AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,61

sur 18 notes
5
11 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que d'aventures et de péripéties dans ce roman. Beaucoup de cruauté et de guerre à la mesure du personnage principal masculin, Anverion, rien de moins qu'un dieu roi. Car les anciens dieux descendus sur ce monde ont décidé de laisser une partie de leurs pouvoirs à certains humains qui du coup sont devenus des Initiés. Plus forts, plus endurants mais aussi très cruels, sans compassion, assoiffés de sang et de guerre, même si, heureusement, certains sortent du lot. Mais ce n'est pas le cas de la Garde rapprochée d'Anverion. Les personnages qui l'entourent sont hauts en couleur et... détestables à souhait ! Heureusement nous apprendrons à les connaître et à mieux apprécier certains d'entre eux.
Nous sommes ici dans une époque médiévale mais aussi dans un monde fantastique. Un monde de guerre surtout comme l'augure la scène d'ouverture alors qu'Anverion, que nous ne nous connaissons pas encore comme le Dieu roi, contemple le carnage d'une fin de bataille, d'un oeil plutôt froid et distant. Dans le même temps celle que nous decouvrirons plus tard comme faisant parti de sa garde, Nitza, viole tranquillement un soldat ennemi et agonisant. le décor est planté, ne vous attendez à aucune pitié ou compassion de leur part. Pourtant tout cela va vite être tempéré par l'apparition soudaine d'une jeune doctoresse, Aldanor, tout le contraire de ces Initiés, douce, compatissante, docteur devouée à ces malades. Tout le contraire d'Anverion qui se soucie si peu de son prochain. Alors d'où lui vient l'idée de la pendre comme médecin en second ? Pour se venger de son effronterie, parce qu'elle l'amuse ou pour une toute autre raison que lui même ignore ? Parce qu'Anverion aime s'amuser avec ses "jouets" comme il les appelle et ensuite les jeter, surtout les humains. D'ailleurs il ne semble porter d'amour qu'à son jeune frère. Seul son statut de haute naissance sauve Aldanor du pire, parfois. Vous vous en doutez la confrontation entre ces deux-là va faire des étincelles. Pourtant Aldanor finira par trouver sa place au milieu de
la cour rapprochée d'Anverion.
L'écriture de l'auteure vous emménera entre moments intimes, où l'on apprend à mieux connaître les personnages, et moments de batailles féroces mais aussi de machinations politiques. Il est très convoité notre Anverion mais aussi très manipulateur même avec ses "proches". C'est aussi un fin politicien et qui en bon monarque absolu punit de façon très cruelle ceux qui osent s'opposer à lui. Pourtant son statut de Dieu Roi lui confère une abnégation absolue de la part de beaucoup de ses sujets. Mais est-ce exacte pour tous ? Car dans l'ombre quelqu'un opère pour fait tomber ce roi. Cette personne possède déjà un réseau et cherche petit à petit à se gagner des amis, ou des mécontents, pour détruire Anverion. Qui est cette personne et pourquoi souhaite-t'elle la chute du Roi.
Entre batailles, moments de fête, de retrouvailles et d'amitié, les proches d'Aldanor sont très attachants comme Morgiane, et intrigues de cour vous ne vous ennuierez pas une seconde à la lecture de ce tome 1 qui pose déjà les bases bien solides d'un monde qui va peut-être connaître de nombreux changements. Après tout les Dieux ne risquent-ils pas de revenir un jour ? Certains, nommés les Compagnons, commencent déjà à remettre en cause la suprématie de ce soi-disant Dieu-Roi et des Initiés. La trahison opère dans l'ombre de la troupe royale. Mais c'est déjà vers un autre combat que se tourne le roi alors que l'on lit avec effroi les dernières lignes du tome 1. Et là je me dis : qui a pu commettre une telle atrocité ?
Commenter  J’apprécie          20
Humains et incarnés, tous à genoux face au dieu-roi Anverion. Un roi tyrannique, violent, cruel et grand adorateur des tortures physiques mais aussi psychologiques.

On suit le cheminement de son armée en pleine reconquête de ses terres de guensorde qui ont été le théâtre de mutineries. Au milieu de ses batailles et de ses prises de pouvoirs, ils retrouvent face à la jeune et frêle mais têtue medecin du 11eme régiment : Aldenor Markan. Il décidera dès lors d'en faire son nouveau joujou et la nommera second médecin royal pour l'avoir constamment à ses côtés ( et à sa disposition)

Difficile de donner tant l'histoire est complexe.

Pour commencer je souhaite attirer votre attention sur le fait que ce livre n'est absolument pas destiné à tous, des horreurs sont écrites dedans et il faut être bien accroché pour les lire.

J'ai bien aimé ma lecture, bien que la dureté de certaines descriptions ait pu la rendre certaine fois fastidieuse, mais c'est le jeu et le lecteur en est prévenu bien avant de commencer. le principal points positifs selon moi est la psychologie des personnages. Ce sont des personnages tres sombres mais qui, a chaque fois qu'on commence à les détester laisse apparaître une touche de lumière avant de la recouvrir de noirceur et ainsi de suite. La plume est aussi plutôt agréable à lire et les descriptions sont très détaillées ( parfois un peu trop pour moi). Une seule chose m'a vraiment dérangé et ça n'a rien à voir avec la violence du livre, je n'ai pas compris ou me menait l'histoire avant les 20 dernières pages. Il n'y a pas de véritable quête, pas de but au livre, j'étais un peu perdu, avec le sentiment d'être trimballée de page en page sans savoir ce que je faisais la. J'imagine que ça vient du fait que je n'ai pas l'habitude, mais ça m'a empêché de réellement entrer dans le livre et de m'attacher aux personnages.

