AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 44 notes
5
12 avis
4
19 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Amaryllis et sa mère mènent une vie monacale dans leur manoir d'Esver. Sous la conduite de Gersande, obsédée de botanique, Amaryllis étudie les plantes jour après jour, sans jamais que l'une d'elle ne sorte du domaine. Chaque soir, Gersande administre à sa fille un sirop qui éloigne les démons qui la guettent pendant la nuit. Jusqu'au jour où la jeune fille, suite à une dispute, s'éloigne de sa mère et ne prend pas son fameux sirop. Elle découvre alors un univers parallèle où l'Armée de Lumière combat toutes les nuits contre les démons qui tentent d'envahir le domaine…

Ce roman n'est pas aussi simpliste qu'il en a l'air. Sous ses airs de roman d'apprentissage classique se cache en fait une histoire fantastique sur les traumatismes et la maltraitance familiale.
Les romans où la frontière entre le fantastique et la réalité est floue me fascinent et me touchent tout particulièrement. C'est ce que l'on doit appeler, dans le plus pur sens du terme, le fantastique. J'adore quand c'est à la lectrice ou au lecteur de choisir si le monde féérique est bien réel ou n'existe que dans l'imagination du personnage. Je trouve ça très poétique, mais aussi très réaliste, puisqu'en tant que lectrice un peu rêveuse, je crois dur comme fer que toutes les histoires existent « quelque part » (ne serait-ce qu'en nous…).

J'étais un peu sceptique au début de ma lecture, mais j'ai beaucoup apprécié la direction que prenait l'histoire. Malgré quelques maladresses ou facilités, je l'ai trouvée très intelligente et sensible et elle a fini par me toucher.
J'aurais surtout aimé mieux me plonger dans l'atmosphère de ce manoir, car malgré les efforts de l'autrice, quelque chose ne fonctionnait pas pour vraiment s'immerger dans les lieux, alors qu'il y avait vraiment de quoi (les plantes qui prennent possession des pierres, la décrépitude, les détails insolites…).

Je pense que le mieux est de prendre ce roman comme un conte. Un conte qui aborde finement les traumatismes d'enfance, le deuil, la culpabilité, mais aussi la violence familiale.
C'est donc une jolie surprise que cette lecture !
Commenter  J’apprécie          10
Les ombres d'Esver est un roman à part, dont l'ambiance gothique constitue presque un personnage à part entière.

Ecrit avec une très jolie plume, ce livre raconte l'histoire d'Amaryllis, une jeune fille de 16 ans, qui vit depuis dix ans enfermée seule avec sa mère dans leur manoir à l'abandon, avec pour seule distraction contre l'ennui la passion dévorante de sa mère pour la botanique et l'obsession de cette dernière à transmettre ses connaissances à sa fille dans le but de la faire entrer dans une prestigieuse école de botanique. Or le temps presse : le père d'Amaryllis a vendu le manoir et sa fille à son associé, qui viendra bientôt récupérer ses propriétés. La jeune fille n'entrevoit que la fuite comme solution mais il faudrait pour cela être capable de franchir les grilles d'Esver. Or la nuit, un autre monde s'éveille, dans lequel une vouivre agressive recherche à tout prix le joyau qui lui a été dérobé des années auparavant…

Le récit navigue entre cauchemars effrayants et réalité morose, à moins que les hallucinations ne fassent partie de la réalité… En fait, ce n'est pas vraiment clair, même pour le lecteur, qui ne sait jamais s'il oscille entre réalité et illusion, si tout ça n'est que la création d'un esprit dérangé ou la vérité, et c'est ça qui est original. D'ailleurs, après avoir refermé ma liseuse, je ne sais toujours pas quoi en penser…

Je me suis prise de sympathie pour Amaryllis, forcée de faire avec les obsessions de sa mère, ses hallucinations, ses combats nocturnes qui l'épuisent et son désir de bien faire malgré tout. C'est une jeune fille touchante et déterminée.

