Ce n'est pas l'ennemi que vous avez à combattre mais l'erreur de l'ennemi: l'erreur que commet votre prochain lorsqu'il lui arrive de se croire votre ennemi. Faites-vous l'allié de votre ennemi contre son erreur.
J'ai laissé pendre ma guitare dans les branches
Le vent chante tout seul , écoutez sa chanson
Il dit " Je veux , moi vent , moi le vent sans maison
Me reposer en toi , guitare aux belles hanches
Et toi tu nageras comme un poisson
Au ventre blanc dans ce ruisseau de sons ......
Lanza Del Vasto .
La machine a gagné l'homme. L'homme s'est fait machine, fonctionne et ne vit plus.
Ses gestes, ses désirs, ses peurs se mécanisent, ses amours et ses haines. Ses goûts, ses opinions. L'éducation des enfants, l'activité productrice, le sport et les divertissements, l'application des lois, la police et l'administration, l'armée et le gouvernement, tout commence à tendre à l'inhumaine perfection de la machine.
Quand vous aurez fait de l'Etat une machine, comment empêcherez-vous un fou quelconque de s'emparer du guidon et de pousser la machine au précipice ?
Quand vous aurez fait de l'Etat une machine, il faudra que vous lui serviez vous-même de charbon.
les ombres des nuages passant sur les vagues de la mer, est-il un fou qui veuille en faire collection? Allons-nous perdre notre temps, ou pour mieux dire notre éternité, à conserver dans la mémoire ce qui se passe dans le temps? Souvenons-nous plutôt de l'être. L'être ne passe pas. Ce qui passe n'est pas. Cela ne fait que paraître. Comme le rêve à un dormeur. Et c'est le propre du dormeur d'ignorer qu'il dort et de croire à ses rêves.
Partir c'est toujours renaître un peu.
Un homme qui ne sait pas nager comment réussit-il à se noyer ? Le corps est plus léger que l'eau et flotte naturellement, comment réussit-il à le noyer ? Il prend peur, croyant qu'il coule, il se débat et aussitôt il coule. L'homme qui tombe à l'eau du dénuement n'a qu'à s'y détendre en souriant aux anges. Alors il flotte.
"S'il est vrai qu'elle (les machines) épargnent du temps, comment se fait-il que das les pays où les machines règnent, on ne rencontre que des gens pressés et qui n'ont jamais les temps?"
Phrase de Gandhi
Comme je me pressais sur le quai de la gare dans la foule, un adolescent me prit des mains mon ballot et, comme je résistais : «Ne croyez pas que ce soit pour de l’argent, monsieur », dit-il, et il courut me retenir une place dans le wagon.
Quand je fus installé, il me demanda : «Quel est votre pays ?» Je le lui dis. «Et, reprit-il, vous portez le dôti de Kaddhar ?» Or, c’est à la robe filée à la main que se reconnaissent les fervents de Gandhi.
«Gandhi-Djî ? demanda-t-il.
– Oui Gandhi-Djî.
–Merci », dit l’enfant rougissant de plaisir, et il repartit.
Au fond de chaque chose, un poisson nage. Poisson, de peur que tu ne t'en sortes nu, je te jetterai mon manteau d'images.
Il se peut fort bien que le mouvement gauchisse aux Indes. Je ne vois parmi les lieutenants de Gandhi aucun qui soit digne de lui succéder. Tout cela peut dégénérer d'un jour à l'autre en une révolution violente, en une émancipation nationale quelconque. Cependant le blé est semé. Une nouvelle vérité est entrée dans le patrimoine humain. Le blé lèvera peut-être ailleurs.