Les vraies fées de la nature

Pourquoi, dès l’enfance et tout au long de notre vie, n’est-on pas davantage élevé dans la réalité merveilleuse ? Autour de nous, des milliers de créatures œuvrent à notre bien-être. Elles purifient l’air et le sol, pollinisent nos fruits et légumes, recyclent nos déchets, fertilisent le sol, agrémentent nos balades, sonorisent nos étés, émerveillent nos enfants…

Le mot fée vient du latin fatum qui signifie “destin, destinée”. Est-ce que le destin des humains est lié à celui des insectes et des autres créatures de la nature ?

D’où viennent les fées ? Difficile à dire tant, depuis nos origines, la nature, ses créatures et nos peurs ont influencé nos cultures et irrigué notre imaginaire…

La coccinelle asiatique -Harmonia axyridis- du latin Harmonia “fille de Mars et Vénus, harmonieuse” et de coccus “grain rouge, écarlate”. Coléoptère.

Petite fée venue d’ailleurs rejoindre ses 100 sœurs, parfois dans les jardins en compagnie de celles à 2 ou 7 points. Ses ailes, cachées sous des étuis coriaces, se déploient lorsqu’elle s’envole à la recherche de pucerons frais, ou pour un plus long voyage vers un abri d’été, ou d’hiver. Certaines de ses sœurs sont végétariennes, orange ou jaunes. Les points de l’une d’entre elles sont au nombre de 24, sans que cela lui apporte longévité, car leur vie est souvent plus courte qu’une année.

Pouvoir naturel :

Ses couleurs et ses autohémorrhées -libération de “sang” au gout âcre- repoussent les prédateurs.

Pouvoir magique :

Si elle s’envole de notre doigt pointé vers le ciel, notre vœu sera exaucé.

La fée bourdon
Fée ronde et poilue, des fleurs et de la terre. Elle retrouve ses sœurs abeilles sauvages sur les fleurs, d’où elle extrait le nectar et le pollen. Une partie de cette nourriture ira sous terre, dans l’antre secret de sa famille. Cette cachette est généralement empruntée à un autre habitant de la terre, campagnol ou mulot. Parfois, dans une touffe d’herbe sauvage et dense.