Il y a beaucoup de métaphores dans ce récit, sous la forme des ombres et des créatures qui peuplent Esver, mais aussi dans la finalité de l'histoire. C'est un combat contre les ombres de son enfance que livre Amaryllis, un passé douloureux dont elle peine à s'extraire.

En résumé, c'est un roman qui plaira aux lecteurs de fantastique qui aiment évoluer dans un monde à part, qu'ils ne comprennent pas toujours, et qui met en scène des personnages féminins qui n'ont que leur volonté pour se battre contre leurs ennemis.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
Commenter  J’apprécie          10
Les romans gothiques je les connais par des classiques de Jane Austen ou d'Ann Radcliffe, ou encore des films comme Crimson Peak et j'en adore l'ambiance. Les Ombres d'Esver reprend tous les codes du genre en intégrant un univers de fantasy qui rend le livre vraiment original et m'a beaucoup étonné !

Le début du livre m'a beaucoup fait penser à Crimson Peak : nous découvrons la très glauque demeure d'Esver et ses deux habitantes, Gersande et sa fille Amaryllis. Cette dernière est hantée par des ombres dès la tombée de la nuit. Elles se glissent à travers la porte de sa chambre et la tourmentent toute la nuit. Pour se protéger de ces apparitions, sa mère lui donne tous les soirs un serum qui la plonge dans une profonde léthargie. Mais Esver cache un lourd secret que le lecteur va découvrir petit à petit à mesure qu'Amaryllis embrasse les ombres et ce qu'elles représentent.

J'ai énormément aimé l'ambiance de ce livre. Dès le début, on sent que quelque chose ne va pas, que le domaine cache quelque chose. Gersande, la mère d'Amaryllis, est obsédée par son travail de botaniste et son ambition de former sa fille pour qu'elle puisse entrer dans une prestigieuse école. La jeune fille n'a aucune liberté et doit être au lit avant 20h44, mais que représente cette heure et ce couvre feu ?

J'ai eu un peu plus de mal à me faire aux différents mondes que va découvrir Amaryllis et à l'entrée soudaine de la fantasy dans l'histoire. Encore une fois, on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe : est-ce un effet secondaire de son serum, devient-elle complètement folle ou est-ce la vérité ? A la moitié du livre, j'ai trouvé que l'histoire partait un peu trop dans tous les sens. Mais au final, la lumière est faite sur tous ces mystères et la fin est vraiment épique et belle.

L'auteure a vraiment un don pour décrire les ombres et tous les petits mystères d'Esver. J'ai quelques fois arrêté de respirer face à ce qui se matérialisait devant Amaryllis et toute l'histoire de la déchéance du domaine m'a vraiment fasciné. le style de l'auteure est vraiment immersif et le domaine prend forme d'une façon magistrale sous sa plume.

Je suis vraiment amatrice de ce genre d'histoire et d'ambiance et je dois dire que ce livre a rempli tout ce que j'attendais de lui tout en m'étonnant. Ce fut vraiment une très bonne lecture, parfaite pour cette période automnale et Halloween !
Lien : https://bookshowl.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Les Ombres d'Esver m'a agréablement surprise. Pas parce que je croyais ne pas l'apprécier, mais parce que le plaisir de lecture que j'en ai tiré n'est pas provenu des éléments auxquels je m'attendais. Notamment, la relation mère-fille, aussi complexe que touchante, m'a fascinée. Conte gothique à la frontière entre réalité et fiction, histoire d'émancipation féministe, le roman opère à plusieurs niveaux, se révélant d'une grande profondeur.
Lien : https://lilitherature.com/20..
Commenter  J’apprécie          00
Katia Lanero Zamora est une autrice belge, et a publié aux éditions ActuSF Les Ombres d'Esver, un roman de fantasy à la couverture magnifique signée Alexandra V. Bach. Je remercie d'ailleurs l'équipe d'ActuSF pour ce SP et leur confiance. Ce livre m'a beaucoup plu et je vous dis pourquoi.

