Beautiful bitch

-Dis leur de fourrer ton cul dans un avion lâche-t-il en articulant distinctement chaque syllabe.
- Tous les avions sont pleins Bennet. Comment veux-tu que je fasse ? Grimper dans un bateau ? Utiliser un Portoloin comme dans Harry Potter ? Du calme, j'arrive aussi vite que je peux.

"Il n'est peut-être plus mon patron, mais il est définitivement du genre à crier." # Chloé

"Il y a quelque chose chez Bennett Ryan qui vous oblige à cesser toute activité pour lui prêter attention; il est du genre à réussir à aspirer tout l'oxygène d'une pièce."

[...] C'est juste ce que tu viens de dire sur notre manière de nous embrasser. Je pense la même chose de tout ce qu'on fait ensemble. J'aime tout. J'aime être en toi, travailler avec toi, te regarder travailler, me disputer avec toi, m'asseoir sur le canapé et rire avec toi. Je suis perdu quand je suis sans toi, Chloé. Rien ni personne m'est aussi important que toi, à chaque seconde. Pour moi, c'est comme si on était déjà mariés dans ma tête. J'imagine que j'ai envie de rendre la chose officielle, en un sens. J'ai l'air d'un imbecile ? Je ne pensais jamais ressentir cela avec personne.

- Bordel, ce que j'aime entendre ça. Tu es tellement sexy quand tu obéis, Ryan.

- Tous les avions sont pleins, Bennett. Comment veut-tu que je fasse ? Grimper dans un bateau ? Utiliser un Portoloin comme dans Harry Potter ? Du calme, j'arrive aussi vite que je peux.

- Oh bordel ! fais-je, abasourdi. Chloé Mills est nerveuse.
A ce moment-là, elle me décoche un regard mauvais :
- Tu as remarqué ? Mon Dieu, tu es brillant ! On devrait faire de toi un directeur général et te donner un grand et beau bureau.

Je suis tombé sur une femme qui a fait de ma vie un enfer absolu, qui ne vit que pour me contredire et me contrarier, une femme dont je rêve de scotcher la bouche pour qu'elle se taise... autant que je crève d'envie d'embrasser.

Je tourne le verrou de la porte d'entrée de mes parents, je sais que mon père ne sera pas couché, j'espère ne pas réveiller ma mère. Le verrou craque, j'ouvre la porte avec la précaution habituelle, en la soulevant légèrement, à l'endroit où le bois frotte contre le seuil.
À ma grande surprise, maman m'accueille dans l'entrée. Elle porte sa vielle robe de chambre violette et elle a deux tasses de thé à la main.
- Je ne sais pas pourquoi... souffle t-elle en me tendant une tasse. Mais j'étais sûre que tu allais passer par ici ce soir.
- Intuition maternelle? je demande en prenant la tasse et en me penchant pour l'embrasser sur la joue.

- Bennett, hein ? dit-il, en le regardant d'un œil sceptique entre deux gorgées de vin. Quel drôle de prénom !
Je soupire :
-Papa...
- Ma mère était fan de Jane Austen, Monsieur. Le deuxième prénom de mon frère est Willoughby, donc je me trouve assez bien nanti.