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3,55

sur 97 notes
L'idée était bonne et j'ai aimé la première partie du livre mais à force j'ai eu la sensation de tourner en rond et ma lecture a tourné court. Et puis je trouve la fin un peu tirée par les cheveux. Même si je reconnais l'excellent travail de l'auteur, j'ai décroché pendant la seconde partie du livre. C'est paradoxal malgré toutes les thématiques je ne parviens pas à en dire grand-chose. Je suis passée à côté.
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8/10 Adam Langer se met en scène dans le contrat Salinger. Son ami, Conner Joyce, à l'allure de l'écrivain raté ou, tout au moins, en phase de décrépitude, est fui par le public. C'est sans compter sur la rencontre qu'il va faire avec Dex Dunford, un homme énigmatique, par l'intermédiaire de son "chien de garde", Pavel Bilski. L'intrigue se noue alors: Conner est invité à écrire un livre unique, un bon polar, qui ne sera lu que par Dex et Pavel, en échange du silence de Conner et de quelques millions de dollars... commence alors un chassé-croisé entre Conner, Adam, les commanditaires de Conner et son ancienne éditrice...

Ce roman, difficilement classable (ce n'est pas vraiment un thriller psychologique comme l'indique la 4e de couverture, ce n'est pas vraiment un roman noir non plus à mes yeux, encore moins un "polar" au sens classique), se caractérise par une narration à plusieurs strates, et n'est pas sans me faire songer au beau "D'après une histoire vraie" de Delphine de Vigan (qui est plus psychologique à mes yeux). le contrat Salinger nous propose une réflexion sur le monde de l'édition - plutôt que sur la "panne" de l'écrivain comme dans le roman de de Vigan -, sur les difficultés financières des auteurs, sur le règne sans pitié des éditeurs, et, en quelque sorte, sur les risques que font peser les lois du marché sur la créativité littéraire... Dans une fiction "commandée", pour laquelle le commanditaire se réserve le droit de demander des corrections, où se trouve la liberté de l'auteur, comment articuler la fiction à la réalité?

Le récit m'a semblé bien emballé, la traduction est fluide - on peut reprocher un manque de soin, çà et là, dans la correction des épreuves... -, il se dévore en quelques heures. Bref, à découvrir pour les lecteurs curieux. Si vous cherchez un polar ou un thriller, vous pourriez toutefois être déçus, me semble-t-il. Personnellement, j'ai été séduit.
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Adam Langer, journaliste littéraire au chômage et auteur d'un unique roman autobiographique, retrouve Conner Joyce, écrivain de thrillers à succès qui lui raconte une drôle d'histoire. Il a été démarché par un certain Dex, Dexter Dunford, qui lui demande contre une grosse somme d'argent de lui écrire un roman exclusivement destiné à lui-même qu'il archiverait aux cotés d'exemplaires uniques de romans de Norman Mailer, Thomas Pynchon ou J.D. Salinger. Mais le roman devra comporter beaucoup de détails, les plus réalistes qui soient…
Un thriller psychologique rondement mené doublé d'une réjouissante exploration du monde littéraire contemporain font de ce roman un excellent moment de lecture.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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La page blanche de mon traitement de texte me nargue et me défie de sa virginité. Je l'observe d'un oeil perplexe en m'interrogeant sur la meilleure manière de la déflorer et je commence des phrases mais les efface aussitôt, peu satisfaite de l'entrée en matière. L'inspiration tente de s'accrocher mais ses mains sont glissantes ce matin et capturer mon cerveau vagabond n'est pas une mince affaire. Alors je tape quelques mots clés deci-delà, tentant de les relier avec suffisamment de fantaisie pour y laisser ma marque. Je reprends mes notes, cherchant en vain une introduction accrocheuse. Je relis les quelques lignes péniblement couchées sur mon écran mais les trouve poussives et insignifiantes.

Contrariée, je roule en boule de papier virtuelle cette chronique inefficace et prépare un lancer franc dans la corbeille quand, interrompant mon geste, je réalise que je tiens le préambule que je cherche vainement depuis des heures. Frappée moi-même par les affres de la création, voilà le souffle qu'il me fallait pour imager « le contrat Salinger ».

C'est un roman étrange et atypique que celui-là. Comme toutes les parutions Super 8 il recèle quelques originalités, la plus significative étant le nom du personnage principal. Adam Langer s'est projeté au centre de son roman sans pour autant paraître mégalo, un vrai challenge.

