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3,56

sur 95 notes
Il y a quelque chose que je trouve très déroutant dans une lecture, quelque chose qui me perturbe et me pousse à tourner une page, puis l'autre et encore une autre... Quelque chose qui me fait m'arrêter au milieu du couloir de l'étage pour me gratter la tempe parce que je viens de repenser à un indice que je n'avais pas vu... Quelque chose qui m'amène à me demander : « Et si … ? Et si tout cela était vrai ? Non, ce n'est pas possible, c'est trop tordu... Mais si... ».

Voilà l'état dans lequel m'a laissée ce roman. Perplexe. le cerveau tournant à mille à l'heure. Avec des « et si » qui semblent impossibles, mais qui s'agencent tellement bien que l'impossible devient possible. Alors je rationalise : « Non, mais, ça ne peut pas être le cas. Ça serait complètement fou... » Je me raisonne « Allons ma fille, ça y est, tu nous refais le coup, encore un de tes délires ! Ton psy va être content là, il va te faire enfermer ! Tu tombes presque dans la théorie du complot ! », mais ça ne sert à rien, les limites entre fiction et réel sont tellement minces, le pas vers une autofiction tellement petit... Ma tête résonne de ces « et si » qui s'ébattent allègrement.

Toutes les pièces sont au rendez-vous pour que le puzzle s'assemble parfaitement. Un narrateur Monsieur Journaliste-quelconque qui en plus porte le nom que l'on voit sur la couverture, un auteur comme tant d'autres, un riche homme d'affaires et ses lubies, le tout servi par une plume facétieuse qui retranscrit parfaitement le tempérament de tout ce petit monde.

Ce qui part comme une simple histoire de copains, une rencontre d'un jour pour une interview, devient un véritable récit noir, plein de mystères, me renvoyant dans un miroir, le reflet de la lectrice obsessionnelle que je suis.

J'ai adoré cette lecture, adoré. Une surprise magistrale. J'ai fait défiler les mots qui se sont entourés autour de moi pour me rendre prisonnière de ce récit diabolique et me hanter avec des « Et si » tout aussi machiavéliques.
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Les écrivains, les lecteurs, les livres : un trio gagnant quelque soit le genre revendiqué. Ici, on peut sans doute se réclamer du thriller, sans trop d'angoisse, du polar, sans véritable enquête, sans inspecteur, ou journaliste free-lance et très peu de morts. Et pourtant, le style et la construction ne relèvent clairement pas du roman d'amour.

Cette construction est d'ailleurs originale, vertigineuse, avec une mise en abyme qui prend son sens à la fin du roman.

L'essentiel de l'intrigue repose sur la demande particulière d'un collectionneur : l'objet de son addiction n'est pas banale, il amasse des livres d'auteurs célèbres, à qui il a expressément commandé un roman, destiné à lui seul, et que personne d'autre ne lira jamais. Sous la contrainte, bien sûr. Avec espèces sonnantes et trébuchantes à la clé, mais avec un contrat qui rend fou.

Et c'est là que se manifeste la facétie d'Adam Langer : du nom de ses personnages, aux victimes piégées par le milliardaire excentrique, il y a du beau monde : Pynchon, Joyce, Norman Mayler ou JD Salinger.

Bien entendu, en filigrane, Adam Langer donne un bon coup de griffe au milieu de l'édition américaine, qui peut tout pardonner à ses auteurs fétiches, c'est-à dire ceux qui remplissent les caisses (dans ce domaine, on rappellera ce petit bijou du genre : L'ours est un écrivain comme les autres, caricature extrême de l'auteur infréquentable dont on feint d'ignore les sorties de piste).
On appréciera particulièrement ce personnage d'écrivaine, auteur d'une série à succès pour jeunes adultes, qui met en scène des hybrides de vampires et de sorcier, imbuvable et dysorthographique.

On prend bien sûr un grand plaisir à parcourir ces pages, éditées en de nombreux exemplaires, ce qui permettra de partager ses impressions, part importante du du bonheur de lecture, est-il utile de la rappeler à des Babéliotes? Notre collectionneur semble totalement ignorer cet aspect de la lecture.

