Les Caprices d'un astre

Ce n'est pas ma première incursion dans l'univers de l'écrivain, Antoine Laurain et cela ne sera certainement pas ma dernière! Pourquoi ? Car ce livre est une petite pépite et un véritable coup de coeur. Cet auteur parvient à chaque fois à me transporter hors du temps, hors de tous mes tracas et petits bobos du quotidien. Je trouve ces bouquins entourés d'une aura solaire pleine de douceur, d'une atmosphère douillette dont très peu d'auteurs peuvent se targuer d'en maîtriser les ficelles.

Je l'avais découvert par son excellent « Millésime 54 » à l'occasion du Grand Prix des Lecteurs de L'Actu Littéraire (vous pouvez d'ailleurs retrouver ma chronique sur mon blog). Déjà à l'époque, ce livre avait eu le don de m'entourer dans une sorte de cocon littéraire, où je serais bien restée encore un peu de temps et que je n'avais pas du tout envie de quitter.

« Les caprices d'un astre » se déroule une fois encore, en partie, à Paris mais aussi sur les mers du globe il y a près plus de deux cents cinquante ans. Xavier est agent immobilier et quelque peu « perdu » depuis son divorce et le déménagement de son meilleur ami. A la suite de la vente d'un appartement, il fait la découverte d'un télescope ancien avec lequel il va découvrir son voisinage. Deux cent cinquante ans plus tôt, l'astronome Guillaume le Gentil de la Galaisière (personnage ayant réellement existé) est missionné par le Roi de France, Louis XV, pour aller observer dans les Indes le passage de Venus devant le Soleil.

Comment le destin de ces deux hommes vont s'entremêler ? Je ne vous le dirai pas afin de ne pas gâcher votre plaisir et peux vous dire que vous en aurez beaucoup si vous venez à lire ce roman. Au travers de ces deux destinées semblant aux premiers abords à mille lieues l'une de l'autre, c'est une magnifique histoire qui nous est contée par la sublime plume d'Antoine Laurain.

Tout comme pour « Millésime 54 », il part d'un banal objet, le fameux téléscope, et l'imbrique dans une formidable histoire qui captive le lecteur, grâce à des sauts dans le temps (où j'ai appris plein de choses sur les îles inexplorées par exemple) mais aussi par la magie enchanteresse des coïncidences. Les personnages sont incroyablement touchants et attachants, bien loin de la guimauve dégoulinant d'une banale comédie roman-tique.

Vous l'aurez compris : ce livre est un vrai coup de coeur pour ce mois de février pluvieux et tristounet. le talent d'Antoine Laurain aura eu le don par son dernier roman d'apporter un brin de lumière et de me faire voyager sans quitter mon divan. Je ne peux que l'en remercier ! Et j'ai envie de dire et même de crier : ENCORE s'il vous plaît!!!
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En 1760, Guillaume le Gentil de la Galaisière, astronome, est envoyé vers les Indes par Louis XV pour calculer la distance entre la Terre et le Soleil grâce au passage de Vénus devant le Soleil, phénomène d'une exceptionnelle rareté. Il ne faudra le louper sous aucun prétexte...

En 2012, à Paris, Xavier Lemercier, agent immobilier, trouve un télescope très ancien dans un appartement qu'il vient de vendre. Installé sur son balcon, il admire ce qui l'entoure et tombe bientôt sous le charme de sa voisine à travers son objectif.

Quel mystérieux et doux voyage que nous offre ce roman ! Au fil des pages nous découvrons les péripéties de ce Guillaume le Gentil qui s'investit corps et âme pour réussir la mission royale qui lui a été confiée. C'est un homme passionné et passionnant au côté duquel on rêve et on espère! Deux siècles suivants, Xavier est un père fraîchement divorcé qui essaie de mettre des étoiles plein les yeux de son fils dont il a la garde une semaine sur deux. Quand la fameuse voisine qu'il observe depuis des jours pousse la porte de son agence immobilière, il fait tout pour la retenir. Les destins de ces deux hommes, pourtant séparés par plus de deux siècles, se font écho grâce à ce télescope qui lui a traversé le temps. L'auteur réussit à faire d'un objet le personnage central de cette histoire, ce télescope qui nous guidera d'une époque à une autre. C'est un conte philosophique avec une touche onirique où tout est savamment dosé. L'un de ces livres qu'on se surprendrait presque à relire une fois terminé tellement on y était bien. Un petit bijou porté par une plume poétique dont il ne faut pas se priver !

