AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 173 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Rose Morte est un roman qui évolue sur fond d'intrigues politiques, religieuses et familiales dans un contexte historique de la France du XVIe siècle, époque que je n'ai que très rarement vu dans un roman (bon en fait, carrément jamais..!). L'ancrage du roman dans ce contexte particulier, entre conflits religieux et découverte du Nouveau Monde est très fort, c'est pourquoi on retrouve quelques notes de bas de page (pas plus d'un quinzaine, brèves et simples, pas gênantes pour la lecture), nous permettant à la fois de mieux comprendre les enjeux et surtout - et c'est important - de favoriser l'immersion.

J'ai justement beaucoup apprécié de me retrouver plongée dans cette époque si particulière, très bien retranscrite par la plume de Céline, qui s'adapte parfaitement à l'époque décrite. La première partie du roman s'articule autour de Rose et de sa famille et nous présente tour à tour les différents protagonistes ainsi qu'un contexte très complexe. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette époque que je ne connais que depuis les livres d'histoire (et encore, c'est limite, vu comme je n'aimais pas ça !), les personnages de Céline sont riches et crédibles, on s'attache d'ailleurs assez vite aux principaux protagonistes. J'avais l'impression que leurs personnalités se complétaient bien, permettant une très bonne dynamique de groupe qui fait avancer le récit de façon naturelle et toujours agréable.

Parmi les autres personnages, on retrouve certains portraits qu'on peut s'attendre à trouver dans ce type de romans comme l'héroïne aux pensées avant-gardistes, la marâtre grenouille de bénitier qui déteste sa fille ou le père très protecteur. Cependant ces personnages ne tombent jamais dans le cliché ou dans l'exagération. Leur façon d'être est justifiée, par leur passé ou par l'époque même où ils vivent et sont ainsi très bien intégré au roman et restent très crédible tout au long de l'histoire. Loin de paraître fades, les personnages secondaires du roman sont tous intéressants à leur façon. A leur façon j'ai eu le sentiment qu'ils étaient une part importante de l'histoire, même si certains ne sont pas présents longtemps ou ne sont que mentionner. Ils étoffent l'histoire, la rendent encore plus profonde et intelligente.

Une fois les bases soigneusement posées, la deuxième partie du roman s'amorce au cours d'un bal qui étoffera encore l'intrigue et nous fera connaître un nouveau personnage tout en mystère, Artus de Janlys. Rose tombe immédiatement sous son charme, et c'est à ce moment là que j'ai su que j'allais aimer ce livre jusqu'au bout. J'avais un peu peur de l'effet ‘coup de foudre' sur l'héroïne, qui tombe immédiatement éperdument amoureuse de l'autre personnage… Ici, bien que l'idée reste la même, Rose semble plus éprouver une sorte de fascination pour Artus qu'un véritable coup de foudre. Bien évidemment, on se doute que ce premier regard va se transformer en autre chose, mais Céline a su traiter l'élément romantique - intrinsèque au thème des vampires - avec finesse, et nous instille même une part de doute quant à l'origine exacte de cette fascination. C'est même une romance difficile qui s'amorce, très dure pour Rose qui souffre mais s'accroche, perdue au milieu d'un monde surnaturel dont elle ne soupçonnait pas l'existence. On est loin de la bit-lit classique, ici, mais bien plus proche du côté bestial des vampires (même si le mot n'est jamais prononcé dans le livre, puisqu'au XVIe siècle, comme Céline l'explique, le terme n'existait pas. Immersion, vous dis-je !).

L'intrigue est très dense et semée d'éléments qu'on ne comprends pas toujours. Bien que certaines réponses finissent par arriver, une grande part de mystère persiste, notamment au sujet du monde que Rose découvre peu à peu. Bien que le roman porte le petit badge “bit-lit” sur la couverture (enfin, sur l'édition poche chez Bragelonne - Milady) et que les relations entre Rose et Artus soient un élément très important, l'action et les intrigues sont très présentes, dans un monde ou chaque geste peut avoir son importance et où un mauvais mot peut vous tuer… Rose Morte fait également une grande part à la symbolique, que ce soit le surnom d'Eileen, Rose, les couleurs choisies dans les vêtements ou les yeux des personnages, certains détails ne sont pas laissés au hasard, sans toujours nous expliquer pourquoi… J'attends le second tome avec impatience, espérant en découvrir plus sur ce monde qui, dans ce premier tome, se dévoile juste assez pour nous faire saliver. En attendant, je travaille mes hypothèses !
Lien : http://liserondhiver.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
Lors de ma discussion avec l'auteure, elle m'a expliqué qu'à l'époque où se déroule l'histoire le mot vampire n'avait pas encore été inventé et c'est pourquoi elle ne l'employait pas dans son livre. Je trouve que cela résume bien le style du roman. Loin de céder à la mode des vampires américains aseptisés (comme au hasard un certain Edward Cullen), elle nous présente ici des créatures plus sombres et torturées. Surtout, ne vous méprenez pas, j'adore Edward, mais je suis ravie de pouvoir rencontrer des créatures plus « concrètes ». Je m'explique.


