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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman d'apprentissage campé dans les années 90 au Québec, qui vous embarque d'emblée dés le premier paragraphe.

Il y a les personnages, qui réchauffent le coeur,
Laurie, la narratrice, fille unique, pas tuable “comme le lapin Duracell”, étudiante et assistante gérante dans un resto italien,
Sa mère qui lit des romans qu'elle mesure en nombre de pages à l'heure dans sa guérite de stationnement d'un hôpital,
Son papa qui bizoune des chars dans un garage,
Et pis....”la petite Cindy, la petite poquée, nouvellement débarquée dans le quartier, juchée comme toujours sur une improbable paire de souliers à talons hauts empruntés à sa mère....”., et qui rêve d'”aller au Messique “.

Et pis, il y a le langage, truculent,
« Y a neigé dans le char.
-Tu y as-tu laissé le poitrail ouvert, coudonc ? »

Êtes-vous en char ?

Ces gars-là soignaient des tripes de chars en essayant de tromper l'ennui, comme tout le monde......

“Le char, c'est la trame de fond qui supporte le reste : les liens familiaux, la découverte de toutes sortes de petites choses”......un symbole, pourtant qui n'est qu'un objet périssable, “ça tue, ça brise, comme le reste finalement.”


Un magnifique roman bourré d'humanisme et d'humour. Un sujet pas forcément novatrice, que le style très personnel, imagé et drôle de l'écrivaine canadienne nous le rend unique. J'ai adoré ! C'est le billet de Bison qui m'a alléchée; j'ai super bien fait de ne pas passer mon chemin. Si vous voulez vous faire plaisir, lisez-Le !



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Les chars, c'est ainsi qu'on nomme les bagnoles au Québec, et pour une jeune femme, avoir son premier char, c'est un moment important, c'est accéder à « l'auto »-nomie, à l'âge adulte.

Et si les chars meurent aussi, c'est que parfois des personnes meurent. le roman commence d'ailleurs comme ça, avec une étudiante qui apprend que le père de sa meilleure amie bien de succomber à une crise cardiaque. Comment un père peut-il abandonner sa famille comme ça ? Il n'était même pas vieux…

Pour l'héroïne du roman, c'est un premier contact avec la mort qui suscite des réflexions sur la fragilité de l'existence. C'est ensuite d'autres moments de la vie de Laurie, ses expériences de travail, ses amours, ses relations avec son père garagiste et sa mère gardienne de stationnement éprise de lecture ainsi qu'avec une petite fille de la rue à qui elle apprendra à rêver.

Un roman d'émotions, de joies et de tristesse, une écriture imagée avec de jolies touches d'humour, une bien agréable lecture !
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Lecture commune avec Le_bison.
Je suis tellement contente d'avoir eu ce binôme pour le multi-défis 2019. Il m'a suggéré cette autrice, dont je n'avais lu aucun livre jusqu'à présent. Honte à moi !!! J'ai vraiment passé un superbe moment de lecture. Pas de grands rebondissements, mais simplement la vie qui suit son cours. J'ai trouvé une belle plume, sensible, délicate… Des personnages plus qu'attachants, surtout la mère et la p'tite avec les parents sans aucune compétences parentales. J'ai trouvé l'histoire agréable à lire, comme des petits instantanés de la vie quotidienne, avec ses joies, ses peines, ses rires, ses moments un peu fous, ses malheurs… Une très belle découverte. Merci beaucoup ! ;)
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« C'est de l'osti de niaisage, personne parle italien pour de vrai icitte. » Pour ma cinquième lecture #QuebecEnNovembre j'ai retrouvé avec joie Marie-Renée Lavoie qui a su, une nouvelle fois, m'émouvoir, me divertir et m'emporter dans son univers plein de peps et de chaleur (« La neige crounche, y doit faire moins vingt. ») Dans "Les chars meurent aussi » aux éditions XYZ on retrouve quelques éléments déjà lus dans ses précédents romans mais ça ne m'a jamais dérangée qu'un auteur creuse son sillon, Richard Russo ne fait pas autre chose et ce n'est pas un problème. L'histoire est toute simple, avec un petit côté Laura Ingalls, c'est bienveillant et tendre, ça se lit tout seul.
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Auteure originaire de Québec, Marie-Renée Lavoie nous raconte la vie d'une jeune étudiante de CEGEP de la Vieille Capitale dans les années 90. Débrouillarde en mécanique par son père mécanicien, c'est par sa mère qu'elle doit son amour pour la littérature. Habitant la basse-ville de Québec, Laurie, issue d'une famille moyenne où ses deux parents travaillent, côtoie Cindy, jeune voisine poquée n'ayant pas la langue dans sa poche, au point de la prendre sous son aile. Entre son travail au restaurant, au bingo et ses études, elle tombe amoureuse de romain, résident de la haute-ville.
Les phrases courtes ainsi que les différents niveaux de langage donnent au roman un rythme parfait où l'humour est omniprésent tout au long de ce portrait de société. Un roman accessible, charmant, drôle qui traite de tolérance, de disparités sociales d'amitié et du marché du travail. Un moment de bonheur assuré.


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