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3,31

sur 239 notes
Cette lecture m'ennuie. Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, à m'intéresser à ce qui leur arrive ou va leur arriver. Je me fiche royalement de ce qu'ils peuvent devenir. j'en suis à 1/4 du roman : j'arrête les frais.
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Perry et Gail forment un couple de trentenaires anglais en vacances dans les Caraïbes. Séjournant dans un complexe spécialisé dans le tennis, ils en profitent pour améliorer leur technique et acceptent de disputer une partie avec Dima, un russe richissime. Et les ennuis vont commencer ! Car ce Dima n'est pas n'importe qui ! N°1 du blanchissement d'argent en Russie, il a jeté son dévolu sur le jeune couple et ne le lâche plus d'une semelle.

Par leur intermédiaire, il propose un marché au gouvernement anglais : il accepte de fournir des informations sur les trafics de la mafia russe si on lui octroie une résidence permanente en Angleterre ainsi qu'à sa famille, qu'il croit en danger. Et voila Perry, professeur de littérature anglaise qui n'a rien d'un super héros, embarqué dans une folle histoire d'espionnage ! Et dire que lui et Gail voulaient juste se reposer quelques jours et faire le point avant de commencer une nouvelle vie…

Un traitre à notre gout est le premier véritable roman d'espionnage que je lis. Et j'ai été assez déçue. Là où j'attendais de l'action (des explosions, des courses-poursuites…), je n'ai lu que des bavardages ! le lecteur vit les évènements à distance, à travers les discours des uns et des autres mais, à aucun moment, je n'ai ressenti l'urgence de la situation, la peur des protagonistes ou leur nervosité. Bref, je me suis ennuyée.

Pourtant, c'était bien parti (jugez-en vous-même en lisant le premier chapitre). L'auteur nous fait voyager de Moscou à Londres, en passant par Bombay et Berne. Il nous plonge dans le monde du crime organisé et des magouilles financières en tout genre avec une intrigue bien menée. le roman est bien documenté et montre toute la complexité des structures mafieuses. Tout au long du livre, on se demande pourquoi
Perry a été choisi pour recueillir les confidences de Dima et où tout cela va le mener.

Malheureusement, j'ai trouvé que les personnages de Perry et Gail manquaient de caractère. Ils suivent et se laissent faire sans rien dire, là où n'importe qui se serait énervé, réclamant qu'on le laisse passer ses vacances en paix !
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Avant toute chose, un grand merci à Babelio, dans le cadre de son opération Masse Critique, et aux Editions Points pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
J'ai été sensible au petit mot accompagnant le livre. Même si c'est un détail, ça fait toujours plaisir.

On ne le dira jamais assez, les partenariats sont l'occasion de faire des découvertes littéraires, d'avoir l'occasion de lire un livre dans lequel on aurait pas osé se lancer en temps habituel. du moins, c'est comme ça que je le conçois.

Une fois de plus, mon expérience en terme de roman d'espionnage est assez anecdotique et ce partenariat fut pour moi l'occasion de découvrir un auteur que je ne connaissais pas et un genre littéraire vers lequel je me tourne peu.

L'histoire commence avec Gail et Perry, un couple tout ce qu'il y a de plus banal, qui décident de s'accorder quelques vacances bien méritées sous le soleil des Caraïbes. Jusque-là rien de très excitant me direz-vous mais voilà que Perry, grand amateur et très bon joueur de tennis, va se retrouver embarqué dans un match contre un certain Dima. Et c'est précisément Dima qui va être le déclencheur de l'aventure dans laquelle Gail et Perry vont se faire embarquer bien malgré eux.
Je n'en dirais pas plus sur l'intrigue, à vous de découvrir la suite.