Ce que j'ai particulièrement apprécié
c'est qu'il ne suffit pas que la belle jeune fille apparaisse pour que le grand vampire la grande créature froide et secrète se transforme en amoureux tendre et attentionné. Ici ce n'est vraiment pas le cas, à tel point qu'on a souvent envie de lui mettre des baffes – à notre grande créature. On en sait finalement très peu sur Artus et comme Rose on ne cesse de s'interroger sur ses sentiments.
Ce que j'ai particulièrement apprécié
c'est l'héroïne. En effet Eileen/Rose est une jeune femme avec un fort potentiel. Un peu moins cruche que les autres femmes de son époque, elle se laisse quand même séduire bien facilement. Cela dit, elle vit à une époque où le simple fait qu'un homme vous écoute parler le place d'office dans la catégorie des hommes extraordinaires. Néanmoins on sent qu'elle est amenée à beaucoup évoluer au fil de l'histoire. Elle m'a fait penser à Gabrielle, la mère de Lestat dans les livres d'Anne Rice. Même si pour l'instant ce n'est pas encore toute à fait le cas, je l'imagine bien devenir une femme forte et indépendante toute à fait capable d'évoluer seule dans ce monde exclusivement masculin.
Ce que j'ai particulièrement apprécié
c'est le contexte historique très bien décrit. Nous nous retrouvons en France (une fois n'est pas coutume) en pleines tensions religieuses entre les catholiques et les protestants. Outre l'Histoire avec un grand H c'est surtout la vie quotidienne des gens que j'ai trouvé particulièrement intéressante. Rose passe par exemple toute une journée à broder, puis lire jusqu'au soir et ensuite s'habiller pour dîner avec ses parents. Je trouve que c'est une bonne approche de la vie des jeunes filles à cette époque qui n'avaient rien à faire de leur journée. Je passe sur les inévitables mariages forcés pour arriver aux faits qu'elles ne pouvaient même pas se rendre chez une amie sans être accompagnées de leurs parents. Dans ce contexte le comportement de Rose est plus compréhensible que celui de certaines héroïnes de roman contemporain qui tombent amoureuses (et sous la coupe) du premier M Grey venu. Encore une fois j'ai aimé 50 nuances de Grey malgré le caractère un peu cruche de son héroïne.
S'il faut trouver quelque défaut
à ce livre je dirais que les chapitres sont un peu longs. Personnellement cela ne m'a ne m'a pas gêné, car j'ai lu le livre en deux soirs. Je sais néanmoins que si je l'avais lu plus lentement j'aurais peut-être aimé des chapitres plus courts pour pouvoir rythmer ma lecture.
Petite mention spéciale pour l'auteure que j'ai rencontrée aux Imaginales et qui m'a très gentiment dédicacé ce premier tome ainsi que le deuxième que je suis allée acheter le lendemain. J'ai rencontré une femme très sympathique qui parle avec ferveur de ses romans.
Commenter  J’apprécie          20
Rose Morte est un roman qui se démarque des autres. Il commence par une situation historique (les guerres de religions) et devient fantastique pour des événements étranges liés à des meurtres horribles et improbables.

L'héroïne, Eileen ou Rose, n'est en effet pas ordinaire : son tempérament, son âge, son engagement. On est loin de l'adolescente au sortir de l'enfance qui découvre la société, obstinée et intrépide. Cette personnalité féminine est intéressante et attachante. Elle est plongée dans un complot dont les conséquences se dévoilent au fil des pages, plongeant le lecteur dans des interrogations grandissantes quant aux causes.
Le prologue, dès les premières lignes du livre, suscite mon intérêt. Je trouve la situation mystérieuse, précieuse et elle fait naître en moi une motivation croissante face à l'intrigue de ce livre.