Une pépite!!
J'ai découvert la plume d'Antoine Laurain, il y a quelques années, ma meilleure amie m'a offert "La femme au carnet rouge", que j'ai adoré. Je m'étais promis de lire un autre de ses livres jusqu'à ce jour de 2020, où j'ai vu "Le service des manuscrits", et là encore le charme a opéré. Maintenant je suis comme Guillaume le Gentil de la Galaisière, qui espérait voir Venus passer devant le soleil, j'attend son prochain livre, et cette année j'ai été comme Xavier Lemercier, vis à vis de la vision de cet astre, je me suis précipitée rapidement en librairie, mais surtout j'ai également réussi à le lire rapidement.
Le style fluide et poétique surtout dans les descriptions, font que lorsqu'on entre dans un de ces livres, on est dans un cocon de douceur, et on a pas envie d'en sortir. Pour la première fois, à 20 pages de la fin, je ne désirais pas le finir, pour rester encore un peu avec Guillaume et Xavier.
Antoine Laurain réussit à bouleverser ses personnages avec la simple apparition d'un objet, le carnet rouge, le manuscrit, ici il s'agit d'un télescope retrouvé dans un appartement que Xavier, agent immobilier vient de vendre, et que les acquéreurs désirent voir entièrement vidé. Ce télescope est le personnage principal, mais aussi le grain de sable dans l'engrenage de la vie de Xavier Lemercier, mais surtout de son premier propriétaire Guillaume le Gentil, astronome sous Louis XV, qui part sur demande du Roi pour les mers des Indes pour voir le passage de Vénus devant le soleil prévu pour Juin 1761. La composition de l'histoire alterne chaque chapitre sur l'un des deux personnages, mais l'auteur prend soin à la fin de chaque chapitre de tisser un fil conducteur pour que cette transition de 250 ans, ne soit pas trop pesante. Un roman sublime de poésie, de douceur, de sensibilité, qui nous fait voyager dans l'espace et le temps, et qui nous démontre que bien souvent notre quête est plus proche de nous que nous ne le pensions. La métaphore de la quête de Venus, celle de l'astre ou celle d'une femme, vous promet bien des caprices.

Antoine Laurain a une patte bien particulière, que j'adore depuis ma découverte du Chapeau de Miterrand. J'ai lu presque tous ses romans. Ils ont un fil rouge : un objet bouleverse la vie des personnages.
J'adore cette idée un peu fantastique.
Ici, c'est une lunette astronomique qui traverse trois siècles et petit à petit, va perturber le destin de Xavier Lemercier, agent immobilier parisien, ni vraiment heureux ni vraiment malheureux. Une lunette qui appartenait à un astronome peu ordinaire... qui a réellement existé.
On saute du XVIIIe au XXIe siècles et ce roman m'a fait un bien fou. Antoine Laurain a ce talent là : emmener le lecteur dans une espèce de bulle un peu onirique. Et nous pousser à regarder le quotidien d'un coeur plus léger, avec un esprit plus ouvert, et à y voir la magie. Antoine Laurain est très XVIIIe siècle.

La lecture de ce roman a été pour moi un moment de grâce dans cette longue période morose qui s'étend de la rentrée de janvier aux vacances de février. J'ai fait durer le plaisir et durant toute la semaine, j'ai savouré chaque chapitre, passant des aventures de l'astronome Guillaume le Gentil, astronome de Louis XV parti dans les Indes pour observer l'éclipse de Vénus, à la quête amoureuse de Xavier Lemercier, agent immobilier parisien en 2012. La construction du roman joue sur l'alternance des époques et de ces figures de doux rêveurs, et les entrelacements et jeux d'échos créent un dialogue qui traverse le temps. le lecteur a plaisir à retrouver des motifs qui glissent d'un chapitre à l'autre, grâce aux objets mais aussi grâce aux lieux, opérant une permanence dans un monde en mouvement, soumis aux caprices des astres.
C'est le télescope de Guillaume, que Xavier découvre dans le placard d'un immeuble dont il a assuré la vente, qui fait le lien entre le XVIIIe siècle et 2012. En pointant la lunette sur les toits de Paris, Xavier remarque une jeune femme mystérieuse, dont il se prend à imaginer la vie. Quelle n'est pas sa surprise, à quelque temps de là, de la voir pousser la porte de son agence pour faire expertiser son appartement.
Alors que Guillaume a manqué deux fois l'observation de l'éclipse de Vénus, qui se produit par cycles de 8 ans puis de 150 ans, Xavier et Alice réussiront-ils à ne pas manquer leur histoire ? le titre, « les caprices d'un astre », prend alors tout son sens. C'est un roman absolument charmant, placé sous le signe de Vénus sans pour autant être une bluette frivole. Les personnages sont tous sympathiques et attachants, des enfants Esther et Olivier, au vieux prince italien Luigi, en passant par Toussaint, qui fait découvrir les derniers oiseaux Dodo à Guillaume, sur l'île Bourbon. J'ai adoré l'atmosphère et l'écriture, simple et élégante, d'Antoine Laurain. Je ne connaissais pas cet auteur mais j'ai très envie de découvrir ses autres romans. Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour ce livre, découvert à l'occasion de la masse critique de janvier.