Quelques problèmes de traduction:

« des piles s'empilaient »

« Je suppose qu'il est inutile de te raconter la suite. -Eh bien, si. » (si répond à une négation, me semblet-il).

Ironie et construction originale sont donc les deux arguments en faveur de ce roman, qui donne plutôt envie de faire connaissance avec les autres écrits de l'auteur.

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Les affres de la création, mystère impalpable. Peut-on être l'auteur d'un seul livre ? Peut-on s'éteindre artistiquement après avoir écrit un chef d'oeuvre ? Peut-on écrire pour un seul et unique lecteur ?

Roman en forme de questionnement sur la création littéraire tout autant qu'un thriller atypique, le contrat Salinger est un livre étonnant et assez inclassable.

En le structurant comme un thriller psychologique (qu'il n'est pas vraiment), Adam Langer profite surtout de sa construction intelligente pour proposer une peinture du milieu littéraire. le genre de portrait acide d'un univers qui n'est tendre pour personne, loin de toute naïveté.

Voici donc une histoire qui joue avec les codes du roman noir pour proposer un allégorie sur le « boulot » d'écrivain. Une sorte de suspense initiatique, un brin parano. Une histoire où la frontière entre fiction et réalité est ténue, à l'image de ces illustres romanciers (dont Salinger et son mythique L'attrape-coeurs) qui y prennent une part à travers la puissance de leurs oeuvres. Et avec un personnage principal du même nom que l'auteur du présent roman.

Adam Langer ne se prend pour autant pas la tête, l'aspect ludique du récit n'est pas oublié, et les 350 pages se tournent vite et plutôt bien. Il est juste un peu dommage, à mon sens, que l'auteur n'ait pas davantage développé cette partie ludique de l'histoire, tout comme son aspect émotionnel, tant il y avait matière (à l'image du final bien troussé et touchant).

Il n'en reste pas moins que ce roman est une intéressante réussite, décalée, amère et pourtant aimante de ce microcosme littéraire.

« Un grand écrivain est un martyr qui ne mourra pas, voilà tout », disait Honoré de Balzac dans les Illusions perdues. Oui, être écrivain est un sacerdoce et n'est vraiment pas de tout repos, Adam Langer nous le prouve, une fois de plus avec son Contrat Salinger.
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Quelle est la part de vérité et quelle est la part de fiction de ce roman.

L’auteur nous narre cette histoire en son propre nom et l’on y croit totalement.

Adam Langer écrit ici un livre qui parle de livres, d’auteurs.

Alors, autant vous dire tout de suite que l’ai dévoré cette histoire. Un roman haletant qui nous embarque au fil des pages dans un thriller dont l’axe principal est la littérature. Ce livre sera un de mes coups de coeur de 2015, indéniablement. L’auteur m’a donné envie de lire, non seulement par la trame de son histoire mais aussi à cause de cette passion dévorante du livre et de son pouvoir, qu’il parvient à faire ressentir dans ses pages. Il a renforcé mon opinion concernant les écrivains, le talent et le courage qu ‘il faut pour se lancer. L’important est-il le nombres de lecteurs et par conséquent de livres vendus? Ou la qualité du livre et celle de son public, même si il n’est lu que par un nombre infime. Que peut-on tirer d’un roman? La frontière entre la réalité et l’imaginaire est mince.

Une lecture d’une grande qualité, extrêmement bien ficelée du début à la fin.

Donc, pour faire court, si vous aimez les thrillers et le domaine de la littérature, ce dont je ne doute pas, vous allez comme moi adoré ce roman.

C’est un pur bonheur.
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- Dites moi Stoufnie, qu'avez-vous pensé de ce livre ?
- Eh bien plutôt pas mal.

- Ah ah j'aime quand une interview commence comme ça.
- Je me doute, Adam, mais attention cela ne veux pas dire non plus que j'ai adoré !!

- Ah zut !!
- Comme vous dites !