Les événements s'ajoutent les uns aux autres provocant surprises et un feu de curiosité. Je suis scotchée dans mon canapé. Je veux aller plus loin dans ce récit, découvrir encore ce monde qui est admirablement décrit. L'auteure, Céline LANDRESSIE nous livre précisément le contexte social : l'insécurité, la religion catholique, les tensions avec les protestants. Dans ce premier tome, le décor est planté efficacement.

Si la rencontre de Rose et de l'attirant Comte de Janlys est rapidement évoqué, ce n'est pas la priorité du début de ce livre. Elle est là, sous jacente… elle nous questionne. Je ne peux m'empêcher d'imaginer la suivante, impatiente et inquiète. Sera-t-elle à la hauteur de mes espérances sans niaiserie, pertinente et exceptionnelle ? La narratrice, neutre, fait durer le plaisir, notre plaisir. Ah… l'attente ! Ce livre est agréable et plaisant.

La relation entre les deux personnages et personnalités ne manquent pas de piquant. Passion se mêle à des questionnements, découvertes riment avec inquiétude et affirmation de soi. J'aime ce jeu d'interrogations. Je me délecte de ces devenirs livrés avec parcimonie, implicite et lenteur. Des jeux de rôles embrouillés par l'arrivée du frère et de groupes particulièrement inquiétants...

J'apprécie ce monde et cette histoire hors du commun. L'ensemble est bien équilibré. Entre romance, mystère et fantastique, la potion est magique. Les ingrédients sont sortis du chapeau de l'auteure qui manie l'imaginaire et le réel avec expertise, pour une lecture fluide et prenante.

Vous l'aurez compris : j'ai succombé au charme de ce livre, de ses personnages principaux comme secondaires, de ce paysage ravagé par les complots, les mystères et les combats de croyances. le côté fantastique est en effet bien tardif à se mêler à cette étrange réalité. Il ne fait qu'accentuer mon intérêt pour cette saga. le premier tome est un coup de coeur. Je vais immédiatement trouver le second tome et me jeter à corps et à esprit perdus dans les aventures de Rose Morte.

La découverte de cette série est une surprise pour moi qui me lassais du côté fictif et imaginaire, même si je l'espérais énormément… Elle fait battre activement mon coeur !

Merci à l'auteure pour ces retrouvailles émoustillantes avec le monde irréel!
Commenter  J’apprécie          10
Eileen, qui préfère son surnom Rose, est la fille de lord Greer, un aristocrate anglais spolié de ses biens et qui a dû fuir l’Angleterre parce qu’il est catholique. En 1598, Rose a 28 ans et son père essaie encore une fois de la marier, mais elle est bien plus intéressée par ce qu’il lui cache, une chose qui a un rapport avec d’étranges inscriptions dans un carnet, elle en est certaine. Lors du bal où doit lui être présenté son nouveau prétendant, Rose fait la connaissance de comte de Janlys, Artus d’Holival. Rose finira par comprendre que les meurtres perpétrés dans la capitale ne sont peut-être pas issus du conflit religieux qui embrase la France depuis des années.

Oh ! Que ça fait plaisir de lire un roman vraiment différent ! Déjà, cette époque n’est pas la plus exploitée lorsqu’on en vient à du fantastico-historique. Ensuite, impossible (pou moi en tout cas) de deviner où l’histoire allait me mener. J’ai dû (de très bon gré !) me laisser porter par l’auteure vers l’inconnu. J’ai été saisie, dès le début, par la précision historique dont fait preuve Céline Landressie. Ses recherches ont porté leur fruit, on s’y croit tout à fait. Le vocabulaire, les tournures de phrases, l’ambiance, les convenances de l’époque, le contexte religieux… Je ne pense pas que grand-chose y manque ! J’ai adoré cet aspect, et sachant que le deuxième tome se déroule à la fin du XVIIIème, période très intéressante aussi, j’ai plus que hâte de me procurer ce second tome et de le lire ! L’écriture est totalement au service de l’histoire, lui donne un beau relief et captive facilement le lecteur. Très peu de coquilles et quelques petites maladresses n’entachent pas la qualité globale.