'est un roman léger et dont la lecture si agréable nous sort un peu du monde trop violent qui est le nôtre aujourd'hui. Tout en étant léger il n'est pas pour autant superficiel. Deux histoires se rassemblent autour d'un curieux phénomène : le passage de Venus devant le soleil .Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste le Gentil de la Galaisière en 1760 s'embarque pour aller voir ce phénomène extraordinaire à Pondichéry. Il doit y être le 6 juin 1761. Une terrible tempête l'empêchera d'arriver à temps, il décide alors de rester à l'île Maurice, Madagascar et la Réunion pendant 8 ans pour pouvoir voir le prochain passage. En attendant, il écrit pour raconter ce qu'il voit et constitue une superbe collection de coquillages. Pour ses observations , il possède un superbe télescope objet qui émerveillera les marins et les gens qu'il rencontrera dans ses voyages.
Et voici notre deuxième personnage, Xavier agent immobilier à Paris, il retrouve cet ancien télescope dans un appartement qu'il a vendu. Il le met sur sa terrasse et observe la lune, les étoiles et sur un autre balcon une jolie parisienne dont il va tomber amoureux. Xavier est un homme de notre époque divorcé , anxieux qui se relaxe grâce à des applications sur internet . Il ne voit son fils qu'un WE à deux et il cherche des activités extraordinaires pour être bien avec lui. La jolie Alice qui a rencontré Xavier car elle recherchait un appartement travaille au musée des jardins des plantes, est taxidermique et fait revivre des animaux en les redonnant un aspect vivant.
Leur histoire sera un peu compliquée, nous ne les quitterons que pour retrouver Guillaume dans ses diverses aventures et ses rencontres avec des humains, des animaux des plantes si loin de la cour du roi Louis XVI . Nous avons quelques belles tempêtes et malheureusement la belle collection de coquillages sera sacrifiée pour sauver le bateau du retour. A son retour en France tout le monde l'ayant cru mort, il a perdu sa place à l'académie des sciences et sa famille s'est partagée son héritage.

On est bien avec les différents personnages même si quand on sort du livre, on se dit que le monde n'est pas aussi gentil que celui que nous décrit Antoine Laurain. Il a su nous faire revivre un astronaute bien oublié et nous faire partager une romance à laquelle on a envie de croire.

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Xavier Lemercier, agent immobilier, trouve au hasard d'une visite d'appartement un mystérieux télescope ayant appartenu à un célèbre astronome. Voilà bientôt qu'il cadre dans l'instrument, depuis son balcon, une femme derrière une fenêtre, sans oser, bien sûr, l'aborder. Divorcé et esseulé, avec pour seules joies ses week-ends avec son jeune fils, il commence à tomber amoureux de l'inconnue. Un jour, Alice, la femme observée, pousse la porte de l'agence immobilière pour lui demander d'expertiser son appartement.Deux cent cinquante ans plus tôt, Guillaume le Gentil de la Galaisière,astronome de Louis XV - personnage qui a réellement existé -, partait vers les Indes pour observer l'exceptionnel passage de Vénus devant le Soleil. Il revint onze ans plus tard, déclaré mort et sans avoir pu observer l'éclipse. "Tu ne cherches pas une étoile, tu cherches l'amour, tu le trouveras à la fin du voyage", lui dit un vieux sage durant son étonnant périple dans les mers de l'Inde.

Les caprices d'un astre d'Antoine Laurain est un gros coup de coeur ! Sur deux temporalités, nous faisons la connaissance de Xavier, agent immobilier à Paris et Guillaume le Gentil, astronome de Louis XV. L'un découvre un télescope ancien, l'autre traversait les eaux pour apercevoir le passage de Venus devant le soleil. 250 ans les séparent et pourtant ces deux histoires se mêlent de façon douce, prenante et poétique. Entre la recherche de l'amour et une quête interminable, Antoine Laurain nous envoûte par sa plume et par la finesse qui se dégage de ce roman.
En alternant les chapitres par un passé et un présent, ce roman court est prenant, tendre et magnifiquement bien écrit. On est pris dans le récit d'aventures de Guillaume et ce magnifique horizon qu'il nous fait découvrir, on aime Xavier et Alice par leurs personnalités. On aimerait nous aussi découvrir les étoiles sur ce balcon avec ce télescope qui changera la vie de nos personnages... Ce roman est aussi une quête de soi, et j'adore !