John le Carré a le don de balader son lecteur à sa guise pour l'emmener là où il veut. En effet, il y a plusieurs flash-back au long de l'histoire et on se trouve transporté dans le passé, le présent, le futur et pendant un petit moment il faut s'habituer à ce changement de décor. L'auteur maîtrise cette technique grâce à laquelle il approfondi son intrigue mais sans alourdir le récit.
On sent aussi qu'il maîtrise son sujet avec une histoire bien ficelée et même si je regrette un peu le manque d'action, l'intrigue est très bien menée.
J'avoue que j'ai préféré les scènes avec Gail et Perry parce qu'ils ont une relation bien particulière avec la famille Dima, un attachement que n'ont pas Hector, Luke et les autres.
J'ai tout particulièrement apprécié la finale de Roland Garros extrêmement bien décrite par l'auteur, on y était presque.

Pour les personnages, je dirais qu'on a du mal à s'attacher à eux parce qu'il leur manque une dimension émotionnelle. Certes, l'auteur prend le temps de nous en dire plus sur chacun et de nous présenter leur histoire et leur personnalité mais, et c'est difficile à expliquer, j'ai eu du mal à cerner leurs sentiments face à telle ou telle situation. du coup, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire alors que le récit de Gail et Perry au début du livre est vraiment ce qui m'a le plus plu parce qu'ils nous livrent une partie de leur ressenti.

Au niveau du style, même s'il m'a fallu un petit temps d'adaptation, le style est fluide et se lit facilement. Je le répète mais l'auteur est loin d'être un débutant et il sait comment amener son lecteur dans telle ou telle direction. La fin d'ailleurs est assez brutale et nous laisse vraiment sur notre faim.

En résumé, Un traître à notre goût est une lecture que j'ai apprécié et qui m'a permis de découvrir un genre littéraire que je lis très peu. Je pense que les amateurs en la matière seront bien mieux que moi apprécier cet auteur de talent et je le leur conseille donc, ainsi qu'à ceux qui voudraient se lancer dans les romans d'espionnage.
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Un traître à notre goût, écrit par John le Carré le spécialiste britannique des romans d'espionnage, décrit avec une minutie extrême cet engrenage dans lequel tombe ce jeune couple anglais, exposant tout autant les rouages de la mafia ainsi que ceux des services secrets.
Cette minutie descriptive instaurée par l'auteur entraîne forcément une certaine longueur dans la lecture, une certain ennui même par moments, cela comme souvent dans les romans de le Carré, mais le plaisir vient rapidement à celui qui sait patienter, le tout devenant même passionnant.

Un traître à notre goût de John le Carré est un passionnant roman d'espionnage, un texte minutieux et détaillé qui ravira tous les amateurs du genre.
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Perry, professeur à Oxford, et Gail, avocate, sont un couple londonien aisé. Perry semble être en pleine réflexion sur son avenir professionnel : rester à Oxford avec un avenir garanti et donner des leçons à des gosses de riches dont l'avenir ne dépend pas de leur réussite mais du carnet d'adresse de papa et maman ou partir vivre son métier d'enseignant tel un sacerdoce dans un banlieue sombre ? Pour l'instant tout ces projets ne sont qu'à l'état embryonnaire, il se donne le temps de quelques jours de vacances luxueuses sur une île des Caraïbes pour réfléchir.

Sur l'île il rencontre Dima, un milliardaire russe au physique d'ours. Celui-ci cherche un partenaire pour une partie de tennis.

Une simple partie de tennis peut-elle faire basculer votre vie ?

Dima trop riche, trop avenant, trop exubérant devient omniprésent dans les vacances de Gail et Perry. Entre rencontre inopinée, invitation, sentiment d'amitié si rapide qu'il met mal à l'aise et effusion de bon sentiment. Dima vit entouré de deux gardes du corps, de ses fils, de sa fille, de deux petites dont les parents sont morts dans un accident de la route suspect et de sa seconde épouse si silencieuse, dévote et intrigante.