Ensuite, on n’est pas dans un texte où il faut à tout prix de l’action, dans des manœuvres littéraires faciles pour accrocher le lecteur. On prend le temps de découvrir la situation de Rose et du royaume, les personnages, et peu à peu les éléments se dévoilent, entraînant de nouvelles questions. L’univers fantastique mis en place par l’auteure m’a beaucoup intriguée et plu. Je ne veux pas développer pour ne pas vous gâcher le plaisir si vous ne l’avez pas lu, mais sachez que Rose Morte n’a pas à rougir face à d’autres, bien au contraire ! C’est bien mieux construit et beaucoup plus intéressant que beaucoup d’autres livres du même genre. Je dois dire qu’il y a même un petit côté Anne Rice quelque part… On fait les découvertes en même temps que Rose, et je suis sûre que comme elle nous avons encore de nombreuses choses à apprendre !

La narration au passé à la troisième personne est très réussie car elle permet d’avoir une « vue d’ensemble » tout en suivant de près l’héroïne, jeune femme différente de ses contemporains. Nul désir de se marier, une croyance en la religion toute relative, un caractère bien affirmé (voire un peu trop !)… Rose est une héroïne que j’ai aimé suivre et que j’espère connaître davantage dans les tomes suivants. Les autres personnages ne sont pas en reste. Artus, bien sûr, retient l’attention, mais je crois que j’ai préféré Adelphe. Je dois dire que la dynamique qui s’instaure entre ces trois-là compte pour beaucoup dans le plaisir de la lecture !

Enfin, concernant l’intrigue, il y en a deux à mon sens. L’une porte sur ce que le père de Rose dissimule, et l’autre sur les meurtres, liés à une mystérieuse petite statuette. On passe de l’une à l’autre avec aisance. Les réponses apportées à la première intrigue sont dans la lignée des grands romans de complot. Quant à la deuxième, il faudra attendre encore un peu pour obtenir plus de détails !

En conclusion, une excellente lecture qui m’a complètement satisfaite. C’est un roman comme on aimerait en lire plus !
Lien : https://withoutmuchinterest...
Commenter  J’apprécie          10
( 27/09/2015 )

J'ai tellement adoré le premier tome de Rose morte, que je dois ronger mon frein dans l'attente de la suite... Grrrr!!

On est au XVIe siècle, le comte Greer, en bon catholique, n'a d'autres solutions que de fuir l'Angleterre lorsque Elizabeth Ière monte sur le trône et fait basculer le pays dans le protestantisme.
Il emmène avec lui, sa femme et sa fille. Cette dernière n'est qu'encore qu'un poupon lorsque la famille élit son domicile en terre de France. Tout se passe au mieux jusqu'au moment où le comte Greer décide de marier sa fille... le caractère bien trempé de Rose permet de faire avorter tous les projets de mariage jusqu'au jour où son père ayant bien compris la leçon, fomente un petit complot afin de réussir au mieux le dernier projet de mariage possible...

Tout aurait pu réussir si le destin du comte lui - même n'était venu s'en mêler et si Rose n'avait pas rencontré le comte Artus de Janlys, un homme de la providence aussi bien que mystérieux.... Avec un soupçon de surnaturel, Céline Landressie nous emporte dans la vie tourbillonnante de Rose!!
Commenter  J’apprécie          00
j'ai adoré ce roman, pour l'histoire qui se rapport a de nombreux fait réel est adorable , j'adore apprendre des fait réel et le fait que ce roman arrive a meler histoire et fiction est juste incroyablement rare surtout quand c'est bien fait. sans hésitation je recommande ce roman a toute personne existante sur terre et qui est fan de lecture
Commenter  J’apprécie          00
J'ai trop aimé me plonger dans L Histoire avec Rose et ses compagnons. le cocktail "fantasy, romance, historique, magie, fantastique, enquête" a marché du tonnerre pour moi !
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre est une pépite. Commençons par le commencement.

L'histoire se déroule en 1598. Alors que l'édit de Nantes vient d'être promulgé par Henri IV, le conflit entre protestant et catholique ne cesse d'escalader. C'est dans ce contexte que lady Greer, la fille d'un exilé catholique anglais, doit évoluer. Bien qu'elle ait 28 ans (et considérée comme une vieille fille), son père veut à tout prix la marier. Mais, les choses ne vont pas se passer comme prévu.

La force de ce livre réside dans la plume de l'auteur. Son style d'écriture se prête à merveille au contexte du livre. Elle utilise des mots spécifiques à cette période historique comme "Busc", "corps piqué", et des tournures de phrases soutenues. Pas de panique, un glossaire est présent à la fin du livre pour expliquer les mots disparus. L'emploi de ce vocabulaire nous plonge au beau milieu du décor. Nous sommes transportés au XVIème siècle. Au fur et à mesure que nous avancons dans l'histoire, nous nous imprègnons du style d'écriture de l'auteur. Toutefois, la deuxième partie est moins recentrée sur les faits historiques.