En résumé une très bonne lecture bien que très dure
Commenter  J’apprécie          10
Les conquêtes des terres ont toujours existé. Elles soumettent des ennemis, des habitants, par la force, la barbarie, les peuples des terres conquises. Elles peuvent être suivies de massacre, d'aliénation forcée du peuple qui perd ses terres. C'est ainsi que procède le dieu-roi Averion souverain de Guensorde. de plus, ce dernier prend beaucoup de plaisir à faire couler le sang. C'est un roi craint, même si quelques voix s'insurgent dans le secret. Une seule femme lui tient tête: la doctoresse Markan. La vie de cette dernière serait-elle en danger? Qu'en pense Averion, le roi qui ne souffre d'aucune résistance? Surtout qu'il revient d'une reconquête difficile de certaines terres de son Royaume. Sa violence est connue de tous.

Dans le secret l'Idée veille et planifie. Quoi? Détrôner le Dieu roi? Prendre les pleins pouvoirs ? Espion silencieux, le lecteur apprend à connaître chaque personnage principal du roman. L'auteur semble prendre beaucoup de plaisir aux agissements des acteurs de ce roman. Dans le bon sens du terme. Et cela se ressent dans l'écriture. Ainsi, le lecteur est contaminé par ce plaisir en adhérant totalement à l'histoire. L'écriture fluide, avec un vocabulaire riche, permet aux lecteurs de dévorer le roman avec beaucoup de plaisir. Quelque part, nous avons envie de savoir jusqu'où ira le jeu du roi Dieu avec la doctoresse Markan, son souffre-douleur. Il est, peut-être, amoureux de cette jeune dame?

Le Dieu roi Averion est en pleine reconquête des terres de ses vassaux. Ces derniers avaient pris certaines libertés durant le règne de son père. Son goût pour le sang et le sadisme est un euphémisme. Ses batailles sont sanglantes. Pour son plus grand plaisir. Une seule personne semble lui tenir tête : la doctoresse Markan. Est-ce une histoire d'amour naissante? Dans l'ombre, l'Idée rôde et décrypte le moindre geste de la royauté. Quelles sont ces desseins? L'auteur nous aide à nous imprégner de ce mystère. Par des mots forts. Guerrier. Et, parfois, d'une forte douceur. La vie de ces personnages est d'une belle réalité. Ainsi, le lecteur devient avide de curiosité et lit goulûment, cette belle histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Lorsque j'ai vu la couverture de ce roman, j'ai tout de suite été happée par l'ambiance qui s'en dégageait. L'histoire promettait d'être sombre et glauque à souhait. Et ce fut le cas ! Je pense même que certains passages étaient trop poussés pour moi et m'ont donné froid dans le dos. Ma lecture m'a beaucoup surprise. Les personnages étaient entiers avec beaucoup de relief. Leur psychologie, leur caractère, leur histoire de vie… Tout était extrêmement poussé, donnant beaucoup de réalisme à chacun d'entre eux. J'ai adoré suivre les personnages, détesté d'autres, et même était mal à l'aise avec certains. Mon coup de coeur va tout droit vers Adlanor, femme médecin qui doit se faire une place au coeur d'un environnement cruel et terriblement masculin.

Concernant l'univers de fantasy, je l'ai trouvé très bien étoffé. Nous sommes plongés au coeur du Moyen- ge où de nombreux codes et aspects de l'époque médiévale sont repris (et j'adore ça). Certaines scènes sont cruellement réalistes et m'ont écoeurée plusieurs fois (scènes de tortures, de viol, de violence, etc). L'univers se centre principalement sur les côtés les plus sombres, mesquins, pervers des Hommes et de la société. Il est très immersif pour le lecteur et montre d'autres aspects qui ne sont parfois pas assez abordés dans les romans de ce genre. Tom Larret n'a pas non plus laissé la politique, les complots, les mensonges et la guerre de côté. Tout est pensé au millimètre près et j'ai adoré découvrir toutes ces facettes petit à petit.

La plume était enivrante. Elle m'a plu du début à la fin. Elle est à la fois remplie d'humour, de cruauté et de bonté. Elle laisse un léger goût amer et sucré dans la bouche. Je conseille ce roman à tous les adeptes de fantasy médiévale et qui n'ont pas peur des nombreux TW.
Commenter  J’apprécie          10
Ouaouh ! Ca défouraille, ça découpe en morceaux, ça étripe, ça viole, ça torture… avec de l'humour acide ou acidulé, au 1er, 2e, 3e degré… et plus si affinités, sur fond de fantasy médiévale. On y parle de pouvoir, d'intrigues et de manipulations pour l'exercer et le maintenir (beaucoup) ; d'amour (pas beaucoup). On aime ou on n'aime pas, on a le droit. Garder ses valeurs et son intégrité dans un monde corrompu ; pas facile. Il y a du Game of Thrones dans les Chroniques de Guensorde. À bon entendeur !
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Oyez le parler médiéval !

Un destrier...

une catapulte
un cheval de bataille
un étendard

10 questions
1568 lecteurs ont répondu
Thèmes : moyen-âge , vocabulaire , littérature , culture générale , challenge , définitions , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}