Gail se laisse attendrir par les enfants qui semblent si triste, Perry est lui fasciné par Dima. Dima confie alors à son tout nouvel ami qu'il détient des informations financières capables de faire tomber des têtes au plus aux sommets des états russes et anglais et le charge de lui servir d'intermédiaire pour faire un deal avec l'Angleterre : ses infos contre sa protection ainsi que celle de sa famille à Londres.

N'importe qui aurait fuit devant une tel proposition qui sent les ennuis à plein nez…. Mais Perry, entre sentiment de fascination, de devoir, et envie de vivre l'aventure accepte. Mais on ne fricote pas entre les services secrets anglais et la mafia russe sans conséquence… et ce n'est pas un jeu, on ne range pas les dés et le plateau lorsque l'on a plus envie de jouer….

Entre préparation à la « mission », découvert des arcanes des services secrets, rendez-vous à Paris, planque au fin fond des Alpes Suisses Perry et Gail vont voir le piège se refermer sur eux.

C'est le premier livre d'espionnage que je lis et je dois dire que j'ai un ressenti mitigé. L'auteur nous place dans la même position que Gail et Perry, il ne nous en dit pas assez pour que nous comprenions les tenant et les aboutissants ainsi que les enjeux de ce que sait Dima. Nous naviguons à vu, cela m'a laissé un sentiment de frustration à la lecture (et je ne vous parle pas de la fin !). J'ai eu l'impression de ne pas avoir toute les cartes en main et donc d'être comme Perry et Gail : manipulée. Je reconnais le talent de l'auteur pour nous mettre dans cette situation !

L'auteur fait s'exprimer Dima dans un baragouinage de français assez désagréable. le rythme de ce livre va crescendo. On ressent vraiment le fossé entre les heures de préparations, de briefing, d'anticipation de l'imprévu et ce qui se passe réellement sur le terrain. Les agents de terrain sont confrontés à des situations où ils attendent des décision prises, très lentement, bien au chaud dans les bureaux loin du danger au risque d'être découvert et donc de faire capoter la mission et d'être mis en grand danger.

Malgrè un demarrage assez lent ce roman est plutôt agréable.
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Un maître éclatant dans un magnifique choc entre amateurs et professionnels, sur fond de mafias russes, de politiciens corrompus et de blanchiment à très grande échelle.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/07/28/note-de-lecture-un-traitre-a-notre-gout/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Perry et Gail, deux amoureux anglais en vacances à Antigua, font la connaissance d'un milliardaire russe, Dima, et de sa famille, lors d'un match de tennis. Ils ne se doutent alors pas de jusqu'où cette histoire va les mener…

Les romans de John le Carré mettent souvent en scène des personnages plus ou moins ordinaires pris dans un engrenage qui les dépasse. C'est bien le cas dans Un traître à notre goût, qui comme tous les livres de ce maître de l'espionnage, surprend par son aptitude à coller à l'actualité et à évoquer avec une certaine justesse des faits de société très actuels. On sent d'ailleurs la fin venir au fil des pages, un peu à la manière d'une tragédie dont l'issue s'affirme peu à peu inéluctable. Un ouvrage étonnamment bien ficelé.
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Qui n'a pas entendu de John le Carré !? Ce mythe du roman d'espionnage anglais avec ce curieux patronyme français !? Jusqu'ici, je n'ai encore rien lu de lui, juste vu quelques films, alors quand j'ai vu fleurir des affiches avec son dernier roman, « Un traitre à notre goût », je me suis dit que l'occasion fait le larron et même pour être tout à fait honnête je pensais que John le Carré était un auteur des années 60-70 aux grands moments de la guerre froide.

