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J'ai plutôt bien aimé le premier tome. le second montrait une bonne amélioration pour l'auteur et son livre. Ce troisième et dernier tome est une conclusion parfaite à cette histoire. Ce tome est riche et montre le talent de son auteur à se juste valeur. Je suis convaincu que nous avons là un nom de la fantasy qui saura la faire briller.
La fin est incroyable, ce fut difficile de m'arrêter. Bref, chapeau bas à l'auteur, je viens de lire une trilogie qui m'a marqué !
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Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Je me lance donc avec regret (car cette saga était fantastique) dans la chronique du dernier tome des Chevauche Brumes qui s'intitule l'Appel des Grands Cors. Je dirai que ce tome est dans la lignée du deuxième même si certains éléments font qu'il est unique en son genre. Quelques éléments d'appréciation:

- l'histoire: ça dépote sérieusement dans ce tome. Tout le monde peut y trouver son compte: intrigues politiques, complots, combats, retournements de situation en tout genre, tactique. Tout est présent pour que le lecteur s'approprie le texte et s'immerge complètement. J'ai aussi vraiment apprécié le fait que l'auteur prenne la peine à travers son histoire de rappeler certaines valeurs importantes au travers: de la cohésion du groupe des chevauche-brumes, de garder espoir lorsque tout semble perdu pour Jerod, des liens tissés entre l'homme et l'animal avec le trio Belon - Annom - Vilmia, des doryactes qui sont sans nul doute les égales des hommes.

- La plume de l'auteur: je ne le cache pas, j'adore la manière dont l'auteur écrit et je me retrouve dans ses expressions potaches. Celle que j'ai noté dernièrement: « aller se laver la bouche avec du savon ». Encore une fois, c'est très fluide, concis. L'auteur alterne de la meilleure des manières les descriptions avec un vocabulaire soutenu (ce qui est appréciable) et les dialogues effectivement parfois familiers entre les personnages. On était pas à Dros Delnoch mais la dernière bataille envoyait du pâté.

- Les personnages: le meilleur pour la fin. Bon, on ne se fait pas d'illusions, tous les personnages ne pouvaient pas finir le tome 3 indemnes. Donc je ne dirai pas qui, mais il faut s'attendre à quelques barouds d'honneur en règle. On a toujours plaisir à les retrouver avec quelques mentions spéciales pour: Juxs, l'Enochdil ou plutôt le mec que l'on a envie de baffer qui démontre avec brio ce qu'il ne faut pas faire pour être un bon chef. Mention spéciale aussi pour Esquiche-Poussière qui se révèle avoir un coeur (il faut laisser sa chance à tout le monde). Belon était un tout petit peu en deçà et je lui ai préféré Danbline dans ce tome qui a fait preuve d'un courage sans faille. Emelia, la fille de Berak handicapée par un pied bot est également une figure emblématique de ce tome !

Ça se termine (snif) de la plus belle des manière et j'ai vraiment hâte que l'auteur nous propose autre chose.
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Ce genre de roman et de trilogie pour lesquels le mot chef d'oeuvre n'est pas galvaudé.
C'est brillant, c'est organique, c'est puissant, c'est du bonheur à lire et à vivre, à ressentir jusque dans ses tripes.
Je souhaite à tout le monde de pouvoir connaître comme moi ce sentiment incroyable de communion et de confiance envers un auteur et son travail ; lequel transpire d'une humanité rare qu'on aimerait croiser plus souvent avec une telle acuité.
Un final à la hauteur d'un travail exceptionnel.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Parler de ce dernier tome sans spoiler. Sans se laisser emporter par l'enthousiasme qu'il a provoquer. Sans se laisser happer par l'idée d'y retourner. Sans dévier.

Les Chevauche-brumes sont disséminés au quatre coins du territoire. Jerod a besoin de comprendre le phénomène des mélanpyges et doit retourner à sa source, à Crevet. Il sera escorté par Varago, Barbelin et Théclin.
Une partie de la neuvième et des doryactes sont au port de Barberon, rejeté par Le Roy. Ils sont soutenu par la capitaine Ophelie et son équipage.

Mais la folie de l'Enochdil va déchirer tout Bleu-Royaume et bien plus encore. Ce qui était une guerre contre des créatures dévastatrices, c'est transformé en guerre de religion, en gouvernement de terreur. Pris de toutes parts, les Chevauche-brumes vont avoir peu de possibilités et vont devoir aller chercher davantage d'alliers. Qui sait ce qui adviendra d'eux.

Ce troisième tome termine la saga en apothéose. Les trois tomes sont au même niveau pour moi et quel régale! C'est peut-être un peu moins rythmé que les deux précédents au départ mais ne pensez pas être tranquille pour autant. C'est un récit intense, exigeant, qui demande d'être présent, avec les Chevauche-brumes. Thibault Latil-Nicolas nous transporte une fois de plus au coeur de chaque équipe et nous fait trembler avec eux. Mon coeur a été brisé par le Vieux père, tout comme il avait été brisé par Vilmia dans le premier tome. D'ailleurs je suis très fan de Vilmia, deuxième du nom. Elle est exceptionnelle! Alors que nous perdons plusieurs personnages (beaucoup), beaucoup vont également entrer en scène. Je ne peux vous spoiler sur les entrées et sorties mais c'était électrique.