________________________________________

Amaryllis vit recluse dans le manoir d'Esver, qui tombe en décrépitude. Étudiant d'arrache-pied la botanique sous la houlette sévère de Gersande, sa mère, l'adolescente rêve de s'échapper et de partir en voyage. Chaque soir, avant de se coucher, elle est contrainte d'avaler une étrange mixture qui la plonge dans un sommeil comateux dans lequel veillent des ombres terrifiantes et qui est censée contenir sa "maladie". Mais cette vie austère pèse lourd sur ses épaules, tout comme la contrainte de ses nuits faites de néant. Que se passerait-il si elle arrêtait son traitement ? Si elle désobéissait à sa mère, qui rêve de la voir intégrer le prestigieux institut de botanique Théophraste d'Erésos ? Et surtout, Amaryllis est-elle prête à découvrir les secrets d'Esver ?

________________________________________

Avec Les Ombres d'Esver, Katia Lanero Zamora nous plonge de sa plume élégante dans un univers sombre et énigmatique. J'ai apprécié l'esthétique gothique du manoir : la bâtisse qui tombe en ruines, pleine de courants d'air et de passages secrets, le lierre mangeant les murs, les plantes exotiques étudiées par les deux femmes envahissant l'espace de vie, la serre, etc. Esver est une ode aux châteaux froids et tempétueux des romans gothiques anglais. Cette influence se retrouve dans les deux personnages principaux : Amaryllis et Gersande sont deux femmes avec un lourd passé, chétives et mal habillées, qui ont été maltraitées et abandonnées. Mais un feu les habite : la passion de la botanique pour Gersande, le désir de vérité pour Amaryllis. La comparaison avec les héroïnes des romans gothiques s'arrête là, car sous leurs airs fragiles, ce sont deux femmes fortes qui se battent pour ce qu'elles ont de plus cher. L'aspect gothique-fantastique se joue également dans le flou concernant le monde merveilleux qu'Amaryllis arpente la nuit. On peut se poser la question de savoir si elle rêve ou si tout ce qu'elle vit est réel...

Sous ses allures fantastiques, ce roman de fantasy mêle deux mondes encastrés l'un dans l'autre : l'Esver froid et triste qui se compose du château et de son immense jardin dans lequel évolue Amaryllis par défaut, et l'Esver magique, qui se trouve être un pays composé de multiples paysages et créatures telles que Féroce le bucentaure, Rouage le garçon aux jambes de fer, ou encore la Vouivre, qui veille de sa grande ombre ailée sur le royaume d'Esver. Pour entrer dans ce monde merveilleux, l'adolescente doit attendre 20h44, l'heure fatidique à laquelle elle est censée se coucher, heure à laquelle les ombres qui la guettent apparaissent... Ces mondes parallèles cohabitent avec beaucoup de mal, jusqu'à ce qu'Amaryllis décide d'arrêter son somnifère et de prendre sa vie en main.

J'ai beaucoup apprécié la relation mère-fille. Au départ, Amaryllis est passive et étouffe ses élans de liberté pour obéir - et faire plaisir - à sa mère. Cette dernière décide de tout pour sa fille ; leur relation est clairement toxique. Mais plus le récit avance, plus la jeune fille s'ouvre au(x) monde(s) ; et plus Gersande menace, pleure, panique, perd le contrôle, plus Amaryllis lui échappe et finit par découvrir la vérité : qui est vraiment sa mère, sous ses dehors froids et distants ? Leur duo conflictuel est également mis à mal par le père : Aurélien Dupont, terrible homme d'affaires qui les a abandonnées après le fameux jour où tout a basculé. Ce fameux jour est imagé par les reliefs de la fête qui a eu lieu dix ans plus tôt. Gersande a souhaité laisser en état la pièce, si ce n'est en guise de souvenir, alors en guise de punition. Violent et manipulateur, Aurélien fomente le mariage de sa fille avec son associé afin de revendre le manoir. Gersande souhaite à tout prix éviter ce sort funeste à sa fille.

