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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sous forme d'une longue lettre, l'auteur s'adresse à sa grand-mère Pia Nerina de Cecchi .

Lorsque la mère de David décède, 33 ans après le suicide de Pia Nerina, David retrouve quelques documents et photos qui le font replonger dans ses souvenirs de l'enfance qu'il a passé auprès de sa grand-mère et de sa mère .
Il part à la recherche de l'histoire de Pia Nerina, qui l'a élevé et avec qui il était très lié mais qui s'est suicidé en se jetant par une fenêtre de l'appartement où ils vivaient ensemble proche de l'Avenue Montaigne à Paris.

Arrivée de Naples à Paris , à l'âge de 16 ans sans un sou , elle avait vécu avec de nombreux frères et soeurs à l'Hôtel de la Folie avant la ruine du père, Pia Nerina trouve rapidement des "protecteurs"

Une enquête sur son passé avec peu d'éléments , quelques photos plus ou moins datées dont beaucoup sont abimées volontairement, bouche et nez grattés, de coupures de presse , de mains courantes de commissariat et de quelques lettres ...

"Tes photos sont un leurre: elles racontent une vie merveilleuse , sublimée, de villégiature en villégiature , de fêtes en moments de joie . Tu donnais le change, solaire et exubérante , à ton aise quand il s'agissait de prendre la pose . Si sûre de toi que je peine à faire le lien avec la grand-mère que j'ai aimé ".

Il se renseigne sur les principaux hommes de sa vie, contacte la famille napolitaine, retrace les événements liés à la guerre d'Espagne puis la seconde guerre mondiale .

"Quel démon suis-je venu terrasser ici?
Un passé honteux ? "

Cela entraine beaucoup de suppositions , d'autant que , aussi bien sa grand-mère et sa mère avaient un don particulier de mythomanie, s'inventant des mariages, des adresses , des amis !
La disparition de l'aïeule le laisse seul face à sa mère, folle et violente .

Les liens étroits et puissants entre David et Pia sont émouvants mais trop de questions et suppositions laissent une impression de d'inachevé et un vide qui m'a laissé perplexe sur l'intérêt de cette lecture...

"Au début de cette lettre , je t'écrivais que tu ne m'avais rien laissé. J'ai été injuste. Ta présence est bien là, ombre protectrice près de moi ".

C'est là l'essentiel même si cette ombre protectrice ne s'étend que sur l'auteur !

Je suis restée en dehors de cette histoire, n'arrivant pas à créer de lien avec les personnages et je me suis ennuyée, dommage.

Je remercie Masser Critique privilégiée et les Éditions du Seuil
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Merci à Babelio et aux éditions du Seuil de m'avoir confié la lecture du livre de David le Bailly, Hôtel de la folie.
Quel titre ! je baptiserais volontiers ce bouquin « Sigmund, Au secours !!! »
Je lis régulièrement DLB dans l'Obs et je confirme que ce garçon a un regard et sait écrire, encore faut-il qu'il ait un sujet.
Dans ce bouquin, il part à la recherche de sa grand-mère, qu'il adorait, et qui s'est défenestrée quasiment sous ses yeux. Je ne dévoile rien, cette scène ouvre le récit (roman ?) de DLB.
L'auteur a, sans doute, quelque peu apaisé sa souffrance en expurgeant son traumatisme, la scène est résumée en page 185 de l'ouvrage, je me garde de la révéler pour celles et ceux qui voudrait lire ce récit.
Pour les autres, inutile de perdre 3 ou 4 heures de votre temps.
Quiconque souhaite voir une création (un enfant) échapper à son créateur complice, relira Mary Shelley et son Frankenstein, ou souhaite lire des réminiscences de souvenirs enfouis tout en déambulant dans les rues de Paris ou sur la Côte d'Azur, relira Modiano, ou alors suivre une enquête pour retrouver une inconnue, lira le formidable Grégoire Boullier, ou souhaite se mettre dans les pas d'un détective historien, ira voir Jaenada, ou souhaite deviner la vie d'une immigrée dans la France du 20°siècle, lira Cavanna ou Benacquista, entre autres.
Par surcroît tous ces auteurs talentueux engendrent du plaisir, de réels moments de bonheur et parfois même de franche rigolade.
Ici rien. Pas le moindre humour, pas d'émotion, pas d'intrigue, pas « d'angle », ni vrai parti-pris, ni colère, ni accablement, vacuité absolue sur un peu moins de 200 pages.
C'est bien écrit et c'est à peu près tout ce qu'il faut en retenir. En effet, nous imposer un extrait de sa psychanalyse d'enfant issu d'une lignée de demi-mondaines est parfaitement indigent.
Il ne restera sûrement aucune trace de cette lecture après quelques jours.
Dommage, il y avait sûrement un sujet.

RD
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