Cette trilogie aborde énormément de points de sociétés, de politiques et de religions. Des questions féministes sont soulevées. Des questions de religions aussi. Des questions de pouvoirs ou encore de santé physique, morale ou mentale. le tout lié et bien ficelé. Les dérives qui peuvent exister ou les avantages à en tirer sont effleurés. Ce n'est pas juste une guerre dans un roman de fantasy. C'est bien plus complexe.Et si vous aimez vivre intensément avec vos personnages, je ne peux que vous conseiller de tenter le premier tome.
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Après avoir adoré les deux premiers tomes de cette saga, il était hors de question que je passe à côté du troisième et (déjà !) dernier. Je pourrais sans doute faire durer le suspense, mais pour faire très court, j'ai encore une fois énormément aimé ma lecture.
Pour remettre rapidement les choses dans leur contexte, on avait laissé tous les membres des Chevauches Brumes en poste à Barberon, alors que le nouveau petit roi et toute son armée menée par l'Enochdil arrivaient à proximité.
Les seuls à avoir filé étaient Jerod, Varago, Barbelin et Théclin, partis pour rejoindre Crevet depuis que le seul mage du coin avait décidé de retourner là-bas sans trop savoir pourquoi, simplement porté par son intuition.

Si les précédents tomes étaient très centrés sur les Chevauche-Brumes, les points de vue s'étendent désormais à d'autres et notamment au baron Berak, aux rescapées doryactes, au marquis de Lancenys, tout en continuant à suivre Ophélie et le petit roi.
Ca donne une vision plus globale des problématiques et ça m'a parfois aussi sortie de ma zone de confort. Saléon devient quelquefois assez lointain et c'est un personnage que j'ai eu de plus en plus de mal à cerner alors qu'on le connaissait si bien aux débuts.
Mais c'est une bonne chose d'élargir ainsi les possibilités, d'autant plus que le conflit s'agrandit encore. Avec la fuite de Barberon, on découvre l'arrière pays du Bleu-Royaume, le Longemar et l'Etherland, envahi lui aussi par les mélampyges. Et pourtant, c'est tout d'abord à une guerre très humaine à laquelle on a droit. Une guerre moche, avec des trahisons prévisibles, mais surtout des abandons cruels, comme celui de la représentante de Biscale qui n'hésite pas à laisser derrière elle Ophélie qui avait pourtant sauvé la situation dans sa région envahie par un monstre maritime. On n'évite pas les morts d'ailleurs, certaines glorieuses, d'autres qui pourraient sembler inutiles, mais toutes qui font de la peine tant on les aime ces personnages, ces petits bonhommes qui se sont vus charger d'une mission qu'il n'avait certes pas réclamée mais qu'ils ont acceptée sans sourciller.
Ca fuit, ça se bat, ça se pourchasse, mais les Chevauche Brumes sont toujours là, présents jusqu'au bout pour mener cette ultime bataille qui les attend. Une bataille dans laquelle Jerod aussi aura son rôle à jouer et j'ai vraiment adoré que l'auteur vienne rappeler le lien qui l'unissait à Lansade tant j'avais pu les aimer tous les deux.
Tout se trouve d'ailleurs simplement là. Dans cette amitié, cet amour, cette fraternité qui unit tous les membres du groupe. Personne n'y est parfait, chacun a ses défauts, certains bien plus importants que d'autres, mais à l'arrivée c'est cette humanité érigée contre le fanatisme et cette obsession de la domination, qu'elle vienne du clergé ou d'une menace plus surnaturelle, qui pourra sauver le Bleu Royaume.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Enfin, ENFIN je peux finir cette trilogie ! Ayant trop tardé à enchaîner mes lectures, j'ai donc choisi de relire les deux premiers tomes avant de me plonger de ce troisième et dernier opus. Je conseillerai d'ailleurs volontiers de ne pas laisser passer trop de temps entre les lectures, l'histoire étant complexe, et les personnages foisonnants. Pour ma part, c'était nécessaire - en plus d'être délicieusement plaisant, même (encore plus ?) la deuxième fois.
On reprend l'histoire où on l'a laissé, c'est-à-dire dans une situation très très épineuse. Dans ma précédente critique, j'avais dit quelque chose comme "le moins que l'on puisse dire c'est que c'est sacrément la merde, dans le Bleu-Royaume" ; eh bien, bon ben voilà : c'est tout pareil ! On assiste impuissants et horrifiés, à la manipulation d'un jeune souverain par un religieux - qui n'est même pas vraiment sans scrupules, juste fanatique, ce qui m'a inspiré plus de pitié que de haine... Enfin, cela dit, jusqu'à un certain point : ensuite, faut pas pousser, j'attendais qu'il crève comme un chien.

