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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Identité nomade » laissera sans doute perplexes les lecteurs habituels de le Clezio, en effet les épisodes de sa vie qu'il nous décrit ici, nous les connaissons déjà à travers ses nombreux livres...
Sa naissance à Nice, son enfance là-bas pendant la guerre avec sa grand-mère et sa mère, le voyage en bateau pour rejoindre son père en Afrique, ses racines à l'île Maurice, ses voyages au Mexique et dans de nombreux autres pays,...
Cette synthèse rapide est pour l'auteur l'opportunité de rappeler que son inspiration a été modelée par son ouverture au monde et surtout aux différents peuples et c'est cette découverte de l'autre qui a fait de lui un défenseur des peuples aborigènes et un chantre de la nature.
Quant au terme « identité nomade », il convient particulièrement à Le Clezio qui a la double nationalité française et mauricienne et qui a vécu dans de nombreux pays sur les cinq continents.

Le style, sans fioriture, simple et presque simpliste, sans le lyrisme habituel de l'auteur, m'a déroutée et il m'a fallu la seconde partie, où il parle de ses goûts littéraires, pour trouver un réel intérêt à ce livre.
En effet Le Clezio est, on le sait peu, un vrai connaisseur des littératures du monde, il est passionné de littérature anglo-saxonne, mais connaît aussi très bien les écrivains d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Il cite de nombreux auteurs, plus ou moins connus en France.
Et il s'interroge sur l'utilité de la littérature qui n'a su « ni arrêter les crimes de la colonisation, ni empêcher les guerres... et la dégradation de la nature ».
Un livre en forme de bilan donc, sur son oeuvre mais aussi sur le sens de la littérature, que j'aurais aimé plus approfondi... (une centaine de pages en gros caractères et très aéré...)
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Une plume fine, des chapitres courts et beaucoup d'espoirs placés sur la culture.
Le Clézio narre son enfance, son premier roman, son attachement à l'Île Maurice et expose la richesse du continent africain.
Il revient sur son rapport à la littérature et fait les louanges des écrivains et écrivaines actuels qui sont d'après lui plus engagés que Sartre ou Steinbeck par exemple..
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Le petit dernier de JMG le Clezio « Identité nomade » n'est pas un roman. L'auteur délivre son intimité d'auteur, de citoyen « métis » ou nomade.
On saisit enfin le mystère de ce gimmick constitué par les initiales en forme d'acronyme « JMG ». Il nous offre sa vision de l'Afrique, l'impact de ses origines africaines , et des pays africains où il a vécu sur ses inspirations, mais également sur sa position d'écrivain.
Cette confidence de 131 pages est touchante et précieuse tant l'auteur est peu loquace sur son intimité. Elle est lumineuse également sur la condition de l'écrivain dans le monde : (« l'écrivain est un témoin, non pas dans un procès mais dans une procédure […], il cherche à mieux comprendre les enjeux de notre modernité » ) et cela résonne étrangement dans l'actualité littéraire. Elle révèle son engagement politique et humaniste à la source de son activité d'écrivain. Il éclaire toute son oeuvre en précisant qu'il s'efforce que ses mots puissent servir une cause : « l'idée de défendre une cause qui me semble juste - par exemple en faveur des déshérités que sont les personnes âgées et les enfants dans le cas de guerres, ou en faveur de la flore et de la faune qui sont notre maison ».
Un livre du crépuscule d'un écrivain merveilleux qui m'accompagne depuis les années lycée et dont je regrette souvent de n'a pas encore avoir tout lu. Nul doute que ces quelques pages illumineront la lecture de ses livres que je n'ai pas encore découverts.
Pour expliquer son identité nomade : « je ne voyage pas pour écrire ce que j'écris, mais j'écris pour pouvoir voyager ».
« Lire c'est écrire.
Ce que peut la littérature concerne autant les lecteurs que les écrivains. Être lecteur et être écrivain c'est la même chose. Les écrivains sont des lecteurs et les lecteurs, en lisant les livres, mentalement les réécrivent, ils les interprètent, donc c'est un art commun, c'est l'art du langage ».
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