Critique du monde littéraire et de ses travers , ce roman fait la part belle à quelques personnages savoureux et représentatifs de cet univers qu'on ne croirait pas si cruel. de l'art d'écrire des romans à buts lucratifs, Adam Langer dénonce, sans en avoir l'air, l'esprit commercial qui plane sur les maisons d'édition.

La fascination de l'écriture et l'appropriation d'un livre prennent également une grande place au centre de ce roman. L'attrape coeur de Salinger en est un parfait exemple. Livre controversé et parfois même censuré aux États Unis, il aurait inspiré l'assassin de John Lennon. Conjecture ou non, le thème de l'influence ouvre des perspectives intéressantes et Adam Langer s'en sert avec brio.

Il m'est presque difficile de parler de ce roman inclassable et pourtant il y aurait tant de choses à en dire. Tout écrivain transpire de l'angoisse de cette fameuse page blanche et lorsque le succès et la reconnaissance arrivent enfin, souffre de la possibilité de réitérer ou non cet exploit. Salinger, encore lui, se retira peu après le triomphe de « l'Attrape Coeur » et ne fit plus éditer un seul de ses écrits. Un écrivain n'est-il fait que pour écrire un seul (bon) roman ? Combien d'entre nous se sont vus déçus par une seconde oeuvre ou par une suite ?

J'ai entendu quelque part qu'un premier roman est toujours plus ou moins autobiographique. Les autres seraient soit moins bons, soit un éternel recommencement de la même histoire déclinée de manière différente.

« le contrat Salinger » n'est pas le premier roman d'Adam Langer mais il a cela de spécial qu'il me semble personnel. L'écriture intelligente et l'implication évidente de l'auteur sont un gage de qualité, même s'il m'a manqué ce je-ne-sais-quoi qui en ferait un roman inoubliable à mon sens. Original et décalé, on appréciera le côté critique légèrement acerbe d'un monde dont nous sommes nombreux à rêver.

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Dex Dunford est plein aux as et branche l'auteur Conner Joyce, qui ne fait plus recette, afin de lui proposer d'écrire un bouquin. Un seul. Un exemplaire unique. Pour lui tout seul. L'offre est accompagnée d'une somme rondelette et de certaines clauses. Malgré l'interdiction, Joyce se confie à Adam Langer, un journaliste écrivain. Dans quel nid de guêpes s'est-il fourré ?

Et si après ça on dit toujours que le métier d'écrivain c'est que du bonheur. Se faire péter la sous-ventrière ou trimbaler leurs silhouettes ocieuses* dans les salons, être assailli par des hordes de fans, avoir toujours la meilleure table dans

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2015/09/le-fol-mecene.html
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Voilà enfin le livre qui va réunir les amateurs de polars et les fervents admirateurs de la littérature nord américaine de l'après-guerre ! Adam Langer interprète son propre rôle dans son sixième roman (le second publié en France, après Les Voleurs de Manhattan sorti en 2012 chez Gallmeister), une fois encore satyrique sur le monde de l'édition.

Langer est donc un écrivain raté, rongé par les souvenirs de ses années de rédacteur –chargé des portraits d'auteurs– dans un magazine littéraire qui a depuis fait faillite, et qui n'a publié qu'un seul livre sur l'histoire de son père inconnu, dont l'unique succès aura été de le brouiller un peu plus avec sa mère. Marié, sans emploi, il s'occupe de ses enfants tandis que sa femme enseigne les sciences politiques dans une université.

Aussi quand il tombe par hasard sur Conner Joyce, auteur de romans policiers en perte de lectorat dont il avait réalisé une interview quelques années plus tôt, en pleine tournée promotionnelle de son dernier roman, il n'hésite pas à aller le saluer. L'ancien auteur à succès peine désormais et ne rassemble qu'une poignée de curieux lors de ses séances de dédicaces.

Lors de sa dernière lecture publique, il fera la rencontre d'un excentrique et richissime collectionneur de livres : Dex, pour Dexter Dunford, flanqué en permanence d'un garde du corps d'Europe de l'est. Dex lui proposera un travail original contre rémunération : rédiger pour son seul plaisir un roman qui ne sera jamais publié, et qui ira retrouver sa collection personnelle déjà riche des grands noms de la littérature américaine. À la clé ? Beaucoup, beaucoup d'argent, ce qui arrangerait bien Conner dont l'éditrice vient de le lâcher. La condition ? Signer un contrat et le respecter.

Conner signe alors une sorte de pacte avec le diable, et les mésaventures s'enchaîneront aussi vite que l'espoir d'une vie tranquille disparaît. À qui pourrait-il confier ses problèmes, si ce n'est à Langer… ?