L'auteur prend le temps de développper ses personnages. L'histoire avance doucement, mais surement. Les révélations arrivent les unes après les autres, sans s'enchaîner précipitament. Cela rend l'histoire très réaliste et pleine de suspense. Les personnages sont complexes et parfois durs à déchiffrer. Nous ne comprenons pas toujours les intentions de Arthus. Rose mène souvent des combats intérieurs entre vengeance, cruauté et clémence. Les noms qualifiant les personnages change en fonction de l'évolution des relations Sur son site internet, l'auteur dit être très attaché à la psychologie des personnages. Son côté humaniste se ressent au travers des personnalités complexes de Rose, Arthus, Adelphe, Lady Mary et Lord Edmund.

Le seul petit bémol est la difficulté à se procurer le livre, car il n'existe pas en ebook. Nous sommes obligés de le commander en ligne. Mais, ne vous inquiétez pas. L'auteur est entrain de reéditer sa série. Les 4 premiers tomes seront enrichis. le 5ème est ultime volet sortira dans cette nouvelle édition. Les livres seront normalement disponibles en ebook.
Commenter  J’apprécie          00
Ma tendance au craquage couv peut s'avérer assez "dangereux" quand même. Après tout, une belle couverture n'est pas synonyme d'un bon roman. Mais j'avoue que je suis totalement sous le charme des couv de la collection Milady.

Quand je suis tombée sur ce roman, mon oeil a succombé à la beauté de la couverture et ensuite, mon cerveau a aimé la 4ème de couv, donc je me suis laissée tenter. Je suis faible quand il s'agit de romans, je le reconnais.

Nous sommes ici en présence du premier tome d'une série bit lit totalement dingue, écrite par une française, Céline Landressie, qui met en avant Rose, une jeune femme en avance sur son temps et en lutte contre les diktats de l'époque à l'égard des femmes.

Largement en âge d'être mariée, elle fait ce qu'il faut pour faire fuir les prétendants trouvés par son père, jusqu'au jour où, un soir de bal, elle fait la connaissance du Comte de Janlys, un homme magnifique et tout aussi énigmatique.

Rose est loin de se douter que cette rencontre va changer toute sa vie. Va commencer pour elle un voyage sans retour possible vers une nouvelle vie.

Ce fut une lecture tout simplement magnifique et j'ai adoré cette découverte. Je tiens avant tout à saluer le travail minutieux de recherche effectué par l'auteure pour faire coller son histoire à l'époque. Que ce soit dans la masse de détails ou sur l'époque côté histoire de la royauté, tout est précis et apporte un plus à ce livre.

Rien n'est laissé de côté et c'est appréciable. Il n'y a pas d'approximation. de plus, la plume de l'auteure est magique et lyrique. Je suis sous le charme de l'histoire et de cette auteure. Enfin, nous ne sommes pas dans une histoire bit lit traditionnelle mais dans quelque chose de différent, rendant ce roman tout à fait singulier.

Aussi, je ne peux que conseiller ce roman à tous les fan de bit lit mais qui cherchent une certaine nouveauté et qui aimeraient découvrir une nouvelle auteure, qui vaut la lecture.
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
Commenter  J’apprécie          00
J'avoue qu'une fois plongée dans les pages de ce livre, j'ai eu beaucoup de mal à décrocher. L'auteure a une plume particulièrement poétique, gracieuse et fluide. Eileen (ou Rose) est une jeune femme hors de son temps, au caractère bien trempé. Sa mère est bizarre et j'avais personnellement envie de la gifler régulièrement. Sa relation avec son père est très tendre, même si parfois elle est tendue. Quant à Artus, ah Artus, après 600 pages, j'ignore encore ce qu'il se cache sous ce visage séduisant, j'espère nettement en découvrir plus dans les tomes suivants.



L'intrigue se met en place tout doucement mais bizarrement, jamais on ne s'ennuie. On prend le temps de connaitre Eileen, ses pensées, son caractère, ses amitiés, ses envies, un peu de son passé. La « mythologie » mise en place est très intéressante et donne envie d'en savoir plus.

J'ai eu un petit coup de coeur pour le frère d'Artus, Adelphe, qui est un ami fidèle.



En bref : une lecture plaisante, intrigante, fascinante, j'ai hâte de me plonger dans la suite.
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (328) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3230 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}