parallèle. le personnage central de chaque maison est vu au travers du regard de ses proches ou de ses employés et les portraits se précisent, s'affinent au fil des pages.

"Nous Voulons Ce Que Vous Avez" se décline d'abord sous forme de courriers, puis de DVD et ensuite d'un blog où les maisons sont filmées. Peu à peu, le ton du blog change et devient insultant. La police s'en mêle et le lecteur suit avec attention les avancées de l'enquête.

Ce roman choral m'a énormément plu, l'auteur se glisse avec beaucoup de subtilité aussi bien dans la peau de Pétunia qui vit ses derniers instants que dans celle de son petit-fils, Graham, artiste adepte des "installations" provocantes. Souvent drôle, toujours profondément humain, ce livre mérite que vous fassiez le détour par Pepys Road !
Commenter  J’apprécie          30
Avec cette histoire de lettres anonymes j'imaginais découvrir de multiples destins, des blessures et des secrets feraient surface, j'imaginais que les lettres bouleverseraient les habitants de la rue, que le doute et la suspicion s'installeraient, que les relations entre les personnages s'en trouveraient modifiées... Bref que ces lettres joueraient un rôle dans la vie des personnages et dans leurs relations. Ce ne fut pas du tout le cas.
Finalement on se demande quel intérêt présentent les lettres car elles n'apportent rien à l'histoire et les personnages n'y pensent pas vraiment. Parce que pour le coup je ne comprends absolument pas leur réaction. Si je devais recevoir des lettres anonymes, si un blog était crée avec la photo de ma maison et celles de mes voisins avec un message inquiétant, si je devais devoir des colis contenant des excréments, … cela me perturberait énormément ! Je serai complètement paranoïaque. Or, mis à part déposer des plaintes, écrire au maire et assister à une réunion, les habitants ne font rien et ne semblent absolument pas préoccupés. Ils n'y pensent pas et n'en parlent pas. Je trouve cette attitude très peu crédible. C'est vraiment dommage, ce sujet permettait de nombreuses possibilités.
Seulement trois familles de la rue apparaissent dans le récit. Or, en prenant pour sujet une rue je trouve que cela offrait plus de possibilités. le récit est construit en une alternance de chapitres assez courts, consacrés à un personnage. Il y a des habitants de la rue (Roger et Arabella et leurs jeunes fils, Pétunia, Ahmed et Rohinka) mais également leurs proches (le petit-fils de Pétunia ou l'assistant de Roger) ou des travailleurs (Zbigniew le maçon ou Quentina la contractuelle). Une multitude de personnages reliés entre eux par un lien plus ou moins étroit avec Pepys road même si certains d'entre eux n'y mettent jamais un pied et n'ont pas connaissance des lettres.
Les personnages sont souvent un peu caricaturaux mais plutôt sympathiques dans l'ensemble. A travers eux, l'auteur critique un système et la société londonienne actuelle. Avec d'un côté les très riches ne sachant plus quoi faire de leur argent, dépensant sans compter et ayant pour objectif une prime annuelle à sept chiffres, de l'autre côté les travailleurs immigrés travaillant d'arrache-pied dans l'espoir d'une vie meilleure, en passant par la vieille dame née dans la rue incarnant un monde en voie de disparition, sans oublier l'artiste bobo qui crée des oeuvres en forme de pénis géant en béton. Sans oublier les problématiques liées au terrorisme. J'ai été particulièrement touchée par le personnage de Pétunia le timide vieille dame née dans la rue et dont les suit les derniers mois. Par Roger aussi, car s'il apparaît au départ comme un trader uniquement préoccupé de son bonus, il est finalement plus intéressant qu'il n'y paraît englué dans une vie qui ne le rend pas vraiment heureux, dans un travail qu'il n'aime pas et marié à une femme qu'il n'aime plus (femme ô combien agaçante d'ailleurs).
L'écriture n'est pas désagréable mais est dépourvue du charme et de l'humour qui font souvent le plaisir de la littérature anglaise.
Bref ça se lit bien et c'est sympathique mais sans plus.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (165) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}