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Citations sur Les sacrifiés (42)

Ce printemps-là, alors que l’air se réchauffait à Madrid, Juan eut le pressentiment que cette douce brise portait en elle les graines d’une haine fratricide qui dès l’été déchirerait le peuple espagnol, divisé en deux camps irréconciliables. »
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Pour la danseuse, le poète et le torero, dans la poésie, la tauromachie comme le flamenco, le Duende représentait une élévation, la transcendance de l'âme tourmentée. Selon eux en quelque forme d'art que ce soit, se contenter de la beauté ne suffisait pas.
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 María était sa toise, la femme toute-puissante, son soleil. Elle était tout à la fois les interdits, les corvées, les valeurs et l’amour absolu, toujours sévère mais juste. Il l’admirait. 
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- Ce que j'appelle ''duende'' dans l'art, conclut Federico [Garcia Lorca], c'est le fluide insaisissable qui est en est la valeur et la racine, quelque chose comme un élixir qui éveille la sensibilité des gens.
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Tu sais, chez nous, celui qui se dispute avec sa famille, avec sa mère surtout, celui qui s’éloigne et ne revient pas s’exclut définitivement de la communauté, et même ses frères oublient qu’il a existé. 
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 Encarnación, reprit-il, c’est le souffle de la vie. Sa passion pour le chant, la danse et la poésie me transcende ; elle incarne ce à quoi j’aspire. Je suis meilleur avec elle, alors peu importe ce que les gens pensent de moi : j’ai fait le choix, égoïste mais salutaire, d’être un homme avant d’être un mari ou un père. 
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- Je suis révolutionnaire, rétorqua [Federico Garcia Lorca] avec gravité, parce qu'il n'y a pas de vrai poète qui ne le soit pas. Mais je ne serai jamais un politicien. Ma seule arme, c'est l'écriture. Et dans ce monde je suis et serai toujours du côté des miséreux. Je serai toujours du côté de ceux qui n'ont rien et à qui on refuse jusqu'à la tranquillité de ce rien. Mon seul parti est celui des pauvres.
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J'ai perdu ceux que j'aimais, j'ai cru que ça me ferait du bien de garder en mémoire leur visage, leur sourire, je me suis accroché parce que j'avais peur de moi, mais la ficelle a glissé de mes mains et ils se sont éloignés comme un ballon lâché dans le ciel. Au début, on suit sa forme au loin, puis ce n'est plus qu'un point, il disparaît et on reste seul avec le même paysage. Les choses ne changent pas, Robert, c'est le regard que tu portes sur elles qui leur donne une autre lumière.
page 351.
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Je sais que la mort des taureaux m’a nourri. Pourtant, quand tu me demandes si j’aime la corrida, c’est comme si tu demandais à un enfant de mineur s’il aime la mine. Il te dirait la même chose que moi, qu’il avait peur, et qu’il aurait préféré un père balayeur, ou chauffeur, mais n’a pas eu le choix. Lui, son sort, c’est l’attente. 
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En guerre civile, l’ennemi est intérieur, on se bat presque contre soi même
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