MIRON
un ouragan de sanglots
puis l'accalmie des rires
ration de désespoir
neige grise à manger
dans la fosse nocturne
un étendard une femme
Miron tend la main
il lance sa voix-roche
en la flaque aux poèmes
la ville ulule plaintes
minuit aboie ses plaies
Miron revend son cœur
pour la centième fois
de porte en porte
et c'est à qui l'aura
Gilbert Langevin – J'ai rêvé...