Sans référence de roman d'espionnage, et plus habitué aux RomPol (oui je sais, je me suis lancé dans les néologismes bobo), je suis d'abord surpris par le rythme. C'est lent, très lent. L'intrigue se met en place, comme si de rien n'était, comme un hasard de la vie fait que deux personnes se rencontrent. Un match de tennis à l'autre bout du monde, un oligarche Russe, un épisode un peu flou, une scène de débriefing, on est bien dans un roman d'espionnage. Puis le scénario se met en place. Implacable, réglé comme une horloge, une précision suisse. Un rythme suisse pour tout dire, car l'intrigue ne s'emballe pas pour autant. C'est efficace comme un rouleau compresseur sur un asphalte encore chaud, et tout aussi rapide. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'ennui guette, mais on aimerait que ça aille un peu plus vite. Mais cette langueur n'empêche pas le vieux loup qu'est John le Carré de nous tenir en haleine et nous de nous amèner à accepter le dénouement.

C'est mon premier roman d'espionnage, difficile de dire que ce n'est pas le meilleur, mais j'avoue être un peu resté sur ma fin. le ramage n'était pas à la hauteur du plumage.
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Ce que j'ai aimé : le début. On recontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bonmbardés de questions sur évènements passés ; des flash-backs nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent.

Le hic (pour moi) est que ces flash-backs durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages.

La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran".

Un bon moment de lecture et d'immertion dans la mafia russe.
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J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique spéciale du site Babélio, décidément je suis gâtée ! Je tenais donc à les remercier, ainsi que les éditions Points pour m'avoir permis de lire ce livre, car je ne suis pas sûre que mon choix se serait porté sur ce roman de John le Carré.

« Ils voulaient simplement faire une partie de tennis. Gail et Perry, jeune couple anglais en vacances dans les Caraïbes, échangent quelques balles avec d'autres vacanciers, les Dima, une banale famille russe. Invités à leur soirée, ils deviennent malgré eux des émissaires de la mafia. Les services secrets anglais sont çà leurs trousses. Pour s'en sortir, Perry n'a qu'une solution : devenir espion. »

Honnêtement, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire pendant environ cent pages, il ne se passe pas grand chose à mon goût, à part le fait que Perry et Gail racontent leurs vacances – et donc leur rencontre avec la famille Dima – à deux agents des services secrets britanniques. Dima est donc un gros bonnet de la mafia russe, un blanchisseur d'argent pour être exacte. Mais il y a un nouveau « chef » qui a fait exécuter son ami Misha. Dima, sentant qu'il est le prochain sur la liste, décide de trahir ses frères mafieux en les dénonçant aux services secrets en échange d'une protection pour lui et sa famille, ainsi que les enfants de Misha dont il s'occupe désormais. Il choisit donc comme émissaire, Perry, un jeune professeur anglais, qu'il rencontre à Antigua. Perry se prend d'affection pour l'ours russe et contacte alors les services secrets pour faire passer le message de Dima et exposer ses exigences en échange de toutes les informations qu'il possède. Notre jeune couple est alors embarqué à Paris, puis à Berne – en Suisse – pour prendre part au « sauvetage » de Dima et sa famille.

Bien plus que l'histoire d'espionnage, j'ai particulièrement aimé les personnages. Dima, le plus grand blanchisseur d'argent, ancré dans la tradition des vory avec son passé plus que douloureux. Sa femme, Tamara qui a été tellement torturée qu'elle en a perdu la tête. Sa fille Natasha, qu'il a eu avec une autre femme, tellement belle et pourtant si naïve. Ses jumeaux adolescents, un peu barrés. Les filles de Misha, si innocentes et tristes. Perry et Gail qui vont se lier d'amitié avec cette famille russe un peu étrange et tout faire pour qu'ils puissent être libres et en sécurité. J'ai aimé ce côté humain et c'est ce qui me laisse un bon souvenir de ce roman. Je n'ai pas été très emballée par le côté espionnage, même si les recherches de l'auteur sont très bien menées, par contre la fin m'a laissé un goût amer et m'a vraiment surprise, mais en y repensant, je la trouve vraiment parfaite pour le contexte.

Une vraie découverte pour moi, donc, et je pense que je lirais à nouveau John le Carré, car j'ai beaucoup aimé son style.
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