Xavier Lemercier, agent immobilier, trouve au hasard d'une visite d'appartement un mystérieux télescope ayant appartenu au célèbre astronome Guillaume le Gentil.
De retour chez lui, Xavier cadre l'instrument depuis son balcon et tombe alors sur sa ravissante voisine. Une belle inconnue dont il tombe peu à peu amoureux en secret.
Un jour, Alice, la jeune femme observée, pousse la porte de son agence immobilière pour lui demander d'expertiser son appartement. Xavier n'a pas d'autre choix que de la retenir… Mais comment ?
Deux cent cinquante ans plus tôt , Guillaume le Gentil, astronome de Louis XV partait vers les Indes pour observer l'exceptionnel passage de Vénus devant le Soleil.
Du XXI au XVIII siècle, les trajectoires de ces deux hommes romantiques s'entrecroisent et se répondent.
Dans cette histoire Antoine Laurain réveille notre âme d'explorateur.
J'ai aimé traverser les mers avec Guillaume le Gentil et contempler avec lui le ciel sous toutes ses lueurs.
Je me suis également laissée charmer par Xavier. Ce personnage m'a beaucoup plu pour sa sensibilité et sa délicatesse.
Antoine Laurain est un brillant conteur à la plume lumineuse. Son univers m'a littéralement envouté.
Ce roman je ne l'ai pas dévoré. Non. J'ai préféré le savourer et me laisser bercer par chaque mot, chaque phrase jusqu'à cette fin éblouissante.
Alors êtes-vous prêt pour un voyage étoilé ?

Les deux protagonistes de ce roman vivent à plus de 250 ans de différence.
Guillaume est astronome au temps de Louis XV et Xavier est agent immobilier en 2012.
Un objet les relie, un magnifique télescope ayant appartenu au premier et qui tombe dans les mains du second par le plus grand des hasards.
Dans ce roman très original, on retrouve des bateaux, des appartements, un zèbre, un dauphin et les derniers dodos, une application de méditation, de la poussière d'étoile et une très belle perle rose.
Et puis, il y a le transit de Vénus, moment où la planète de la déesse de l'amour, passe devant le soleil. Dans ce roman, c'est avec elle que tout commence et que tout finit…
J'ai lu quasiment tous les livres de Antoine Laurain, à commencer par « le chapeau de Mitterrand » Je l'avais d'abord emprunté à la bibliothèque et j'ai été le racheter ensuite tellement j'étais conquise.
J'apprécie énormément son style d'écriture.
Et « Les caprices d'un astre » ne fait pas exception.
J'ai aimé la construction astucieuse de ce roman. Une anecdote lue dans un chapitre trouvera une explication ou un prolongement plus loin dans un autre chapitre. Rien ne vient par hasard !
Tout au long du récit, l'auteur fait alterner les aventures de Guillaume et Xavier, chapitre après chapitre. Il s'amuse à glisser des petits mots clés en guise de lien entre les parties.

D'Antoine Laurain j'avais lu il y a longtemps et beaucoup aimé Fume et tue, dans un tout autre style que le roman dont je vais vous parler aujourd'hui. En effet, Les caprices d'un astre est plus historique puisqu'on accompagne un personnage ayant vraiment existé, Guillaume le Gentil de la Galaisière, astronome de Louis XV, dans ses pérégrinations malheureuses aux Indes pour observer un phénomène à la récurrence capricieuse, le transit de Vénus.

En parallèle, nous suivons un épisode de la vie de Xavier, agent immobilier parisien un peu à l'étroit dans sa vie, qui tombe sur le télescope de l'astronome du Roi, plus de deux cents ans plus tard. Cette découverte va bouleverser sa vie. Par ce jeu de parallélisme entre le XVIIIe siècle et le XXIe siècle, les trajectoires de ces deux hommes se font écho, découvrant un récit à la fois d'aventures et de quête d'un graal qui se transforme petit à petit en quête de soi. Chaque chapitre est assez court, donnant du rythme et permettant de se passionner pour le destin des deux hommes.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume pleine de finesse et de délicatesse de l'auteur pour rendre cette quête d'un phénomène astronomique réellement passionnante de bout en bout. Il sait même rendre passionnante une histoire d'amour naissante. On ne s'ennuie pas une seconde, complètement plongé dans ce double univers. Un roman qui se lit d'une traite !

Merci à Babelio et Flammarion pour cette belle lecture !
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