- Bon détaillons un peu si vous le voulez bien. Ce roman est paru aux Editions Super 8 cette année. Parlez nous un peu de l'histoire.
- D'accord, je vais essayer de ne pas spoiler et surtout rester discrète sur l'identité des personnages. N'est-ce pas Adam ;)
Notre personnage principal est un ancien journaliste (son domaine de prédilection les interviews d'auteurs) devenu écrivain puis homme au foyer s'amusant à tenir un blog ...Bref, il s'emmerde un peu tout de même le loustik. Lors d'une rencontre avec l'auteur Conner Joyce, qu'il avait déjà croisé dans son ancienne vie, il se retrouve à écouter les déboires et aventures de celui-ci. Il apprend qu'un curieux bonhomme a offert une coquette somme à Conner pour l'écriture d'un roman qui ne sera jamais édité et ne sera lu que par 2 personnes. Autre clause du contrat, l'auteur ne doit jamais parler de ce roman, ce contrat et du fameux acheteur. Bien évidement on sent qu'il y a un truc louche là-dessous, mais quoi ?

- Alors votre bémol .
- Ce roman se lit très bien, l'écriture est lisse, il n'y a donc pas de difficulté. L'un de mes regrets, beaucoup de fautes ! Un Conner qui se transforme en Donner. Cela gâche un peu le plaisir de cette lecture. C'est un Thriller Psychologique mais en toute honnêteté je ne l'aurai pas catégorisé comme tel, certes il y a une petite intrigue, un vol mais l'histoire est très lente et il n'y a pas de rebondissements qui vous feraient dire "Mais bien sûr !!" C'est plutôt un bien triste constat du monde éditorial. Donc l'auteur frôle entre le roman noir et un roman initiatique du travail d'auteur.

- Votre mot de la fin ?
- Et bien justement je reste sur ma faim ..il me manque la surprise, le petit peps, mais j'ai tout de même passé un bon moment.. Mais je préviens les fans de thrillers et en particulier les adeptes de rythme soutenu, ce livre n'est pas pour vous !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Voilà un livre sacrément original de cette rentrée littéraire. "Thriller psychologique" annonce la quatrième de couverture... complété par la précision suivante " d'une facture tout à fait unique". Je trouve que c'est une belle définition du livre, même si le côté thriller psychologique est surement un peu exagéré. Comme l'a dit Gruz, ce livre est tout simplement inclassable.

L'histoire, ou plutôt les histoires (nous sommes en présence d'un roman gigogne), gravitent autour de la littérature. Peu commun me direz-vous donc intéressant. Surtout que Adam Langer utilise admirablement le filon des grands auteurs (JD Salinger, Harper Lee, Thomas Pynchon, Norman Mailer) pour faire douter le lecteur : simple fiction ou faits réels? L'auteur nous propose ainsi une histoire aussi complexe qu'elle apparait simple au premier abord.

Le narrateur, Adam Langer lui même, retrouve une vieille connaissance, Conner Joyce, un auteur de polars connu mais en perte de vitesse. Ce dernier doit écrire, contre une rémunération alléchante, un roman unique pour un dénommé Dex Dunford. Les plus grands l'ont déjà fait, ce qui a pour conséquence immédiate de motiver Conner Joyce. Il ne doit en parler à personne, ne pas le réutiliser, ne pas en faire la promotion, accepter les modifications que Dex lui demandera, ... et pourtant il choisit le narrateur comme confident. Tout au long des 55 chapitres, nous aurons en alternance l'histoire de Conner et Dex, les confidences de Conner à Adam et la vie de Adam.

Le rythme est haletant, ce qui fait que le roman se lit très vite. Comme souvent, une fois démarré, on a du mal à quitter le livre. La construction de ce dernier fait qu'on tourne les pages de plus en plus vite et qu'on a hâte de connaitre la suite et d'arriver au final: émouvant et réussi.