Les personnages sont complexes, imparfaits, faillibles, bref, tout simplement humains Malgré le nombre élevé de protagonistes, ils sont tous riches et complexes, parfois imprévisibles, mais toujours d'une grande justesse. C'est à la fois ce qui complique la lecture (car la liste des personnages en fin d'ouvrage ne permet pas de rendre compte de tous les petits détails qui les rendent vivants), et ce qui la rend si riche.
La guerre est décrite dans toute son atrocité, et là encore, la résolution ne se fait pas "facilement", via des combats sublimés ou des interventions divines. Non, là encore, c'est toute la complexité de l'être humain qui va orienter le déroulé de la bataille. Les descriptions, touchant au sublime, n'en sont que plus déchirantes, car la guerre n'a rien de beau ni d'admirable.
La plume est à la hauteur des deux autres tomes : précise, ciselée, aux termes très spécifiques qui nécessitent parfois, si on est tatillon comme moi, de devoir interrompre sa lecture pour chercher des définitions. Je l'ai déjà dit (et je persiste et je signe) : c'est de très belle facture, et d'autant plus admirable qu'il s'agit de la première saga de l'auteur.
Espérons que ça ne soit que la première d'une longue série de publications !

Le dénouement est doux-amer, même si l'auteur ne nous brise pas (*complètement) le coeur. On tourne la dernière page avec ce petit pincement dans la poitrine, tant parce qu'on a terminé une saga de fantasy tout simplement épique, qu'à l'idée de quitter les personnages - et parce qu'on fait le deuil de certains.
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Troisième et dernier tome des Chevauche -Brumes, qui reprends les qualités des deux premiers tomes.
C'est épique, prenant, saignants.
Le style de l'auteur apporte vraiment un plus à ce récit car le fond reste très classique. La lutte du bien contre le mal.
J'aurais bien aimé une fin un peu plus "grise".
C'est le seul défaut que je trouverai à cette trilogie.
De la belle ouvrage !
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Alors soyons simple, vous avez aimé les deux premiers volumes, vous allez aimer le dernier !

que de rebondissements et d'intrigues. des dénouemens inattendu avec toujours autant de personnages haut en couleur. Des personnages vraiment bien travaillés pour être suffisamment humains en ayant chacun des qualités et de vilains défauts.

Je ne peux que recommander de finir cette trilogie avec ce dernier volume
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La trilogie de Thibaud Latil-Nicolas faisait partie des séries littéraires dont j'attendais la suite avec la plus grande hâte. Avec L'Appel des grands cors, l'auteur met un point final à une très belle saga.

Si vous cherchez une saga littéraire Fantasy qui ne soit pas trop longue et qui vous emporte, qui vous permette de vous évader, qui vous happe au coeur de grandes batailles, au sein de complots et de trahisons, qui vous offrira de l'émotion et du frisson : alors la trilogie des Chevauche-Brumes est faite pour vous !

Il est fort probable que si vous avez déjà lu les premier et second tomes vous avez déjà très envie de lire le troisième (vous l'avez déjà sûrement lu), dès lors je m'adresse ici en priorité au lectorat curieux qui souhaite découvrir cette trilogie et qui veut avant tout être sûr qu'elle tient ses promesses jusqu'à la fin. La réponse est oui !

Oui Thibaud Latil-Nicolas a su écrire du début jusqu'à la fin une série solide et qui a su répondre à toutes mes attentes. Je peux même dire que chaque tome est meilleur que le précédent, chaque tome gagne en intensité, à chaque tome les personnages évoluent : les obstacles sont nombreux, entre échecs et réussites, le chemin est long.

Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette saga c'est le fait que l'auteur ait réussi à nous surprendre, à nous proposer des moments d'action très efficaces mais aussi des instants plus émouvants, l'humour est aussi là au milieu du chaos et ainsi le lecteur vivra et chevauchera avec les protagonistes.

Au-delà de l'enjeu magique, cette trilogie instaure des jeux politiques et religieux redoutables, les renversements de situation continueront jusqu'au dernier tome et le lecteur ne pourra que croiser les doigts afin de voir ses personnages préférés réussir à vaincre toutes les menaces.

En plus de cette plume fluide, en plus de cet univers approfondi et très bien mis en avant, le lecteur est heureux de retrouver des personnages aussi charismatiques. Les personnages masculins autant que féminins, les guerriers autant que les mages ou politiques, les héros autant que les antagonistes, ils ont tous une personnalité travaillée et intrigante, c'est encore un atout majeur qui rend cette lecture d'autant plus efficace.

En définitive, après un premier tome prometteur et un très bon deuxième tome, L'Appel des grands cors se révèle être encore meilleur ! Une conclusion qui ravira les amoureux de la première heure et qui me permet d'affirmer à ceux qui n'ont pas encore débuté cette trilogie de ne pas hésiter à la découvrir dès à présent !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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J'ai été transportée par le tome 1. La fin du tome 2 et le tome 3 m'ont un peu déçus. Les événements narratifs me semblaient manquer de profondeur et de crédibilité. Un peu comme si l'auteur avait du mal à écrire une fin aussi éclatante que le commencement de son oeuvre.
Ça n'en demeure pas moins agréable à lire.

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