Le chapeau du président Mitterrand se pose sur la tête de quatre personnages provoquant une avancée de leurs existences. La quatrième de couverture nous promet une plongée dans la France des années 80. Je suis pas d'accord, les trois premiers personnages - un directeur financier dont le port du chapeau va faire avancer sa carrière, une maitresse retrouvant sa dignité, un nez de parfumerie de nouveau atteint par le génie de la création - ont une dimension intemporelle. Leurs péripéties seraient similaires dans une décennie quelconque !
Seul le personnage de Bernard évoluant dans une famille bourgeoise au coeur des beaux quartiers parisiens m'a vraiment intéresse. On retrouve là toute la haine d'une certaine partie de la population à l'égard de Mitterrand et ce Bernard porté par le chapeau présidentiel qu'il détient à son tour va trouver le courage d'avouer son admiration pour le locataire de l'Élysée.
De plus, le personnage de Daniel, le directeur financier, m'est apparu antipathique. Même s'il fini par rentre le chapeau, il incarne une forme d'égoïsme, de mesquinerie humaine en s'appropriant un objet qui n'est pas le sien, en dépensant autant d'énergie pour le retrouver !
Le titre du livre est une astuce marketing formidable puisque beaucoup moins de monde aurait lu le chapeau de Tartempion ! Moi en tout cas c'est le nom de Mitterrand avec tout le mystère que cela englobe qui m'a incité à le lire.
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On peut lire. On peut aussi ne pas lire.
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Ça se lit. C'est pas fou, mais les galléries de portraits ça marche souvent bien, l'architecture du bouquin tiens bien, l'histoire diverti, la dernière phrase tombe parfaitement. C'est rare les bouquins qui finissent si proprement (peut être que je suis la seule à pas l'avoir vu venir)
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