L'avantage de travailler dans un magasin de vêtements axés sur les sports de plage, c'est qu'on pouvait s'habiller de manière très coole. Pendant l'été, elle était en short, même pour aller au travail. Cette façon d'être à l'aise, c'était exactement comme ça qu'elle envisageait la vie. Et elle avait hâte de voir son environnement familier retrouver sa tranquillité.
Elle était d'une grande beauté et une aisance naturelle qui la rendait aussitôt attirante. Elle ressemblait à Alicia qui était une belle femme, mais elle avait quelque chose de plus. Elle était plus stylée, dynamique, sportive. Il se dégageait d'elle une élégance et une spontanéité qui ne pouvait laisser insensible. En short et débardeur, comme elle était actuellement habillée, elle était très sexy. Ses longues jambes fuselées faisaient naître des images chaudes, inhabituelles chez lui, et ses seins opulents dont il devinait la large aréole sous le fin tissu clair et transparent, lui déclenchaient carrément une érection, l'incitant à fuir au plus vite, loin de cette bombe.
En plus d'être sexy et beau, il avait été un gentleman toute la journée, enfin sauf quand il lui murmurait des trucs chauds, qui la faisaient fondre. Il avait tenu son rôle à la perfection, restant souvent près d'elle. Si bien que de nombreuses relations de la famille croyaient qu'ils étaient vraiment en couple. Au début, elle avait rectifié leur méprise, puis au fil du vin d'honneur, elle avait laissé tomber, d'autant qu'Olivier enroulait souvent un bras possessif autour de sa taille, et jouait les petits-amis protecteurs avec une certaine dose de roublardise, qui la mettait encore plus en difficulté, face aux questions des plus curieux.
Il avait rêvé d'elle, souvent, ces deux dernières nuits. Et côté physique, quel homme n'aurait pas espérer rencontrer une fille avec une plastique aussi parfaite. Elle était la fille de ses rêves pour le weekend, après cela, il repartirait vivre sa vie de militaire de base en base, sans chercher à s'attacher. Il avait trop souffert de voir son père disparaître de sa vie après le divorce et d'être le témoin impuissant de la douleur de sa mère. Il ne voulait pas connaître ça pour lui-même, bien qu'il ait eu l'occasion de voir, depuis qu'il était là, que certaines familles savaient s'accommoder de la vie militaire dans l'harmonie.
Pourquoi fallait-il qu'il soit si beau, ce con ?
C'est le genre de réflexion qu'elle se fit à elle-même, quand il s'avança après avoir joué avec Litchi, son chien. Il portait un tee-shirt sans manche qui moulait avantageusement ses muscles saillants, elle l'avait trouvé plutôt pas mal quand elle l'avait rencontré ; là, habillé léger, elle réalisait qu'elle risquait de trouver chaque parcelle de son corps, plus qu'intéressante.