Les codes du roman noir sont parfaitement utilisées par l'auteur: le suspens et la paranoïa augmentent au fil des pages, des rebondissements surviennent qui rendent les certitudes du lecteur caduques, le flou est intelligemment entretenu, en résumé tout est fait pour maintenir le lecteur en haleine et le faire douter.

Par contre, il manque selon moi un approfondissement dans la relation entre les personnages pour réellement parler de thriller psychologique. le petit point négatif du roman.

L'écriture de Adam Langer est très agréable: elle est tout autant piquante qu'impitoyable, stressante qu'émouvante, drôle et décalée.

Drôle , décalée et impitoyable quand il analyse les évolutions de la société:

"Mais le monde avait changé depuis que Conner avait commencé à écrire. Désormais, il suffisait d'avoir vu Les Experts pour se déclarer spécialiste en médecine légale. le genre d'approche très détaillée qu'il avait adoptée n'était plus son seul apanage. Aujourd'hui, le public tenait tout ça pour acquis. D'ailleurs, certains lecteurs attentifs avaient déjà commencé à dénicher quelques petites erreurs dans ses textes - intrigues bancales, rues mal nommées, argot de flic démodé - et les avaient postées sur internet, sur des sites de fans, notamment, où les critiques s'avèrent en général bien moins indulgentes que les magazines papier."

Réaliste quand il évoque le monde moderne:

"Ces derniers temps, à l'heure du piratage numérique galopant et des sites de partage où, en un clic, vous pouviez télécharger le fichier numérique de n'importe quel manuscrit, les enjeux et les risques étaient devenus plus considérables encore."

Piquante quand Adam Langer se paye littéralement sa corporation:

" Écrire l'histoire d'un crime qui tourne mal, ce n'était pas très difficile. Il en avait tellement lu, de ces romans de gare pas crédibles pour un sou où les flics comme les criminels semblaient avoir été construits sans la moindre recherche préalable. Il lui suffisait de penser à ces romans de James Patterson ou de David Baldacci, parcourus en diagonale: ridicules, tous. Sans parler de ces épisodes de la série Law and Order."


" Putain ! J'y crois pas! [...] Elle ne sait pas écrire. Conner plissait les yeux. Même en cet instant, il en restait estomaqué. Tous les livres que Margot avait écrits étaient-ils l'oeuvre de quelqu'un d'autre? L'auteur de la langue anglaise le plus vendu au monde est incapable d'écrire une phrase sans faute d'orthographe souffla-t-il. C'est l'intrigue qui compte, rétorqua Margot. On s'en tape de l'orthographe, abruti. "

Le monde de l'édition est vraiment impitoyable...

En conclusion, je ne peux que vous conseiller le contrat Salinger. C'est un roman bien ficelé et à la construction intelligente de la première à la dernière page. On passe un très agréable moment. C'est une belle réussite.

4/5
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A fuir !
Disons le tout net j'ai détesté ce polar métaphysico-prétentieux. Un écrivain écrit sur un écrivain qui écrit sur un écrivain......Une mise en abime vaine qui se déroule dans un milieu ultra-intello, mais écrit avec des moufles.
Pour donner une idée (allez je tente) la pureté stylistique d'Harlan Coben, la modestie d'Aurélien Bellanger (si vous n'avez jamais lu je ne vous dis que ça...) et le côté pseudo-intello cher à notre Nabokov de Lausanne (je veux parler de Joël Dicker, vous devez me trouver dur, mais à le lire dans la presse ou à l'entendre à la radio, j'ai bien peur que ce soit là le genre de hauteur à laquelle il pense se situer)...
Au début j'ai trouvé qu'il y avait un côté intriguant, puis de moins en moins et après deux cent pages j'ai eu un flash "mais c'est une daube". Hélas j'étais trop avancé pour reculer. C'est quelque chose que je ne souhaite à personne, en tout cas personne de chez Babelio !
Hier j'évoquais un petit bijou de Milena Busquets, aujourd'hui un navet prétentieux. J'ai fait le grand écart. En y repensant, quelque chose aurait pu me mettre la puce à l'oreille, je l'avais trouvé dans un cabane à livre dans ma ville. Les gens sont décidemment bien sadiques....Et si pour me venger je faisais la même chose ?
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Un roman noir vraiment addictif, dès la première page j'étais dedans. Il est très original car il y a des histoires dans l'histoire et toutes tournent autour du milieu littéraire et de l'édition. Un journaliste va se retrouver à écrire pour un écrivain en perte de vitesse mais il ne sait pas dans quel bourbier il se met en acceptant de signer un contrat pour le moins bizarre. Les chapitres alternent entre les points de vue et la vie de chacun des protagonistes.