Le Contrat Salinger est un roman qui se lit facilement, l'histoire est vivante et on et vite happé dans l'enchaînement des rebondissements, car même quand on pense entrevoir le dénouement, un nouveau rebondissement vient tout chambouler de nouveau. Ce n'est pas mon polar de l'année mais il faut lui reconnaître une sacré imagination, le tout se déroulant dans le milieu un peu fou des livres et de l'édition.
Lien : https://www.hql.fr/le-contra..
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La rencontre entre le livre dont je vais vous parler aujourd'hui et moi est le fruit d'un hasard. Je sors d'un cycle de lecture consacré à des fictions tirées de faits réels, des lectures noires, denses et très émouvantes. J'avais besoin de changement et je suis allée passer une demi-journée à la médiathèque sans but précis. Je n'avais pas de recherche en particulier à faire donc j'ai un peu erré dans les rayonnages et me suis laissée guider par l'instinct, un titre inconnu, accrocheur, et on verrait.
Je me souviens de ma lecture de L'Attrappe-Coeurs de J.D. Salinger comme si c'était hier tant ce roman a résonné pour moi il y a des années, aussi quand j'ai vu ce livre de Adam Langer, je me suis dit que j'avais peut-être là ma prochaine victime. J'ai quand même lu la quatrième de couverture, ce que je fais rarement… le charme a opéré. C'est ce qui m'amène maintenant à vous en dire plus sur ce roman énigmatique, le contrat Salinger.

« Qu'est-ce qu'on peut bien ressentir quand ce qu'on écrit - que ce soit une histoire, un roman, ou un article - a un impact sur la vie des gens, pour le meilleur ou pour le pire? » p. 45

Adam Langer est un jeune écrivain père de famille qui vit à Bloomington dans l'Indiana. Sa carrière littéraire peine à décoller et il tient plutôt un rôle de père au foyer au quotidien tandis que sa femme enseigne à l'université. Quelques années plus tôt, il a toutefois écrit un livre intitulé Neuf Pères qui lui a valu une certaine notoriété. Son ouvrage traite de la quête d'un père qu'il n'a jamais connu, image qu'il n'a de cesse de rechercher. À l'époque, il travaillait également comme journaliste pour un magasine littéraire et avait cherché à se mettre en rapport avec un certain nombre d'auteurs qu'il admirait dans le but d'obtenir des entretiens pour des articles biographiques. C'est de cette manière qu'il avait connu Conner Joyce, un auteur à succès, « père » du personnage Cole Padgett, et qu'un début d'amitié est né entre eux avant qu'ils ne se perdent de vue. Au début de cette histoire, les deux hommes se retrouvent un peu par hasard lors d'une lecture publique donnée par Conner qui tente de relancer ses ventes et sa carrière en perte de vitesse…

« Il décapuchonna le stylo à lume et commença à signer.
- Tu as un beau stylo.
Conner sourit.
- Il a appartenu à Salinger » p. 102

Très surpris que celui qu'il admire tant lui accorde de l'attention, Adam est ravi de renouer un lien avec Conner. Cependant, il remarque vite que celui-ci a changé, semble préoccupé, et quand Conner insiste pour le rencontrer en toute discrétion le lendemain de leurs retrouvailles, Adam n'hésite pas à se rendre disponible. Conner lui fait part alors de son inquiétude, il a été approché par un richissime collectionneur, Dexter Dunford, qui lui a proposé une somme colossale pour lui écrire un roman sur-mesure. Conner doit concevoir un thriller dont l'idée directrice sera définie par son commanditaire, celui-ci doit intégrer un fond privé et une des closes principales du contrat serait un secret absolu sur ce travail. le manuscrit aurait deux lecteurs uniques, Dunford et son homme de main Pavel. En se rendant dans la bibliothèque privée de Dunford, Conner a pu se rendre compte qu'elle est composée d'ouvrages écrits par les plus grands auteurs, seulement certains d'entre eux ont connu des déboires à la fin de leur vie ou de leur carrière. Conner comprend qu'il va signer un dangereux pacte et et trahit déjà sa parole, avant même d'accepter définitivement, en mettant Adam au courant. A-t-il vraiment le choix? Devant des difficultés financières et après avoir pris l'avis d'Adam, il décide de tenter le coup…

« J'étais un criminel à la retraite pourrait-on dire. Je l'ai été pendant presque trente ans.
- Que s'est-il passé, vous avez tout perdu?
- En aucun cas, mais il s'est passé autre chose.
- Quoi?
- J'ai lu un livre qui s'appelait le fusil du diable. » p. 179

