Douce une danse douce
retrouve nos sentiers d’enfance
et ses pas volent dans une allée de charme
existe-t-il ce matin
qui brûlerait nos secrets
Au bas du jour encore
je cherche des brèches
ne trouvant souvent
que réponses compromises
le territoire de l’inédit
harponne mes viscères
Atteindre ce point de non-retour
où les remords s’écroulent
avec la fin du jour
entre l’inerte et les clameurs
écrire le mot amour
Sans inimitié
s’enfuir en soi
emprunter prestement
l’escalier qui conduit
au cellier de l’oubli
Gilbert Langevin – J'ai rêvé...