J'attendais avec impatience ce tome 5 sur l'histoire de Riona, une femme qui m'a interpellée dès son intervention dans les précédents romans. Nous sommes toujours plongés dans un récit où il règne une ambiance sombre. Riona est prise en chasse par un tueur qui n'a rien d'un amateur. Issue d'une famille de mafieux, elle pense ne pas avoir besoin d'aide extérieure pour s'en sortir, or cette belle a ses failles et n'est pas si solide qu'elle le pense.
Son frère, qui n'est pas dupe, décide de faire appel à un garde du corps aussi séduisant qu'énervant pour notre jeune avocate. Leur rencontre réveille en Riona une certaine tension. J'ai adoré ce qui subsiste entre ces deux héros, on peut sentir leur attirance dans un premier temps, puis l'auteure nous révèle petit à petit leurs fêlures. Dès cet instant, on ne peut que s'attacher à eux et à leurs émotions. Riona est la rigidité et le contrôle, pourtant au fond d'elle, il y a une femme qui ne demande qu'à s'enflammer. Raylan, est l'homme puissant, dominant mais qui possède un brun d'humour. J'ai apprécié sa réserve à ne pas s'imposer au début, mais une fois qu'il a le feu vert, il prend les rênes et nous offre de magnifiques scènes sensuelles et intenses.
L'intrigue est bien présente et agrémente cette romance en maintenant le trouble sur cette affaire. J'ai été surprise par le dénouement même si j'en avais deviné le fin, guidée par quelques indices.
C'est encore une fois une belle lecture et j'ai hâte de connaitre l'histoire de Sébastien.
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Je ne crois pas en l’amour.
Je ne nie pas son existence, je l’ai déjà vu chez d’autres. Seulement, je ne crois pas que ça m’arrivera un jour.
Mon amour pour ma famille est comme les racines d’un chêne. C’est une partie de l’arbre nécessaire pour qu’il vive. Elles sont toujours là et le seront toujours.
Mais l’amour dans le sens romantique du terme… je ne l’ai jamais vécu. Peut-être que je suis trop égoïste. Je ne peux pas imaginer aimer quelqu’un plus que j’aime mon propre confort ou ma propre vision de la vie
Je suis toujours surpris par le fait que ces seigneurs de guerre soient si humains. Nur fait plus d’un mètre quatre-vingts, les épaules pas très larges, avec un petit ventre. Il est chauve sur le dessus, avec des touffes de cheveux autour des oreilles marbrées de gris. Le blanc de ses yeux est jauni, ainsi que ses dents, et sa sueur qui pue l’oignon.
Même si nous n’étions pas en compétition pour ce poste d’associé, je le détesterais quand même. Je n’ai jamais aimé les gens qui prétendent être sympas tout en récupérant des informations qu’ils peuvent utiliser contre vous. Je le respecterais plus s’il était un enfoiré honnête au lieu d’être un faux mec gentil.
C’est un problème que je semble avoir encore et encore. J’apprends à connaître quelqu’un et je commence à repérer tous ses défauts. Je remarque les incohérences dans ses déclarations. Les trous dans sa logique et ses arguments. J’aimerais pouvoir faire taire cette partie de mon cerveau, mais je ne peux pas.
Oncle Oran est excellent pour raconter des histoires, capable d’extraire du drame dans les cas les plus alambiqués. Il m’a expliqué ce que sont les précédents et les lois, et à quel point le moindre détail peut être important… Comment même une virgule au mauvais endroit peut invalider tout un contrat.
Author Interview: Sophie Lark