Plus qu'un roman de fantasy, Les Ombres d'Esver est un roman d'émancipation féminine, représentée par un objet porté par Amaryllis, doté de multiples usages et symboles : le pic à cheveux (symbole de la condition féminine par excellence), qui se transforme en épée (symbole phallique et de pouvoir qu'Amaryllis s'octroie sans hésitation, épée avec laquelle elle pourfend ombres et monstres), et qui se trouve être au départ... la base d'une plume (symbole de l'érudition, par laquelle Gersande souhaite émanciper sa fille du contrôle paternel, tout-puissant même à distance).

Le dénouement est sans aucun doute la partie que j'ai préférée. Toutes les pièces du puzzle se mettent en place, et on comprend davantage le caractère maniaque et autoritaire de Gersande, et qui se cache derrières les ombres envahissant Esver, même si je m'en doutais un peu. La quête menée par Amaryllis pour délivrer Esver - et par la même occasion guérir sa mère (sa blessure physique reflétant la blessure du passé jamais cicatrisée) -, est semblable à un parcours initiatique : chaque partie du monde merveilleux d'Esver qu'elle visite correspond à une pièce du manoir, dans lesquelles on retrouve des indices sur l'époque fastueuse menée par la famille et ce qui a mené à sa déchéance, jusqu'à l'objet clef : un rubis. L'image de la jeune fille rendant la pierre précieuse à sa mère symbolise un nouveau lien, sans faux-semblants. le dénouement apporte des éléments de réponse, mais les deux derniers chapitres ajoutent une couche de mystère. Finalement, le roman laisse le lecteur sur sa faim.

Pour conclure, je n'ai pas vraiment de bémols à apporter à ma chronique analyse, même si par exemple, j'aurais aimé qu'un soin tout particulier soit apporté au style, qui est parfois maladroit et pléonastique, ainsi qu'à la correction (des erreurs orthographiques sont malheureusement restées). Dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment de lecture et je vous la recommande !
Lien : https://mots-silencieux.blog..
Commenter  J’apprécie          00
Amaryllis, une jeune femme de presque seize ans, vit avec sa mère (Gersande) depuis dix ans dans le domaine d'Esver, « cette prison qu'elle aimait détester » et d'où elle n'est jamais sortie. Les portes d'entrée de cette grande demeure sont en effet scellées et tout tombe en ruines : les marches sont fissurées, les murs grignotés et le lierre s'infiltre sur le sol et les murs.

Gersande est un génie de la botanique et passe ses journées à transmettre ses connaissances en fleurs, plantes et légumes à Amaryllis pour qu'elle entre dans la plus prestigieuse école de botanique d'Europe. Elle est obsédée par ses recherches sur l'Aeternalis, une fleur éternelle qui a besoin de soins spécifiques quotidiens, et passe son temps à noter ses observations sur un carnet.

Le père étant parti il y a dix ans, Amaryllis est sous l'emprise d'une mère infantile et très dure avec elle. Gersande ne veut pas entendre parler des terreurs nocturnes de sa fille, qui voit des ombres. Elle la persuade qu'elles sont le fruit de son imagination et que sa priorité est de devenir botaniste pour être indépendante financièrement, son seul salut en tant que femme. Mais Amaryllis n'est pas dupe, elle sent qu'un mensonge la lie aux murs du domaine…
Lien : https://le-carnet-et-les-ins..
Commenter  J’apprécie          00
Ma conclusion :