Je ne pouvais plus le reposer et je l'ai lu d'une traite en une après-midi tellement j'avais envie de connaître la suite et de découvrir comment tout cela allait finir. J'avais tout de même un peu peur du final car bon nombre de romans m'ont énormément plu mais la fin bâclée. J'avais tort ici le final est émouvant et aussi soigné que le reste.

Les ingrédients du roman noir sont bien tous présents y compris une bonne dose de paranoïa. J'ai adoré l'écriture de l'auteur efficace, énergique avec une pointe de cynisme.

VERDICT

Un super roman noir tirant vers le thriller. Je le conseille vivement , je suis décidément assez charmée par le catalogue de Super 8 Editions. Laissez-vous aller et entrez dans un monde impitoyable .
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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En entamant ma lecture de ce roman, j'avais un peu oublié son résumé. Je me suis donc laissée porter par l'histoire. Très rapidement, on sent que quelque chose va se passer, que ce contrat douteux, s'il résoud les problèmes d'argent de Conner, aura des conséquences. Tout l'enjeu sera de découvrir lesquelles.

Si les personnages ne m'ont pas parus particulièrement sympathiques, l'originalité de l'histoire m'a tenu en haleine et m'a donné envie de découvrir la suite de ce récit étonnant. Sans parler de l'écriture fluide qui nous fait avaler les pages sans que l'on s'en rendre compte.

Le contrat Salinger n'est pas un thriller au sens strict du terme. Construit comme ces poupées matriochkas qui cachent d'autres poupées en leur sein, l'auteur décline son idée originale sous différents aspects et nous propose des retournements de situation que l'on n'imagine pas un seul instant.

Ce roman est aussi l'occasion de montrer un visage peu glamour de l'industrie du livre. Les maisons d'édition qui misent sur les romanciers bankables au détriment des jeunes auteurs, la course aux ventes, les secrets d'édition, la frustration bien légitime des auteurs, etc.

Adam Langer, qui se met lui-même en scène dans ce roman, cite de nombreux auteurs célèbres tels que Harper Lee ou Salinger, nous donnant envie de les lire tous. Bon, il n'hésite pas à discréditer certaines auteurs connus au passage, mais le contrat Salinger reste un roman intéressant, qui sort de l'ordinaire et apporte au lecteur une expérience de lecture originale.
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Journaliste et également écrivain en panne, Adam Langer revoit par hasard un auteur qu'il avait interviewé quelques années auparavant : Conner Joyce auteur de polars qui ne connaît plus le succès. Les deux hommes ne sont pas que ce qu'on pourrait appeler des amis mais Conner choisit Adam contre confident. Conner a reçu une proposition contre un gros paquet d'argent: écrire un seul et unique livre pour un commanditaire. Ce dernier lui confie que des grand noms ont accepté avant lui : Salinger ou Thomas Pynchon par exemple. Evidemment Conner ne doit en parler à personne et écrire un livre à la hauteur de ce que on lui demande. Premier coup de canif au contrat : il en parlé à Adam qui ressent une forme de jalousie. Ce roman à tiroirs nous entraine dans une zone où la frontière entre réalité et fiction sont poreuses. L'appât du gain causera bien des torts en tout genre et les réflexions sur le rôle de l'écrivain et de ses attentes sont l un des points forts de ce livre. Très habilement mené, Adam Langer entretient une tension qui fait qu'on ne lâche pas ce livre. J'ai juste un bémol pour la fin mais je ne boude pas mon plaisir.
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