Dès la première page de ce livre, le lecteur comprend qu'il va être entrainé au coeur d'une intrigue très particulière, l'auteur se mettant en scène dans la peau de son personnage principal. Il se dépeint en train d'évoluer dans un milieu où se côtoient réalité et fiction en permanence, aussi bien au niveau des situations évoquées que des personnages à qui il donne vie. Adam est le témoin et le narrateur de cette histoire terriblement bien ficelée et dans laquelle je me suis abandonnée à un très grand plaisir de lecture. le milieu littéraire y est bien décrit, les héros attachants, charismatiques tout en restant crédibles puisqu'au départ, ils sont un peu "Monsieur tout le monde".
Adam Langer a une écriture très facile à lire, simple et claire. Et heureusement au vu des situations nouées qu'il fait vivre à ses personnages, non sans de petites pointes de malices savamment distillées. Les nombreuses références à de grands auteurs américains ajoutent également au souffle de cette intrigue.

Ce roman a été une vraie belle découverte pour moi. Pas de meurtres effroyables, de courses poursuites avec armes à feu à profusion ou de serial killer assoiffé de sang. Juste un récit prenant, intelligent, très original écrit avec une plume toute fine qui force à la gymnastique les neurones du lecteur.
J'ai adoré ce roman qui m'a fait vivre des heures d'un suspense inattendu. Je recommande chaleureusement ce livre si vous avez la chance de le croiser. Un moment de lâcher prise réellement sympathique et intéressant.

« En un sens, c'est ainsi que j'ai vécu ma vie : en posant des questions et en attendant les réponses - jusqu'à abandonner tout espoir d'en recevoir une un jour. » p. 309

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J'avais l'impression de voir un film plutôt que de lire une livre. Il faut dire qu'en ce moment j'ai l'impression que les auteurs écrivent des scénarii au lieu de romans .... mais ce n'est qu'un avis personnel.
L'écriture donne envie de le lire d'une traite : chapitres courts, des actions en suspens. On se dit allez encore quelque pages, encore un petit chapitre.
L'histoire en elle même est assez plaisante, la relation des deux écrivains est intéressante, la vision du monde de l'édition est prévisible. Mais dans l'ensemble ça fonctionne bien.
Un bon divertissement entre 2 lectures plus sérieuses. C'est bien foutu.
(Juste un petit truc que j'ai trouvé très ridicule : un petit secret divulgué sur le narrateur à la fin du roman. C'était un peu too much, à mon goût .... mais bon pourquoi pas !)
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Plus que l'intrigue policière, les thèmes abordés dans ce roman ont capté mon attention. Création littéraire, panne d'inspiration mais aussi syndrome de l'imposteur et paranoïa sont autant d'idées mises au service d'une intrigue
mêlant suspens et faux semblants. Récit tiroir, l'histoire est complexe et la vérité semble se dérober.
Lien : http://www.lavisdedeidre.org..
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Je remercie Super 8 éditions pour cette lecture. La couverture simple et pourtant si juste m'a donné envie de regarder le résumé de cette histoire et quand j'ai vu que cela parlait d'écrivain, d'éditeur et d'un contrat mystérieux je ne pouvais que regarder cela de plus près.

Adam Langer, journaliste désabusé et auteur d'un livre à succès retrouve une vieille connaissance Conner Joyce auteur de thrillers en perte de vitesse dont il avait fait le portrait. Ce dernier lui parle d'un contrat qu'un homme d'affaires lui a proposé, une offre plutôt inattendue et finalement assez inquiétante.

Les clauses sont vraiment spécifiques : le livre sera à l'usage exclusif dudit personnage et rejoindra sa bibliothèque personnelle aux côtés d'auteurs célèbres comme J.D. Salinger. L'heureux propriétaire pourra exiger des modifications s'il le juge nécessaire et cet accord devra rester absolument secret.

Evidemment pour une grosse somme d'argent l'offre est alléchante mais que faut-il sacrifier pour un bonheur somme toute artificiel ? Celui qui s'achète est-il plus important que celui qui vient naturellement ? Les questions sont posées et le livre aborde très bien les conséquences qui en découlent.

Plus on avance dans l'histoire plus on est intrigué et plus on voit se profiler un twist final. Celui qu'on aura pas vu venir malgré notre attention vigilante. Celui qui conclura justement en une mise en abyme parfaitement maîtrisée. Quel talent !

Evidemment après lecture nous avons envie de nous pencher sur les oeuvres de J.D. Salinger, Thomas Pynchon ou Truman Capote. Pari réussi que cette projection réelle dans une oeuvre de fiction, mais qu'est-ce-qui est vrai finalement et qu'est-ce-qui ne l'est pas ?
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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