Une atmosphère prenante, teintée de mystère et baignée de fantastique servie par une autrice qui laisse son récit respirer et prendre vie
Des personnages complexes, subtils, tout en nuances
Un livre dont je n'attendais pas grand chose mais qui m'a très agréablement surprise
Lien : http://lesnotesdanouchka.com..
Commenter  J’apprécie          00
e ne m'attendais pas à ça. Et c'est déjà un excellent point pour ce roman ! Dès le départ, l'autrice belge nous plonge dans un univers gothique aux traits soignés et délicats. Un vieux manoir dont une partie est laissée à l'abandon, la table d'un dîner d'il y a dix ans laissée telle quelle, une serre aux multiples plantes, une fleur que l'on pousse à l'éternité… Autant d'éléments qui construisent un décor somptueux aux accents poétiques. Tout semble pourtant être figé dans le temps. Les tableaux, les ailes du manoir fermées, l'extérieur où personne ne va jamais, rien ne semble vouloir perturber cette monotonie mélancolique dans laquelle sont plongées Amaryllis et sa mère, Gersande. Rien, excepté cette lettre qu'Amaryllis trouve par hasard et qui semble signer son destin. La jeune femme se rebelle, tente de trouver une échappatoire à ce mariage dont elle ne veut pas, s'oppose à cette mère glaciale qui la pousse vers une voie qu'elle n'a pas choisie, pour finalement plonger derrière les portes d'Esver, dans ce paysage qu'elle n'a fait qu'observer toutes ces années. Dans cet autre monde, derrière cette frontière érigée par on ne sait qui, des créatures se cachent… A commencer par Rouage, un être mi chair mi métal, et Féroce, mi homme mi taureau. Mais il y a aussi ses propres ténèbres, celles qui la font frissonner le soir, juste avant que les cauchemars ne l'emportent et ne la laissent glacée au réveil, elles aussi prennent vie et semblent vouloir la détruire.

Bien que cela ne soit jamais clairement évoqué avant la moitié du roman, on comprend assez vite que cet autre monde est peut-être bien plus profond qu'il n'y paraît. Malgré ses allures de contes de fées, ses cartes aux trésors et ses noms enfantins (Le Pic Tourmenté, La Bouche Dégueulante), Esver cache bien des secrets. Et ses derniers sont plus terribles encore. J'ai beaucoup aimé comment l'autrice a abordé la psychologie de ses personnages en passant par le rêve et la folie plutôt qu'en y allant de front, et cela confère à ce roman une impression hantée très particulière.

Les personnages d'Amaryllis et de Gersande sont vraiment extrêmement travaillés. La mère étant de prime abord terriblement injuste et froide, il m'était difficile de la comprendre. Mais après avoir eu la révélation il en est autrement et on apprend à aimer ce personnage qui a tout fait pour mettre sa fille à l'abri quand bien même cette dernière ne le comprenne pas. J'ai un peu moins aimé le côté plus manichéen des autres personnages qui sont réellement les « méchants » de l'histoire : sa grand mère, son oncle en passant par son père, odieux vautours autour d'un malheureux bout de viande.

Si le début du roman peut être assez rébarbatif et lent, j'ai trouvé que l'on y rentrait plutôt facilement, directement happé par l'urgence de la situation et les cauchemars terribles d'Amaryllis. J'ai adoré la manière dont l'autrice a eu de nous laisser dans un flou, cette brume opaque autour d'Esver : folie ou réalité ? conte ou passé ? Cette ambiguïté ne sera jamais résolue, même jusqu'à la toute fin, laissant planer un doute constant sur le roman et sur la santé mentale de ses protagonistes.

En résumé

Les ombres d'Esver est un roman surprenant aux teintes gothiques et mélancoliques très prononcées. L'autrice nous entraîne dans un tourbillon d'émotions et de folie où la réalité et le conte se mêlent d'une bien étrange façon. Avec une maîtrise tout à fait remarquable, le roman nous entraîne dans un univers fantasmagorique qui n'est pas sans rappeler les univers de Lewis Carroll, où chaque détail renferme bien plus de secrets qu'il n'y paraît.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
Commenter  J’apprécie          00
Une jolie histoire, sombre et mystérieuse qui reprend les codes du roman gothique classique en y ajoutant un côté magique/fantasy assez original pour ce genre. La plume est ciselée et poétique (d'ailleurs je ne sais pas si le niveau de langage est vraiment "YA" les plus jeunes risquent d'avoir un peu de mal à le lire). Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (88) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2497 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}